vendredi 31 juillet 2009


Dimanche. Concon et Coconne s'en vont joyeux se "promener" dans le 5e arrondissement.
Concon et Coconne ne veulent pas prendre le métro qui pue, décident de profiter de ce beau temps, marcher un peu, et même de prendre le bus.
Arrivés à Gare de lyon, surprise: pas de bus -> trafic interrompu pour cause de manifestation. Mais qui peut bien manifester un dimanche? se demandent-ils tout naïfs.
Toujours courageux face à l'adversité, ils reprennent la route, et traverseront le pont à pieds. Sauf que.
Arrivés sur le pont, Concon et Coconne se retrouvent bloqués, par des barrières, au milieu d'une foule. Avec des gens populaires.
Oh mais?? Mais que se passe-t-il??? demande-t-elle, étonnée de ne pas pouvoir poursuivre l'itinéraire de sa feuille de route mentale.
Mais? Mais qu'est-ce qui se passe????? lui rétorque-il, toujours très dégourdi face à l'inconnu.
Concon et Coconne voient alors débouler à grande vitesse (sérieux ça roulait super vite) des voitures toutes plus moches les unes que les autres, Michelin, Cochonou, Caisse d'Epargne (et son écureuil tout moisi), RMC et d'autres marques encore.
Concon et Coconne ouvrent leurs yeux bien ronds, aaaaaaaaah mais ouiiiiiiiiii, c'est la caravane du Tour de France!!!!!!!!
C'est donc ça. Franchement, ça a l'air ENCORE PLUS BEAUF en vrai qu'à la télé c'est dire... Pas la peine d'imaginer dans les montagnes.
Se sentant comme oppressés par tant de... vide et une surtout une grosse bouffée de désintérêt le plus total pour cet événement, ils demandent au gentil crs posté là, si y aurait pas moyen de traverser, allez m'sieu steuplé.
Ah non. C'est pas annoncé.
Ah.
Bon. (apparemment, le valeureux qui a voulu braver les interdits quelques mètres plus loin en traversant QUAND MEME, et qui s'est méchamment fait plaquer au sol et écraser le vtt par 5 crs, regrette sûrement ce malentendu.)
Concon et Coconne repartent donc, un peu dépités, rebroussent chemin pour finalement la solution qui dépanne toujours: le métro qui pue.
Une fois arrivés dans ce merveilleux 5e arrondissement où il n'y a RIEN, Concon et Coconne continuent leur rando pédestre, lorsque de nouveau (c'est un complot???) des flics bouchent la route. Ici non plus, pas de voitures, les boulevards sont dé-serts. Coconne se fait même la réflexion, c'est quoi ce délire, les vélos font quand même pas le tour de Paris???
Concon et Coconne apprendront plus tard, qu'ils passaient tout simplement dans le périmètre de sécurité du Val de Grâce, pile au moment où Sarko se prenait sa petite piqûre de glucides après sa crise d'hypoglycémie.
En ce dimanche, Concon et Coconne ont bien su choisir leur itinéraire ya pas à dire.

Mercredi, 00h30, Concon et Coconne se ramènent à Ménilmuche. Il reste encore pas mal de monde, mais il n'y a plus de musique apparemment. Pour cause, ils ont arrêté depuis 10min.
Pendant que dans une ambiance de folie, tout le monde s'éclatait sur la place au son des bandas, Concon et Coconne se faisaient un peu chier, coincés à une terrasse entre les autres, à Pernety... (ouich... Pernety... on n'a pas idée de se pointer aussi loin...), et un serveur bien lourd qui s'est pris pour notre copain.
Y a pas à dire, Concon et Coconne savent choisir leurs amis pour des soirées de folie.

mardi 28 juillet 2009


Oué p'tin chui chaude là.
Hyper motiv'.
Me suis réinscrite partout. (enfin j'ai plutôt "réactualisé ma situation")

Je réfléchis bien tous les jours, et je crois finalement que je préfère être dans une boite avec un chef chiant, des horaires nazes, des procédures et tout le tintouin.
Au moins ça permet d'avoir des conversations (inintéressantes certes) avec des collègues sympas (et masculins) (je ne dérogerai pas à MA règle), mais des conversations au moins.

