lundi 28 février 2011


Je me demandais si quelqu'un avait déjà appelé un jour le numéro de Jean Mineur qu'il te donne au cinéma juste avant le film.

ça fait une semaine que la perf' a été retirée de ma main.
ça fait une semaine que ma jolie veine est toute traumatisée et que ma main est entièrement bleue.
Chiquissime.
Demain j'y retourne.
Je suis impatiente (de revoir tous ces vieux moisis dans la salle d'attente).

mercredi 23 février 2011


Il se trouve que l'hôpital est un univers totalement inconnu pour moi. Mais la vie te rattrape toujours un jour ou l'autre n'est-ce pas.
Quel ne fut pas mon bonheur donc de pouvoir cocher une nouvelle case dans ma liste d'expériences (de la vie).

La dernière fois il y avait cette dame qui avait rdv à 10h, mais qui était déjà prête devant le bureau du docteur à 8h30.
? WTF?
Malgré un fort accent espagnol elle avait décidé de me parler à moi. Beaucoup parler. J'ai dit oui quelques fois, hoché la tête aussi en souriant poliment. ça a eu l'air de suffire.
J'ai pas compris un seul mot.

Le "grand jour" donc, je suis arrivée à midi. Après avoir erré dans les couloirs vides et demandé mon chemin à 3 personnes, qui t'indiquent mollement la direction d'un bras mou, lassées de devoir répéter toujours la même chose à longueur de journée. J'ai attendu sur les fauteuils orange comme on m'a "gentiment" demandé. "vous attendez là on viendra vous chercher!"
Assis pas bouger!
Yeah.
Une infirmière pris alors mon dossier, et m'installa dans une chambre.
Ou plutôt une "chambre". Une grande pièce froide, rien de très cosy, avec non pas des lits mais 2 fauteuils. Des fauteuils multifonctions certes, qu'une fois que t'as appuyé sur la télécommande pour monter le repose pieds, ou descendre le dossier c'est super l'éclate (j'avoue que j'ai bien passé 10 min à me bidonner toute seule en abaissant bbbzzzzzzzz.... ou remontant bbbzzzzzzz... puis rabaissant bbzzzzzzz...), mais le genre de fauteuil qui fait surtout penser à un hospice de vieux et qui donc me dé-goute.

Une fois que j'avais enfilé ma chemise en papier, mes petits chaussons bleus, que l'infirmière (pas belle) avait noté dans mon dossier que j'avais une tension au top, elle m'a gentiment dit d'attendre, qu'on viendrait bientôt me chercher.
2h après.
2h c'est pas trop ce que j'appelle bientôt mais bon. Elle m'avait dit de bien me nettoyer le visage et les avants bras "avec ce produit", de bien ranger mes affaires dans le placard, et d'attendre. Alors j'ai attendu docilement. C'est fou ce que je peux être obéissante quand je suis mal à l'aise dans un environnement totalement inconnu. Et je n'avais plus rien pour m'amuser.
J'avais pris un livre, bien consciente qu'il m'eut fallu de quoi patienter, mais c'était sans compter le cachet magique qu'elle m'a filé sans que je réalise. "Pour vous détendre" qu'elle m'a dit. La vache! Elle m'en a filé la moitié, un tout petit bout de tic tac, j'étais déjà en train de planer.
L'attente fut longue certes, mais j'étais totalement stone et à moitié en train de dormir. Le rose saumon des murs ne me dérangeait même plus c'est dire.
2h là toute seule, nue comme un petit vermisseau j'étais, je me pelais les miches oui!
Sans compter qu'à 15h je commençais à crever sérieusement la dalle, (à jeûn depuis minuit, pov' bichette), lorsque le grand brancardier est arrivé (Patrice grand antillais fort et musclé...), il m'a couchée, bordée (si si le petit drap, la petite couette, attention sous le menton, voi-là), et en route Monique! Il m'a fait rouler dans les dédales interminables en étant beaucoup moins attentionné que je ne l'avais cru. Il roulait à fond ce grand malade, je me cognais toutes les barres de seuil, paf, (je sus heureusement contenir un certain fou rire, mon inconscient m'indiquant qu'une course de lit à roulette devait être drôlement l'éclate!)( à rajouter sur la liste des trucs à faire avant de mourir. Juste après "jouer avec des chimpanzés".)
Sauf que le brancardier lui, il se trimballe des lits toute la journée, ça l'amuse plus trop de faire la navette bloc-chambre, donc il est plus trop attentif, arrivée à l'ascenseur il a failli me rater et m'envoyer dans le mur!!!

