Ca fait 1 an maintenant.

J'appréhendais ce "déjeuner de Noël" corporate. (comme tous les événements de ce type).

L'avantage de bosser avec des collègues qui ont 10 ans de boite c'est que tu entends les histoires des années précédentes... Et franchement c'était pas très encourageant...

Ouiiii c'est boooon, c'était pas si terrible. Evidement, je n'étais pas assise à côté de mon copain, voire carrément à l'opposé, mais au moins j'étais pas à côté des relous.

L'ambiance était plutôt détendue et conviviale. Rien à signaler de particulier (ils ont mangé de la tête de veau) (super noël).

Ils ont rempli mon verre avec du vin en permanence, je suis sortie de table complètement saoule. Mais libérée à 15h de toute obligation professionnelle, j'ai pu cuver tranquillement chez moi.

Bon allez j'me casse "à l'étranger".

Salut.

'tain chui mal.

1 samedi soir à oberkampf, des bières au comptoir, faire la fermeture du bar... je regarde dans la rue et je me sens vieille.

Le lendemain, j'suis malade comme un chien.

Putain chui finie.

(le problème c'est quand il rentre de sa soirée, tout bourré, et que je suis gaulée avec la Compagnie Créole à fond. Epic fail mutuel.)

Ya des gens qui ont droit à une soirée pour la fin du projet, une soirée pour Noël (au Cirque d'hiver... es'cusez du peu...), une autre soirée de Noël de leur ex boite, une flopée de goodies tous les 3 mois (je ne sais plus quoi faire des carnets, stylos, sac, mug, badges, chocolats, auto collants, figurines...)

Et y'a les autres, ceux qui n'auront pas une soirée, pas un diner, pas même un déjeuner de Noël avec les collègues, et qui font donc une soirée toute seule en dansant sur du britney spears. (et bien d'autres pépites encore) (ophélie winter mais chut).

C'est pas juste moi j'dis.

(le seul compliment qu'elle réussi à avoir aujourd'hui c'est "di'don tu l'as impressionné hier!..." (le comptable pour le bilan annuel...)

(WaHou) (génial)

(faut qu'il fasse gaffe mon chef dingo, c'est la 2e fois cette année qu'il me fait un compliment/dit un truc positif. C'est sûr que parti comme ça, je suis pas prête d'avoir des chocolats...)

Vendredi, j'avais mal à la gorge. ça a empiré tout au long de la journée, pour se terminer, par un TRES TRES mal à la gorge. Mais j'ai quand même bu le (les) verres de vin du vendredi soir

au boulot. (je me suis dit que ça ferait l'effet grog, pour désinfecter tout ça)

(pas du tout).

Samedi, j'ai eu de la fièvre et ai failli décéder une dizaine de fois.

Dimanche n'a tout simplement pas existé. En 48h de week end, j'en ai dormi une vingtaine. J'ai cependant pu puiser dans mes dernières forces pour jouer à Professeur Layton, entre 2 fervex et courbatures.

Lundi, j'avais donc, fortement lié à mon week end palpitant, une plutôt sale tronche, que je n'ai, malgré mes efforts ardus, apparemment pas pu cacher, rapport aux gentilles remarques de tout le monde, (qui font toujours chaud au coeur dans ces moments là...) "houlààà ça va pas fort toi ce matin..." (en effet, et je t'emmerde).

Mardi, j'ai cru mourir de nouveau, le travail n'étant pas compatible avec mon état fiévreux. J'ai acheté de l'Humex. J'ai ensuite lu la notice et me suis demandée si c'était une bonne idée. ("ne pas en prendre en cas d'écoulement nasal purulent, ne pas le prendre en cas de dépression")

("Humex ça agit sur l'humeur, sinon ils auraient juste appelé ça Rhumex"...) (c'est pas faux).

Mercredi, j'ai réussi à sortir un pied du marécage ("ooooh mon petit sac de morve"...) dans lequel je m'embourbais depuis 4 jours.

Jeudi, ça allait mieux, j'ai joué à Rayman Origins (pas mal du tout).

Vendredi, ça allait vachement mieux. Tellement que c'est moi qui ai remonté le moral de tous ces plaignants qui me gavent au boulot. ça ne me ressemble tellement pas, Humex agit donc bien sur l'humeur.

Samedi, je suis allée voir un spectacle entre amis (stand up new york style) (avec Jean Edouard, celui de feu Loana en DJ de restaurant) (le pauvre, il est catastrophique).