D'ailleurs j'ai fait un "bilan de personnalité", qui me dit que j'ai des valeurs: loyauté, responsabilité de soi, indépendance, réflexion, logique, observation, curiosité, prévoyance, sécurité, liberté (...) vous êtes plus tournée vers les autres que sur vous-même. Votre volonté de les comprendre vous a amenée à développer un sens pointu de l'observation et un esprit d'analyse très poussé (...) vous appréciez la solitude, vous retrouver avec vous-même, pour prendre du recul, rêver, analyser vos observations du monde extérieur, vous protéger de l'intrusion des autres dans votre intimité (...) vous vous ennuyez rarement seule, au contraire c'est une façon de rassembler votre énergie (...) vous aimez vous sentir autonome aussi bien sur le plan financier qu'émotionnel (...) vous n'êtes pas très à l'aise avec le fait de montrer vos émotions aux autres, vous essayez de garder le contrôle, il vous arrive donc d'adopter une attitude neutre, un peu détachée (...) forte propension au doute, de vos choix, de vos émotions, de vous même (...) (oué bon ça fait 9 pages)
Si avec un tel potentiel ils se bousculent pas au portillon pour m'embaucher, c'est que vraiment la crise est passée par là.

(bon ok , il sonne un peu bidon ce test)

lundi 27 juillet 2009


- Et toi? T'écoutes comment?
- ... ???
- Bah la musique... T'écoutes toujours des mp3?... (petit ton dédaigneux)
- Euuuuh bah oué...
- Nan paske mÔa je suis sur Spotify t'vois... le streaming mec!... c'est comme ça qu'on écoute aujourd'hui, c'est fini les mp3!... (petit air hautain des plus détestable)


Des fois j'me dis heureusement que je vis avec lui,
ça crée comme une certaine intimité, sinon j'lui collerais bien 2 baffes.

samedi 25 juillet 2009


Ah ça, on peut dire que le retour de vacances a été plutôt compliqué.
Je ne les supporte plus. Je crois qu'ils sont irrécupérables. Finalement ça ne m'amuse pas.
Je veux une vraie société, une vraie structure, des vraies conditions de travail.
Tout est fait à l'arrache dans ce truc, et c'est pas mes méthodes.
Hier, on ne s'est pas adressé la parole de toute la journée. Ambiance super tendue.
Moi aussi, je sature. Tout comme son disque dur crashé.
Je vais voir un peu ce que donne ce fameux "pôle emploi".

jeudi 23 juillet 2009


Et puis t'as vu? LA rumeur...
Prince en concert secret...
J'étais au top... complètement sur le coup...
prête à filer devant la salle (pas si loin)
Mais c'est pas vrai finalement.
Tant pis hein.

(Tu vois que quand même... au moment où j'me r'mets à l'écouter... si c'est pas foufou ça...
Chui connectée, je ne vois pas d'autre explication.)

Aujourd'hui j'ai l'impression d'avoir rien foutu.
Pourtant j'ai sauvegardé, j'ai tenté d'allumer un ordi (45 min, on dirait qu'il ne marche plus trétré bien), j'ai défragmenté (5h après 7%, on dirait qu'il rame pas mal....), j'ai supporté les cris d'un bébé (là ça commence à me fatiguer sévère de me taper la mioche tous les jours) (en fait nan, c'est la mère, dont le cerveau a complètement fondu, qui me fatigue je crois) (j'ai une botte secrète, pour l'instant je râle toute seule dans mon coin, mais quand je serai à bout, et que je voudrai me barrer, je m'en prendrai à la fille du chef, je parlerai mal à la femme du chef, comme ça je me ferai virer... hin hin y en a lin d'dans...)
Mine de rien, ça fait passer la journée.

lundi 20 juillet 2009


Voilà... voilà...
J'ai carrément été enlevée en plein postage pour?...
Un brainstorming nocturne, évaluation, notage d'idées de potentiels futurs jeux vidéos.