Mais toujours dans un état de douce torpeur, au chaud dans mon lit roulant, je voyais défiler les dalles de faux plafonds vieilles et tachées, les halogènes jaunes... je sais!!! Soudain le Dr Ross me prit la main pour m'accompagner dans les derniers instants de ma vie, après une lutte acharnée de 2 ans contre une leucémie foudroyante, il était resté prêt de moi malgré l'heure tardive et la fin de son service. Dans ses yeux remplis de larmes je vis une dernière fois la passion et la douceur de ses lèvres... L'effet du tic tac magique.
En vrai j'étais dans un coin, derrière une porte battante, le brancardier m'avait posée là, et s'était barré sans rien dire. Le salaud.
C'est la main glacée de l'anesthésiste et ses 2 yeux ronds, plantés au-dessus de moi qui me réveillèrent: "BONJOOOOUR! Alors qu'est-ce qu'on fait? De quel côté? C'est quoi votre nom?"
Merci de procéder à plusieurs vérifications en effet. J'aurais pas aimé qu'on me pose un anus artificiel sans mon consentement.

Une fois au bloc, préparée, branchée de partout, j'ai jamais su avec quoi il m'avait encore plus fait planer. C'était boooooon. Tu es conscient de tout, mais t'as pas la force de parler. Tu réponds si on te parle, mais tu peux à peine articuler. Bref t'es bourrée, mais sans les effets désagréables de l'excès d'alcool. Faut que je me renseigne pour me procurer ce produit, de bonnes soirées en perspéctives...
Ce que j'ai vu surtout, c'est que dans un bloc, c'est à la chaine, t'es juste un bout de viande sur lequel faut charcuter un truc, c'est horriblement impersonnel. Certains sont gentils (l'anesthésiste), mais on te calcule à peine. Leurs gestes sont mécaniques. Ils se racontent des blagues entre eux. T'as juste envie de leur dire que héHO! t'es pas une terrine de lapin, mais un être bien vivant qui a conscience de tout, même s'il ne sent absolument pas (c'est beau la médecine moderne), qu'on lui enfonce une lame de 11 dans l'oeil.

Grande déception, je ne me rappelle plus de rien. Je sais qu'il m'a dit à la fin de revenir la semaine prochaine pour enlever les fils, mais ni au revoir, ni merde, il balance ton lit presque d'un coup de pied et hop au suivant. Impersonnel j'te dis.
On m'a mis dans la salle de réveil, avec un type à droite et un vieux qui respirait comme Vador à gauche, que j'ai préféré ignorer. Dégueulasse. J'avais un truc qui sonnait très fort au-dessus de ma tête avec un pti coeur clignotant. Je me suis concentrée, ai essayé d'arrêter de respirer, mais j'ai pas réussi à avoir la ligne droite et le bip continu pour que les infirmières et le Dr Ross viennent en catastrophe me faire NFS, chimie, iono et 3 cc de physio.

Le grand brancardier antillais m'a ramenée mais je me rappelle plus. Je sais qu'il m'a tenu fermement contre son torse viril et musclé quand je suis descendue du lit. J'ai dit que ça allait, mais il a bien fait parce que je ne sentais pas grand chose, j'aurais pu m'écraser comme une merde molle. Il m'a rebordée dans le fauteuil de grand mère grabataire (mais avec télécommande). Et j'ai attendu là, que les effets s'estompent doucement.

Ensuite, comme la perf était vide, et que le sang de ma main remontait dans la seringue, j'ai demandé à l'infirmière (un bouton de fièvre lui avait poussé sur la lèvre entre temps...), si elle pouvait me l'enlever. Elle l'a fait, en appuyant et enfonçant encore plus l'aiguille, elle m'a fait un mal de chien la radasse!
Je commençais à en avoir pas mal marre d'attendre sans rien faire, sans avoir aucun contrôle de rien. Et ne supportant plus le ton monocorde et infantilisant des infirmières, tellement habituées qu'elles sont à répéter 200 000 fois par jour si ça va MadÂme en criant très fort parce qu'elles ont plus souvent à faire à des mamies sourdes qu'à des jeunes filles belles et fraiches en pleine possession de leurs moyens comme moi, j'me suis barrée. (avec un énorme pansement sur l'oeil. Appelez moi Chef des Pirates.)

