J'ai un peu honte.
Vendredi soir j'ai soupé chez mon patron, avé' tous les collègues.
On a mangé dans le jardin, c'était vachement bien.
Et puis forcément j'ai pris le verre de gin de trop, en finissant le débat.
A 2h30, on a dit qu'il était temps de partir quand même...
Et puis j'ai découvert le Boulevard St Laurent à la sortie des bars, une réelle expérience de vie.
C'est... indescriptible.
ça explique l'état des trottoirs le lundi matin. Et pourquoi on parle de mecs qui se prennent des coups de couteau, en une du journal...
(des jeunes par grappes, tous bourrés, ça gueule dans tous les sens, une fille ivre morte allongée sur le trottoir... un gars qui me saute dessus me demande si je suis française, qui continue à me parler alors que j'essaye d'avancer... t'as juste envie de faire pause, que tout le monde se fige, pour pouvoir marcher tranquillement.)
Et puis y a eu le samedi, où j'ai lamentablement cuvé. 

Il m'a écrit ce matin.
Après 22 mois de silence.
Qu'est-ce que je lui dis?

Je me suis inscrite sur instagram.
(sous la pression de mes collègues j'avoue)
Je suis abonnée à ​11 comptes:
3 "vrais gens"

​3 "famous"

​5​ chiens.

Cherchez l'erreur.

On peut vouloir s'intégrer très très fort,
On peut y travailler tous les jours, 
Mais souper seulement d'un morceau de St Nectaire et d'un verre de vin blanc... 
On peut pas lutter, c'est dans les gènes.

Hier j'étais en France.
Mais sans prendre l'avion.

J'étais au stade, pour le match de soccer foot.

PSG - Lyon. 

(ça a été l'évènement régional, de la ville, de l'arrondissement, du Plateau quoi) C'est con à dire mais ça a fait comme une nostalgie, entendre tous ces gens parler, leurs commentaires, les vannes, les blagues... 
C'est un mélange de retour aux sources mais avec toujours ce petit quelque chose qui fait que c'est pas totalement pareil.
Le speaker qui traduit tout en anglais par exemple. Non c'est pas vraiment nécessaire.

Regarder un match sur des chaises de bar ... wtf?
(j'étais dans l'espace "party")

Un stade à 93% pour le PSG. Respect aux 18 lyonnais perdus dans la masse qui auront essayé.