Bref quoi?
J'en étais où?
Ah oui, Le tour du monde en 80 jours. A voir absolument.
Cette pièce tourne depuis 3 ans (ptêtre même plus) et pourtant... les mecs s'éclatent toujours autant sur scène.
C'est drôle mais ça reste fin, c'est très dynamique, mais c'est pas saoulant, les comédiens sont bons, et c'est très sympa.
Et c'est au Café de la Gare ("historique").

Par contre la Bute aux cailles, c'est pourri comme spot avouons-le.

dimanche 19 juillet 2009


J'appréhende un peu pour demain.
J'ai des trucs que j'avais prévues sur ma liste "vacances", que j'ai pas fait. Je ne peux donc pas retourner travailler...

J'ai vu l'expo Graffitis à la fondation Cartier.
...
Moué bof. Mis à part le reportage sur les "Pixadores de Sao Paulo" TRES intéressant et bien fait, je ne sais pas si ça a sa place dans une galerie en fait.
"Street art".
Street = rue....

Bref,

jeudi 16 juillet 2009


Le problème avec les vacances, c'est que ça te fait bien réaliser que :
- ya pleins de choses d'autres mieux à faire que de juste partir bosser tous les matins, et rentrer fatiguée et énervée le soir.
- ya pleins de choses tout court à faire dans cette ville
- tu te remettrais bien à glander à temps plein, plutôt que d'occuper ton cerveau à des problèmes dont tu te fous complètement dans le fond
- ta peau n'est finalement pas très tolérante au soleil (2h à peine et il m'appelle Capitaine Krabs...)
- une semaine de break c'est pas assez

J'ai fait l'expo martin Parr. Un peu déçue en fait. (pourtant j'ai suivi le groupe qui faisait la visite commentée, pour avoir bien toutes les explications de la prof) (mais sa voix m'énervait un peu, alors j'ai accéléré)
En gros, l'expo, c'est sa collec'.
Et personnellement, je ne suis pas très collec.
("Pour la première fois sont exposés non seulement son extraordinaire collection de livres de photographies et d’épreuves d’auteurs britanniques ou internationaux, mais aussi un grand nombre d’objets ou de curiosités collant au plus près de l’actualité politique ou sociale (...) ou reflétant l’absurdité et la vacuité de notre société de consommation(...)" Ah c'est marqué pardon, j'aurais du me renseigner...)
Le seul truc intéressant, c'est les quelques photos un peu plus comment dire, *témoignage social*.
Pendant plus de trente années, Martin Parr a réalisé un vaste travail documentaire sur la société occidentale, principalement en Grande-Bretagne, son pays d’origine. Mais il s’est aussi intéressé aux phénomènes de la mondialisation tels que le tourisme de masse, les comportements consuméristes ou le soi-disant temps libre. Son travail est aujourd’hui considéré comme une satire de la vie contemporaine démasquant le grotesque dans le banal.
Oué enfin bof quand même. 30 ans pour sortir 15 photos... C'est pas non plus renversant.

Tout à l'heure ya eu le gros orage.
Carrément des grelons dans la gueule.
Qui ont méchamment agressé mon basilic.
J'ai trop chaud.

Les avions ok, on les a vus, mais le feu d'artifice, la tour effeil ça a donné quoi?
QUE DALLE OUE !! Elle avait pas précisé qu'il y avait les cheminées de l'immeuble d'en face qui cachaient tout!
Donc, c'était foireux, donc on est redescendus jouer à guitar hero (ça sent pas bon chez eux en plus).