Mais sinon ça va bien hein!
J'ai combien de doigts?


mardi 22 février 2011


ça en fait des jours qu'il me bassine avec le nouvel album de Stupeflip.
Et le concert au Bataclan évidemment.
Malheureusement c'est pas trop possible pour moi, ça n'a jamais été franchement ma tasse de thé. J'imagine déjà la tronche du public, trentenaires bien tassé à la recherche de leur jeunesse à jamais perdue, nostalgiques de leurs samedis soirs passés à rigoler en écoutant le crew, roulant des buzz avec des copains avachis dans le cliclac pourri d'une chambre enfumée non aérée.

Et puis je l'ai écouté ce dernier album.
J'avoue que j'me suis bien marré.
Je me tate, j'en viendrais presque à hésiter maintenant...
Fait chier.


vendredi 18 février 2011


lui: c'est tous ambiance depression
moi: VIVE LA MORT!!! :)
lui: ouais la mort c'est cool
moi: on va devenir une bande de goths :):):)
lui: d'ailleurs la mort c'est l'avenir
ah oui tiens
aussi
le beau père de est mort dimanche dernier
d'un cancer...
moi: oh putain
mais c'est quoi ces gens???



Tu vas me dire que je ferais mieux de prendre un valium, mais force est de constater que la trentaine n'est peut-être pas un âge de plein épanouissement.

Je fais juste le bilan des dernières nouvelles:
- janvier 2010: un oncle - un truc au poumon
- septembre 2010: un père - cancer du poumon généralisé
- octobre 2010: une grand mère - 98 ans
- Janvier 2011: une mère - cancer du poumon généralisé
- Janvier 2011: un père - cancer du colon généralisé
- Janvier 2011: un beau-père - cancer bien évidement...

A ce rythme y aura pas de problème de retraite finalement.

Et comme on est une bande de jeunes et qu'on se marre tellement, ce soir j'invite tout le monde à une soirée mort.
On mettra la musique de la famille Adams, on fera clap clap avec nos doigts, y aura des petits cerceuils mignons, on parlera de funérailles.
Ce sera chouettos !
On mettra des draps noirs sur les murs, et du crayons sur nos yeux.
En écoutant le concert d'Indochine.
(ah non ça on l'a déjà fait la dernière fois, on a fini dans un débat sanglant à presque s'engueuler méchamment parce-que 2 trouvaient que c'était pas si mal et 2 autres (dont moi tu t'en doutes) trouvaient que c'était vraiment de la "grosse MERDASSE faut arrêter de déconner maintenant"!!!!)


La 1ere fois tu y vas avec lui. Et faut avouer que ça te fait marrer de lui tenir la main.
la 2e fois tu le laisses faire seul. Mais le résultat est un désastre. (Obliger d'y retourner pour remboursement.) Force est de constater qu'il n'était pas encore mûr.
la 3e fois tu y vas de nouveau avec lui, mais ça ne te fait plus marrer, ça finit en réglement de compte sur le trottoir devant la vitrine. Il ose contredire les conseils... (phase adolescente du "mes parents c des kons y comprèn rien à ma vie".)
la 4e fois tu le laisses faire seul. Et là, miracle ça fonctionne. C'est bon on peut lui enlever les petites roues.
Mais ne faut-il pas méfiance garder?
Peut-être n'était-ce qu'un coup de chance? (la même qui lui a fait gagner 14 euros au banco.)

Si chacun suit ses propres règles tout se dérègle.

Partageons plus partageons le bus.


Merci la RATP.

mercredi 16 février 2011


Quand j'ai commencé à travailler il y a dix ans (10 ans??? oh putain! pré retraite je crie ton nom...), les mails n'étaient pas nouveaux mais commençaient tout juste à devenir un moyen de communication "normal" en entreprise. Personnellement ça a été facile, mais j'avoue que j'ai vu de vieilles secrétaires avoir beaucoup de mal à lâcher le fax...
Aujourd'hui, 10 ans après donc, quand j'apprends que certaines boites veulent abandonner les mails pour utiliser les "réseaux sociaux", là je me sens comme une vieille Gisèle qui aura beaucoup de mal à se mettre à la page quand dans 5 ans ce sera devenu "un moyen de communication normal".