Dimanche, j'ai failli faire ma dernière BA familiale de l'année, vu que je ne serai pas là à Noël (yes yes YEEEESSS!!!!), mais en fait non, j'ai dormi. Encore.

Je me demande si je suis toujours vivante finalement.

C'est quand même très dur de bosser avec des gens nazes, les entendre se plaindre de ne pas être appréciés à leur juste valeur (qui tourne autour de zéro), parce que finalement c'est vrai qu'avec le temps t'as bien vu qu'ils étaient mauvais, et tout ça sans pouvoir leur dire franchement "oooh c'est bon arrête ton numéro de persecutée Machine, ton boulot c'est de la merde, alors viens pas faire l'étonnée...." (non tu ne peux pas dire ça aux gens ouvertement...), quand pour toi ça va quand même pas si mal, aucun problème à signaler. Ton travail et toi ont l'air d'être plutôt appréciés, et par le "patronat" et par les autres...

Quand en plus ils viennent me voir pour me demander de corriger leurs "devoirs" alors là... c'est le pied.

Vendredi je suis allée voir Johnny Foreigner à l'International.

Mais siiiii tu sais mes pti chouchous.

Et bah malgré les conditions, malgré le matos, malgré la gratuité, ce fut carrément une grosse claque, un bien meilleur concert que les précédents!...

Malgré les propositions réitérées, je n'étais jamais venu à l'international. LE bar pour faire la fête à ce qu'il parait. Le type de bar que je déteste, où tout est dégueu, où c'est limite fait exprès, où tu t'accoudes pas parce que tu risques de rester collé aux restes de mojito de la semaine dernière...

Mais la cave à concerts est plutôt bien foutue j'admets.

En preum's: Pharaohs.

Des anglais, rien d'étonnant. Des coiffures à mèches très travaillées, des tshirt à la mode, et des skinny mais alors super skinny jeans (ils pouvaient à peine bouger les pauvres...)

Côté musique, le set était pas si mal avec le recul, en total crescendo. Premier titre, t'as un peu peur, le mec chante faux, la mélodie est chiante. 2e titre, c'est un peu plus tordu, y a de la trouvaille, tu tends une oreille. 3e titre, encore plus de trouvaille, tu commences à bouger du genou. 4e titre ça devient bon. Et le 5e titre, ah mince c'est fini. Au début tu disais "parfaitement oubliable", mais à la fin, je dis "potentiel à travailler".

(et quand on a une chanson qui dit "i have a chaude pisse, I haaave a chaude piiiiiisse..." moi ça me plait)

En deuz': Screaming Maldini.

Eux ils sont pas nouveaux sur le marché. Mais ya une fille au chant, avec un xylophone, et perso j'ai beaucoup de mal. Le genre de fille qui prend l'air habité, en levant les yeux au ciel, et en faisant cling cling sur son xylo récupéré dans je ne sais quelle brocante moisie du "nord de l'angleterre". Et qui, en plus !!!, a une bonne grosse tête d'anglaise, donc ça m'achève un peu. Heureusement ya un mec qui joue de la trompette, en alternant avec un petit tambourin, ça me redonne donc un peu de joie dans le coeur. Et puis on s'est dit qu'il faudrait offrir au chanteur un "retiens lunettes, comme les joueurs de basket" parce qu'il passe son temps à lâcher sa guitare pour remonter ses lunettes sur son nez, ce qui, pour un lead guitariste, n'est pas très pratique. (mais a un sacré pouvoir comique).

Côté musique, oué oué, c'est joli, c'est mélodique, j'ai découvert à la fin, que caché derrière le poteau ils avaient aussi un mec synthé. C'est pro mais pas trop ma tasse de thé.

Moi t'façon, j'étais venu dans un but bien précis.

Voir ceux en troize: Les Johnny.

Là, forcément, il est tard, le bar est plein à craquer là-haut, en bas c'est pire que tout. Je suis coincée contre un poteau, avec pleins de têtes devant moi. La scène est à même pas 3m de moi, et pourtant je ne vois absolument rien. Je tiendrais dans ces conditions environ 10 min. Faudrait voir à pas déconner hein. (se reporter aux arguments précédemment évoqués, l'âge, ça fait 3 heures que je suis debout à attendre, et devoir choisir entre respirer ou danser...) Dans un très élégant pas chassé latéral, je me déporte donc sur l'arrière, là où les gens qui n'en ont rien à foutre se calent en attendant que ça passe. ça aussi d'ailleurs faudra qu'on m'explique, pourquoi des gens viennent à un concert, un lieu souvent exigu, et TRES bruyant, pour "discuter avec leurs amis". Ne se disent-ils pas qu'il serait éventuellement plus confortable de trouver un endroit complètement opposé histoire de converser dans de meilleures conditions, et juste s'entendre?... (le gens sont cons).