L'autre soir je suis rentrée sous la pluie.
Toutes les émotions me sont passées dessus.
J'étais un peu triste. De le laisser.
Un peu énervée aussi. Excitée.
Frustrée aussi.
Donc en colère contre moi.
Emue de l'avoir revue.
Toute troublée.
Je crois surtout que j'étais juste bourrée.
Le pire dans l'histoire c'est que j'y pense tout le temps.
Quand je marche dans la ville (ça ferait un bon titre de chanson ça) (je vais appeler Michel Berger), c'est à dire tous les jours (comment se déplacer autrement?), je vois tous les endroits où on a été. C'est pas si bon de le revoir finalement, parce que je mets un sacré bout de temps à m'en défaire.

mercredi 15 juillet 2009


Ils sont partis en nous laissant les clés "pour le feudartifice du 14 juillet".
Donc dès 10h j'ai sauté dans un jean (we never know, si je croise quelqu'un...), j'ai pris mes céréales et mon thé sous le bras, et je suis montée voir les avions.
Beaucoup moins impressionnant au final. Certes, je suis en bout de course, mais de là-haut ça parait vachement plus petit en fait. En plus j'avais oublié mon bouquet tricolore (qu'on m'a donné chez "bijoux brigitte". Ah bravo la patriote.)

Sinon, vu que je peux regarder l'amour est dans le pré sur M6 replay, j'ai dit banco pour le pti concert de bar du lundi soir.
Jonah Matranga quand même. Le mec qui a eu je ne sais combien de groupes, qui aurait pu exploser mais qui est finalement resté dans son pti trip solo.
Attablée devant une pinte, qui que vla, en short et claquettes, sa guitare sur le dos, le Jonah à la cool.
45 min plus tard (pour bancher un micro et une guitare??? bah didon...), une fois qu'on a eu l'autorisation de descendre à la cave, je me retrouve avec 20 personnes, déjà là, bien malines car toutes assises. Et toi tu te retrouves au fond debout. Bon c'est pas trop ça le problème, c'est que pendant les 20 minutes suivantes, d'autres personnes sont descendues pour le "concert". Sauf que... y avait absolument PAS LA PLACE. Les uns sur les autres, j'ai pas trouvé que c'étaient les meilleures conditions pour écouter de la musique. Une cave bondée, tu te doutes bien que c'est devenu, très vite irrespirable.
Donc voilà... Je me suis cassée. Un poil excédée. En plus j'étais complètement bourrée.
Désolée Jo mais c'était juste pas possible. Même pas la place de bouger le coude pour boire tranquillement.
Dommage parce-que le mec en première partie,(Iamani) était plutot cool et y chantait pas mal bien. Mais surtout il parlait doucement et diffusait une bonne vibe. Genre je me serais bien assise dans l'herbe pour l'écouter (mais en vrai j'étais debout dans une cave pourrite).
Pas entendu Jonah donc. Je dois avouer (et comme la dernière fois), y a un espèce de fan club *on est tous amis du chanteur*, qui me perturbe un peu. Les entendre chantonner avec lui tous béa devant, ça me fait plus penser à une secte...

Mais faudra quand même que les mecs du Chat noir m'explique un truc: pourquoi vendre plus de places que la capacité de la salle cave???

Bilan du congénère: c'est mieux d'aller le voir à Metz au moins là-bas il devait y avoir personne...
(ah bravo! belle mentalité! Nan mais oui, allons-y! Dénigrez la province pendant que vous y êtes!)

lundi 13 juillet 2009


Maintenant que le king a trepassé, je me tourne vers l'autre. Je m'fais toute la disco de Prince, ou Love symbol, ou Jean-Francis comme tu préfères.
Et je marche dans la rue en claquant des doigts.
La puissance de la funk mec!!!!!
Et des fois je rigole en marchant, parce que les cuivres, so 80's....
D'un côté ces mélodies qui sonnent bien ringard (ah si, les solos de guitare, les coups de synthé), mais d'un autre ya cette vibe qui te donne envie de danser, ce mélange des genres, à la limite de la schizophrénie plait énormément à mon côté gémeaux.
J'espère juste qu'il va pas claquer dans 2 mois...