A l'heure actuelle, dans ma boite de vieux aux méthodes de vieux, j'esquive pas mal d'envois par la poste (mais chut...), alors leur dire hey les gars les réseaux zozio arrivent!!!! Va falloir se tenir au jus...
...
J'ai envie d'te dire LOL.

mardi 8 février 2011


En voyant Funeral Party passer au Grand journal hier, il a découvert qu'ils avaient plutôt des têtes de chicanos et pas vraiment d'asiatiques...
Et que ça allait rameuter plus de monde que prévu à la Maroquinerie.
Tu vas voir, demain c'est complet. On va pouvoir revendre nos places.

...

C'est sûr y aura du monde... Et que des petits péteux...

...

Moué au moins ça nous fera sortir...


lundi 7 février 2011


Même si tu vas dire que j'exagère, que la beauté de ma fraicheur n'a d'égal que ma pétillance... je vieillis chaque jour un peu plus, et ce que j'ai vécu samedi n'est pas fait pour arranger ma phase dépressive actuelle.
Telle une fofolle j'ai voulu faire les soldes. (Déjà je suis sortie dehors avant 11h (10h53), rien que ça c'est giga)
Arrivée dans le magasin y avait 3 trucs moches qui pendaient lamentablement à -50% sur un portant... Forcément c'est pas en venant 3 mois après la bataille que j'allais trouver quelques fripes.
Bref, n'ayant pas trouvé ce que je voulais, je décidâme d'aller dans le plus grand de leur magasin, pour voir. (je fais comme à la télé je cite pas de marque). Or je ne sais pas si c'est de bosser dans un environnement de vieux, ou mon âge avancé mais j'ai eu comme un sentiment d'effroi en constatant que les nouvelles collections n'étaient pas du tout faites pour moi. Alors que je trouvais toujours lors de chacune de mes visite (3/an) quelques *basics* (en langage du milieu), là... rien.
Monde de merde.
Par dessus le marché, j'étais entourée de clientes entre 16 et 22 ans, toutes blondes et étrangères ( uk, hollande et autres contrées scandinaves éleveuses de ce genre de pouliches d'1m80), en bandes de 6, qui parlaient et riaient très fort, plus que ravies de remplir leurs shopping bag avec frénésie.
Moi? Rien.
A peine remarquais-je un gilet (pour descendre les poubelles)
(- Écoutez : de l'extérieur c'est déjà magnifique ! Ooooh... Aaaah une serpillère! C'est formidable Thérèse, je suis ravi écoutez...
- non Pierre c'est un gilet…
- Ah bien sûr, c'est un gilet! Il y a des trous plus grands pour les bras! Je suis ravi Thérèse!)
(cette référence cinématographique que les enfants ne peuvent pas connaitre).
La tendance actuelle est faite de vieux rose, de blanc, de jupette, de chemisier à froufrous, de coquelicots dans les prés un épi de blé aux lèvres.
J'avais juste l'impression d'être dans le dressing de Gossip Girl (objectif atteint donc pour les designers/copieurs de la marque n'est-ce pas), qui tu l'imagines n'est pas trop mon dresscode.
J'ai donc rebroussé chemin, me faire souffrir plus longtemps n'était pas spécialement nécessaire.
Après j'ai mangé un cheesecake je crois.
Ayant dans mon entourage un compatriote de 1980 qui a décidé de reprendre des études (et pas des petites) (le gros MALADE!!!!!!!), nous nous retrouvâmes en soirée à "Odéon". La joie m'emplit l'espace d'un instant, excitée de retrouver le quartier dit "étudiant"... le quartier latin... place des grands hommes (Patrick Bruel 1989).
Or, après un trajet entourée de 5 petites connasses que tout le bus avait envie de gifler, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le samedi soir, ce quartier jadis plein de savoir, c'est d'abord une cour de récré géante (putain d'merde!). Les étudiants d'aujourd'hui ne sont rien d'autres que des petites pisseuses de 16 ans habillées en PUTE et des petits branleurs en pantalon de velours jaune moutarde.
A minuit le métro est blindé, proche de l'émeute, ah non ils sont juste bourrés et ne savent absolument pas se tenir, c'est tellement cool de crier, d'emmerder tout le monde, et de faire croire qu'on fait la fête parce qu'on a bu une zubrowska/red bull...
Triste jeunesse.

