lundi 4 septembre 2006



Brokeback mountain! c'est de là qu'elle vient la réplique!!!
(quand on peut rien faire pour changer les choses... en gros on ferme sa gueule.)
(toute façon personne se rappelle. Personne suit. Tout le monde s'en fout complet.)

Et savoir comment je suis tombée sur ce truc n'est pas du tout interressant merci...

Aujourd'hui j'ai mis ma culotte à l'envers. C'était rigolo.

Les particules élémentaires. Je sais pas quoi en penser de ce film. Trop lié à. ça me fait chier.
Est-ce que c'est un signe que je le lise le bouquin et que son adaptation sorte au ciné 1 mois après? J'ai envie de dire oui.
2h avec de l'allemand plein les oreilles. Cette langue est franchement immonde.
Ce film est étrange. Ne réflète pas vraiment le livre. Trop *spécial*. Trop de raccourcis, pas le temps de s'attacher aux persos, déjà trop pitoyables pour s'y attacher alors j'te laisse imaginer l'ennui. En plus le physique qu'on leur a collé, ne colle pas justement avec ce que je m'étais créée, donc chui déçue.
Et je ne remercie pas la bande de CONNARDS, ces espèces de mecs qui ressemblaient à rien, trentenaires, au physique tous plus ingrat les uns que les autres, sûrement club des fans de houellbek, qui riaient comme des cons à chaque phrase. Mais à chaque. Alors que c'est pas drôle en fait. C'est désespérant et affligeant. C'est noir, cynique, que ça en devient drôle oué, mais pas au point de rire aux éclats. Tu vois quoi. Le mec il en toussait tellement il se forçait à rire. Pour la première fois de ma vie et pour échapper à ces gros boulets je suis allée au dernier rang, tu sais celui tout en haut. Et c'est vachement bien finalement. (pcq si j'avais voulu j'aurais pu lui lancer des cailloux sur son sale crane lisse et luisant. Je l'aurais ouvert en deux, et tué. Il aurait eu une bonne raison de s'marrer tiens.)


Nostalgie
2 min grand max. Le temps de dire bonjour, de faire son clin d'oeil pourri pour lui, un sourire pour elle, et pour les deux juste le temps de demander si ça va, tout ça... et paf le mélange des fluides (d'abord buccaux parce qu'en lieu public ne l'oublions pas) est incontrolable.
Conclusion: attirance physique indéniable entre les cobayes.
[...]
"Ne surtout pas s'attacher". Bien sûr que t'es obligée de t'attacher. C'est plutôt "les différents niveaux d'attachement" qu'il faut surveiller. [...]
Donc ce mec j'en pense quoi? Est-ce que je l'aime quand il me fait jouir? (oui, difficile de dire le contraire, mais j'aime aussi le fromage de chèvre et mes basket) [...] Est-ce que je l'apprécie quand il m'appelle Jean michel, *notre* gimmick (à un point tel que je n'arrive plus l'utiliser avec personne d'autre. Dommage ça faisait partie de mon capital sympathie) Est-ce que je l'apprécie quand on parle de tout, de rien? Quand je trouve qu'il sent horriblement bon, même quand il a mangé de l'oignon? Quand je trouve même ses pieds super doux? Quand il me sort par coeur les tirades des *plus grands auteurs comiques du 21e siècle*? Quand il éclate de son rire ridicule?
Voilà bien le problème. Parce qu'à trop profiter des bons côtés, y en a aucun de mauvais. Je n'ai absolument aucun truc à lui reprocher, aucune matière pour critiquer, rien pour dire il m'énerve. Ce qui est difficilement supportable en tant que fille (prouvée au niveau de l'adn) (quoique si, je peux facilement trouver, mais bon, je n'ai pas trop pouvoir de me mêler de quoique ce soit dans ce domaine.)
Y a une fille qui a dit que c'était la relation idéale. [...] En plus, je n'en parle pas, on me pose des questions, nuance. Au final, c'est vrai j'en parle en permanence. Ce qui n'est plus très compatible avec *ce type de relation.*

Et pourtant j'aime cette relation. cette absence de paranoia. Non pas un *manque d'intérêt* pour l'autre, mais une sorte de priorité donnée à autre chose, la volupté, à tout le plaisir qu'on peut prendre, d'abord profiter, sans se poser de questions, sans forcément vouloir en savoir plus sur l'autre, et ce qu'il a fait, et ce qu'il pense et pourquoi il me dit pas tout etc... Aucun compte à rendre. L'idéal pour moi.
L'idéal aujourd'hui, qui sera peut-être vécu différemment dans quelques mois, quand justement on m'enlèvera ce type/type de relation.
[...]

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