dimanche 12 juillet 2009


ça n'a pas manqué. J'étais complètement flippée en partant.
Je me suis bien préparée, coiffée, maquillée, le décolleté qui faut à ce genre de rdv (ni trop, ni trop peu) (ne pas trop provoquer on ne sait jamais) (c'est pas comme s'il connaissait pas) (juste rappeler le bon vieux temps)
ça m'a fait bien plaisir de revoir sa ptite gueule.
Comme d'habitude il m'a allumée. Graaaaave. J'ai tenu le cap. J'ai serré les dents j'peux te le dire. Ne pas fauter, ne pas craquer. J'en fais un défi personnel.
Jusqu'à ce que la situation s'inverse et qu'il n'ose plus. Je voulais aller écouter de la musique chez lui. Son nouveau. Maintenant que sa "situation" a changé.
Je ne sais pas ce qui me pousse à toujours le retrouver. On est vraiment à la cool tous les deux, en accord sur pleins de choses. On est beaux (c'est important), drôles (tellement), intelligents (ce qui ne gâche rien), second degré (auto dérision = bon esprit), on se fout de la gueule de tous les gens qui passent (quel bonheur de retrouver ne serait-ce que quelques heures mon vieil instinct perdu...), on n'aime pas la même musique, on lit pas vraiment la même chose (il est trop tordu), je le booste un peu, il me calme.
Je retrouve chez lui des trucs (a few), que j'ai déjà chez mon mec, alors pourquoi ?
Jouer avec le feu? Me rassurer que je peux encore séduire et être séduite? Vérifier que je suis heureuse chez moi et que j'ai pas envie d'aller voir ailleurs? (oué enfin pour ce test c'est pas trop la meilleure méthode)
Ya une putain d'attirance qu'on ne peut pas nier. Juste la contrôler, ou y résister.
Il faut se revoir plus souvent. On est amis qu'il a dit. Après des cocktails pas mal dosés.
il m'a dit que j'avais la même odeur depuis toutes ces années. (3)
On se parle plus, ya de la pleine confidence. Moi non, mais lui oui. On vit les même choses un peu.
Je ne saurais pas expliquer, ça me fait du bien de le voir. Vraiment.
Il était là avant après tout.
On a simplement de très bons souvenirs en commun, qu'aucun des deux n'a oublié, et ne veut surtout pas.
j'ai touché son bras un peu. sa main aussi.
j'ai bien regardé son profil, son nez, sa bouche. Et puis ses yeux, son regard perçant quand il parle un peu sérieusement.
on est amis à jeun, on discute. On peut etre beaucoup plus aussi.
J'aurais voulu être plus tendre, mais j'arrive pas des masses.
L'amitié garçon/fille ça peut pas exister c'est ça?
On s'est tournés autour encore un peu, jusqu'à la dernière minute, jusqu'à que je n'en puisse plus et que je décide d'y aller, (parce qu'on va pas rester devant ce plan toute la nuit hein), chacun à un bout du quai, pour ne pas avoir à se regarder comme des connards.
Comme toujours, on prend le même métro, mais chacun dans un sens opposé.
C'est un beau symbole finalement de ce qu'on fait, de ce qu'on est.
On se croise, on se retrouve.
Putain on s'est pas rencontrés au bon moment.

samedi 11 juillet 2009


Hier j'avais plein de trucs à faire.
Sauf qu'hier (en plus de mardi) j'ai passé tout l'après-m' avec bébé n°5. Heureusement que c'est la progéniture du chef, d'une ça le calme ce qui est toujours ça de pris, et deux, il peut difficilement me reprocher de m'y intéresser.
Sauf que dans un bureau, je suis contre l'introduction d'un bébé. Je tiens déjà pas sur la même activité plus de 30 min alors là.... mais lààà... ça aide pas des masses à la concentration.
ça fait du bruit en permanence ces trucs, c'est un peu pénible à la longue. ça peut te faire toutes les imitations, une porte qui grince, un bébé chat, un rot, un prout, un sourire, ça fait tellement de trucs différent à la minute que c'est captivant. Alors ton dossier urgent à transmettre (à l'autre connard qui part en vacances et qui l'exige) il passe un peu après.

Faisant partie des dernières à pas y être passé, ça commence... Les questions "et toi? c'est pour quand?"... Et puis ça a démarré aussi du côté de la belle mère... Je souris, parce que bon, mais ma main dans ta gueule ça peut être pour tout de suite si tu veux. J'emmerde les gens avec mes questions? Non, alors, hein, bon.
Je leur reproche d'être complètement soumis à cette machine à caca? Je leur demande s'ils se rappellent de leur vie personnelle? Je leur demande à quand remonte la dernière fois qu'ils sont sortis au resto? Un ciné? Un théatre? Une expo? Un concert? Se bourrer la gueule et bien se marrer pendant une nuit?