Ya des jours où on se trouve un peu planplan dans nos sorties entre faux adultes.
Mais quand on voit ça... bah je suis bien contente de jamais sortir du 11e finalement.

Voilà. C'était l'histoire de Mamie Rabat joie.
A la semaine prochaine, je vous raconterais comment les personnes âgées malpolies devraient être euthanasiées.

samedi 5 février 2011


Hier je suis allée au théâtre.
Mais pas le vrai, avec des fauteuils, une scène, un rideau rouge et des spectateurs. (et une affiche) Non un truc tout petit, un peu MJC une "maison des arts urbains", avec des banquettes pas confortables, des gens à l'âmes d'artiste (qui se la raconte un peu), pour voir Jack l'Eventreur.

C'était plutôt particulier, mais pas mal dans le genre. Une pièce dans le noir presque total, juste quelques lueurs de temps en temps, la voix de l'acteur, le souffle de la fille, le violoncelle et le pipeau du musicien. ça jouait beaucoup sur les sens, plutôt interressant. S'il n'y avait pas eu cet espèce d'abruti d'ado de 16 ans con comme un balai derrière moi (ma chance habituelle), qui évidement se faisait chier comme un rat, qui arrêtait pas de parler, de bouger, de faire un bruit monstrueux avec sa doudoune violette vernis, bah j'aurais encore plus apprécié. Mais la vie a ses raisons hein... (toujours me placer au bon endroit).
J'étais avec une femme enceinte. Mais jusqu'au yeux. Tellement que j'ai hésité et lui ai demandé si elle était bien sûre de vouloir sortir, parce que même si dans les reportages de M6 c'est toujours sympa de voir des accouchements "qui sortent de l'ordinaire", personnellement j'avais pas des masses envie que ça m'arrive à moi. En plein spectacle, devoir me la trimballer ensuite à l'hosto et tout l'bataclan...
Passé 1h30 à écouter les descriptions détaillés des victimes de Jack (l'éventreur) n'était pas si choquant que ça.
A la sortie, entre intermittents du spectacle forcément... la "comédienne" a voulu parler au metteur en scène pour "en savoir plus". Le truc que tu fais jamais toi d'habitude. Mais entre artistes...
Ceci fait, on est ensuite allées manger. Ambiance à la cool, discussion entre filles, mères de famille de leur état, la conversation n'a tourné qu'autour de ce sujet passionnant (et qui me passionne à un point... houlala...) la grossesse, l'accouchement, les enfants, le changement dans ta vie de femme, et l'absence totale du mari dans l'éducation desdits enfants.
Et après ils s'étonne que j'en veuille pas????!!
Bref, son ventre débordait de partout, énorme comme une barique elle était bien sur la banquette à se carresser le bide avec nonchalance comme elles font toutes.
Ensuite chacune est rentrée.
Me suis couchée.
J'ai dormi.
Et voilà.
C'est bien hein?
Et je me suis un peu énervée quand il m'a réveillée en rentrant à 8h30 du mat...
Non mais oh tu déconnerais pas un peu là? T'as acheté les croissants j'espère! (il l'avait fait).
Sauf qu'apparemment il se passe des choses quand je dors, la vie continue quand je ne suis pas là.
Dingue.
Paraitrait qu'à 2h, alors qu'il était sur le chemin du retour, ils lui ont dit de revenir parce que c'était maintenant, elle perdait les eaux.
Ah.
2h après qu'on se soit dit au revoir à bientôt, tout le processus s'est mis en route. J'étais à 2 doigts 2h d'assister aux chutes du niagara. Bonheur.
A 5h, mon "neveu par alliance temporaire" a donc vu le jour.
Ils lui ont filé un prénom... comme jamais tu pourrais imaginer que des parents responsables oseraient faire, mais ils l'ont fait. Et je dis pas d'chance pti gars de commencer comme ça! (je l'appelle Coco ou Cosmocats)
Sauf que la belle mère a pris forcément le premier avion et débarque ce soir, alors qu'on lui a rien demandé.
(et après elle veut que je lui fasse un petit-enfant en étant aussi intrusive??? Tu ne comprendras donc jamais!???!!...)
Voilà. J'ai absolument pas envie d'aller à la maternité et vais passer mon tour allègrement.
Un nouveau né c'est tellement laid.
Je vais attendre qu'il se déplie un peu histoire de dire bonjour hein...

mardi 1 février 2011


Tu connais la nouvelle sortie de mamie crouton?
Angel & Airwaves à la Cigale.