L'autre veut avancer notre entrevue.
Avec plaisir cher ami.

jeudi 9 juillet 2009


Moi aussi ça me fout les boules!

Je me change un peu les idées, parce que je suis très énervée (faire du boulot en urgence pour qu'un pauv' gars puisse partir en vacances en se faisant bien voir...) (J'vais lui casser la gueule).

Attention *monsieur le président directeur général d'Orange* (x7)... toute cette "prostétation" (2'32) des bloggeurs de la communauté d'orange (x6)... il faut faire quelque chose ou ça va finir comme en Iran...

C'est bon, je me suis octroyée des vacances.
Auto-autorisée à ne pas travailler pendant.... 4 jours. Wahou hein.
Je me suis accordée parce qu'évidement en posant la question, je n'ai pas eu de réponse. Le mots "congés", "vacances", "repos" étant un vocabulaire totalement inconnu ici. Je crois qu'il ne sait pas que ce concept existe. Je ne sais pas si je dois lui dire qu'on ne vit pas en Chine. Qu'il y a des lois pour rien foutre. Et que pour mémoire je suis au 35h... Et que des fois même on paye les heures sup'.....

Comme j'en ai bien ras le bol là, que c'est tous des gros connards qui claquent des doigts et que je suis à la botte de personne (mon pote), bah ils attendront mon retour. J'ai même pas envie de faire l'effort.

Mais surtout là tout de suite, je me demande: si je me mettais à travailler 24h/24, vu la quantité de boulot qui est gentiment entassée sur mon bureau, dans de mignonnes petites pochettes en papier multicolores, j'ai de quoi tenir pendant combien de temps exactement?

samedi 4 juillet 2009


Mon quartier il est bien, y a tout. Tellement que je le quitte plus, j'y dors, j'y sors, je fais toutes sortes de courses, pas besoin d'aller ailleurs. Déjà qu'après le périph' pour moi c'est l'étranger, mais là je me suis renfermée sur un arrondissement.
Hors de paris ça devient la fin de la galaxie...
C'est sympa. Sauf que.
Tous les samedis... je dis bien tous... ya un défilé.
Là en ce moment c'est un carnaval caraïbes mes couilles. Cheap à souhait.
Moi et la samba déjà on est pas très copines, mais là ils me cassent bien la tête avec leurs tam tam et leurs sifflets. En plus leurs costumes bariolés en papier crépon sont ridiculous et moches. Nan mais ça va durer encore longtemps??????

La semaine dernière c'était les teuffeurs (pas nombreux, mais déjà plus intéressants, pour une fois qu'on peut écouter de la vraie techno)
Et puis ya la brocante aussi. Et puis ya les manifs. Et puis...

Tout ça pour dire qu'en bonne connasse de travailleuse que je suis, j'ai que 2 jours par semaine pour me reposer tu vois.
Donc allez faire la fiesta partout où vous voulez, mais juste là où j'entends pas.
Si on me laisse plus que le dimanche pour dormir... je pète un plomb.

vendredi 3 juillet 2009


Aujourd'hui, en arrivant à 10h (oué c'est fini ma crise *j'arrive tôt pour partir tôt*, parce qu'en vrai, je ne pars pas "tôt", et je finis par bosser 2 fois plus, donc ça va bien la pigeonne. Mon contrat n'est pas un 100h / semaine non plus...)
(en plus avec la chaleur (je t'ai dit, un vrai hammam ce truc), je suis crevée, j'en ai marre, j'ai plus envie c'est tout)
donc j'arrive, je me pose tranquillement, je commence mes petites affaires...
et psssscchhhhh
de l'eau
qui coule partout.
En plus de chez moi, au boulot aussi. C'est quoi ces crises de fuites? C'est dans mon karma?
Vraiment merci, c'était bien le jour, pour ces conneries!
Le plombier est vite arrivé (forcément ça aide, on a des contacts) (d'ailleurs je connais une très bonne entreprise de stores.......)
Un jeune, cool, mais... en bon plombier... le déo c'est pas dans sa boite à outils.
Je vais mettre un peu ma bougie parfumée hein.