Dit comme ça, ça semble assez surprenant j'en conviens, je ne connais pas vraiment ce groupe et n'ai jamais vraiment écouté leur musique. Avant de me lancer dans cette folle aventure, j'ai quand même fait un rapide tour du dernier album. Pas passionnant, pas inaudible non plus, le truc tu te dis pourquoi pas.
Mais qu'est-ce que je suis allé foutre ds cette galère?!!!?

Tout simplement pour mes chouchous!!! La première partie Twin Atlantic!!!
Sauf que.
La grande bamboula devait commencer à 19h.
Suis arrivée à 19h10 (à cause des handballeurs et de leur prolongation de finale de merde), c'est à dire à l'avant-dernière chanson. Merci les gars!
Quel ne fut pas ma surprise par ailleurs, de voir un chanteur totalement différent. Tellement différent que j'étais vexée de constater qu'ils avaient viré le "pti gentil". (M'ont pas prévenue???!!!) Sur scène y avait un espèce de pti connard qui se la pétait à mort, qui chantait faux, qui crachait en l'air en disant "sorry j'ai mal à la gorge parce-que j'ai sucé trop de bites".
Ok super.
Dégoutée j'étais, j'arrivais pas à en croire mes yeux.
Et puis après maintes recherches (vive les smart phones intelligents), force est de constater que c'était bien le même chanteur.
O desespoir.
Tout ça parce-que j'avais raison, parce qu'ils sont bons, un manager a du les choper en leur disant "fini les conneries, vous faites du rock les gars, alors on arrête d'être gentils, faut mettre un jean slim et un tshirt moulant violet avec un grand col V, des tatouages sur vos bras, les moches barbus vous coupez vos cheveux moches ...
Et prends un peu de coke sammy ca te détendra.
"

Toute tourneboulée que j'étais, et très mal placée, j'ai même pas fait gaffe au nouvel album.
En gros le seul intérêt de mon déplacement un dimanche soir dans la nuit a été complètement anéanti...

Ensuite Neon Trees, alors là... GRAND moment: Cindy Sanders à la batterie, Elton John blond platine à la guitare, et un chanteur à crête.
Boooon...
(ah on me dit qu'il y a un bassiste aussi, mais je ne l'ai jamais vu... Ptêtre une seconde, tout boudiné dans sa veste. Ils sont toujours gros les bassistes.)
Ils ont commencé à jouer, première note, et le punk a jeté soudain très haut sa jambe, digne de la plus belle figure d'aérobic de Véro et Davina. (En portant un jean aussi serré je dis chapeau.) Malheureusement ils ont du passer plus de temps dans les magasins à travailler leur look qu'à bosser leurs compos, parce-que c'était nuuul!
Limite supplice.

Je commençais à bien me faire chier, alors je suis allée chercher une 2e bière au bar, pour voir le sosie de Christophe Maé.
(qui de face ne lui ressemblait absolument pas évidement).

Ensuite les anciens de Blink sont venus. (ya pas à dire leur nom de chewing gum est assez ridicule). Y avait du matos, du moyen, du spot. On rigole pas en Amérique.
Tellement qu'on n'a jamais vu leurs gueules, que des ombres noires. Vive le show.
Sinon côté musique faut avouer que c'est carrément naze, c'est tout le temps la même chose, toujours la même intro, toujours le même riff, et les trois notes de synthé pourri... Non mais la Terre a tourné depuis 1999 mec!

N'y tenant plus, je lui ai chuchoté crié dans l'oreille qu'on pourrait aller boire une "bonne" bière au Carolus.
Il était ravi (tant que ça se mange ou ça se boit hein...)
Partis après même pas 3 chansons.
Voilà.
Une bonne soirée de merde!