(ça doit être une punition, de toutes les méchancetés que j'ai fait dans mes vies antérieures. Parce qu'EN PLUS de ça, ya la belle-mère qui débarque pour la semaine... J'ai réussi à l'éviter les 2 dernières fois. Là, je commence à être à court d'excuses.
La roue tourne mon gars.)

mercredi 1 juillet 2009


Hier, je ne sais pourquoi, je me suis infligée un aller retour à montparnasse (= un métro à 42° environ)
pour... je me demande encore.
Une pièce de théâtre apparemment. (Pièce détachée)

Le pire dans ces cas là, je ne sais pas si c'est:
- la pièce de boulevard de merde,
- les acteurs bien lourds qui rament à mort pour faire croire que c'est drôle (ou alors ils sont juste mauvais)
- être assis au milieu, sans aucune possibilité de fuite en douce
- être assis au milieu, face à face, eyes to eyes avec les comédiens au moment du salut et que t'es bien obligée d'applaudir sous leurs nez (mais tu n'en penses pas moins)
- les spectateurs autour, en particulier la petite connasse devant qui se croyait dans son salon avec sa copine, à faire des commentaires/répéter chaque réplique (oh tu sais, ça vole pas bien haut, tout le monde avait compris la 1erre fois), qui s'esclaffe pour un rien, bref la fille vraiment dedans.
et là t'es triste, pour elle, et pour les abrutis sur scène.

Tu sors, tu prends ton métro à 50°, tu rentres chez toi et tu vas te coucher.

J'aurais presque préféré faire un Uno tiens.

C'est par des températures pareilles que tu te dis...
finalement c'est un bon plan de travailler à la poissonnerie.

Toutes les filles en jupes. Des robes aussi. Des plus classes que d'autres. Malheureusement pas la majorité.
Et les mecs qui matent comme des tarés. C'est pas la discrétion qui les étouffent n'est-ce pas.
Surtout quand on voit sur quoi s'arrêtent des fois... ça déçoit.
C'est l'été, c'est des tenues plus ou moins regardables.
c'est de la peau à l'air.
c'est de boutons dans le dos à porter de vue.
c'est des doigts de pieds en fête.
c'est des orteils poilus, des ongles noirs ou trop long (garçons et filles, égalité totale)
c'est du partage de transpi
c'est rien que du bonheur la vie en société.

Il fait 32 ° dans mon bureau, j'ai l'impression d'être une bouchée vapeur dans son pti panier.
Profitant de l'ambiance cool, j'ai dis halte là. Je me suis cassée. Je me pointe à 8h (du matin oui = exploit total), et je pars quand c'est plus tenable.
Je fais ma journée, mais évidement je rentre "bosser" chez moi.
Pour la gloire.
Faire ses tableaux à l'ombre et en culotte c'est quand même plus sympa.


Ah oui, et pis l'autre m'a rappelée.
Pour un mojito.
après tout ce temps...
On s'en tient toujours à nos 2 entretiens annuels, je trouve ça correct.
Évidement caler désormais nos agendas c'est une autre histoire.
ça me fait du bien au moral, retrouver la bonne époque.
quand j'étais jeune et libre.
Je sais très bien comment ça va se passer. Pour l'instant je suis impatiente.
Ensuite j'aurais presque oubliée.
Après je serai stressée.
2h avant j'aurai le trac.
Et après je serai un peu déçue. (ou frustrée c'est selon)

Tu sais pourquoi Jackson c'est *vieux*?
Parce que dans l'intro de black or white, on entend un lecteur de cassettes.
Nan mais un lecteur K7!!!!
J'entends déjà bébé n°5 (âgée de même pas 2 mois) qui me demandera quand elle saura parler, si j'ai connu les dinosaures.