J'me suis donc concentrée et fait le vide en moi même, pour essayer d'apprécier la musique de mes chouchous, en tentant de faire abstraction des connards sus décrits, et du relou qui est venu me parler et danser à côté de moi... (dégAAAge putAAAin!!!)

Leur 3e album est pas mal (même si un peu mou à mon goût. Plus de balades quoi). Ils ont vachement progressé par rapport à la dernière, et l'avant dernière fois. J'ai adoré la première chanson a capella, pour tenter de faire taire les gens... qui naturellement ne fonctionne pas du tout, mais y avait de l'idée. Ils se sont calmés, c'est un peu moins bordélique (dommage peut-être), ils ont eu à la fin, comme à chaque fois, des problèmes de micro (à se demander à force, si c'est pas fait exprès...) mais putain ce que c'était bon. Ils méritent décidément une vraie salle, une vraie scène!!!

Votez pour eux tapez 2!

Mercredi je suis allée voir Yuksek au Trianon.

L'équation était simple: je voulais absolument retourner au Trianon + j'ai bien aimé le dernier album de Yuky => concert.

C'était sans compter que la cible était un peu jeune pour moi, et que l'album, quoique jugé plat dans les écouteurs le matin, mais éventuellement "à potentiel en live", n'a pas vraiment eu la puissance escomptée => déception.

Première partie: About the girl qui fut tout de même un grand moment d'ennui. (j'ai décidé de ne plus mettre les liens quand c'est trop connu ou trop pourri le cas échéant). Sache le chère coralie, que c'est pas parce que tes copains sont trendy avec leurs moustaches, que tu joues de la musique synthé 80's que t'étais même pas née quand c'était la mode, que tu fais des mouvements aléatoires avec tes bras (en moins bien qu'Indochine en plus!), que tu vas intéresser qui que ce soit! Retourne à la fac va, et trouve toi un vrai métier! C'est pas la musique qui paiera ta retraite, j'peux te l'assurer.

Heureusement que je suis arrivée pendant le milieu fin de son set...

Bref, je trouve ma petite place, prêt de la table de mixage, c'est à dire ni trop devant, ni trop derrière, ni trop sur les côtés. C'était bien sûr sans compter les éternels relous qui viennent devant toi, dans un espace de 0,6 m2. Y a pas de place? Pas grave, eux apparement ça les dérange pas de s'entasser à 5. Sauf que moi, quand je dois choisir entre rester sur la jambe droite OU la jambe gauche, ou décider entre respirer ou danser... Bah je ne peux pas. Donc je me casse au fond.

Allez salut les connards, si vous préférez rester entassés comme des poulets en batterie, moi ça m'arrange, j'ai plus de place! (Ah ah dans ta face la connasse qui a passé 3 chansons à me taper son casque de scoot dans les genoux!)
Au fond, où comme toujours, tu vois carrément mieux, et t'as de la place pour bouger, sur le refrain de la pub Peugeot (qui à mon goût est une chanson naze, mais qui a fait sauter, Ô tristes victimes des médias publicitaires, tous ces jeunes enfants aux oreilles encore trop vierges).

Tout ça pour dire que la salle affichait peut-être complet, mais pour un set electro c'étant bien mou du genou niveau ambiance. Yuky je ne te dis pas merci.

J'espère juste que j'ai pas raté l'unique occasion de passer un moment avec lui.

Vendredi soir, on était plus que tous les 2 au boulot, il m'a demandé si je voulais pas aller boire un coup. (mon collègue sur qui je fantasme à mort).

Je pouvais pas, je devais partir, j'avais concert. J'étais verte de devoir refuser.

Je sais pas ce que je lui trouve en plus, il a pas un physique à tomber, il a pas un caractère facile, limite chiant, j'aime bien bosser avec lui certes, mais comme avec un ou deux autres, (quoique non... à bien y regarder on bosse que tous les deux...)

Il a intérêt à me re-inviter!

ça me ferait pas saigner le coeur, mais ça va bien me faire fantasmer pendant quelques jours c'est sûr!

Mardi je suis allée voir Jamiroquai à Bercy.

Je n'ai jamais aimé Jamiroquai.

Même en 1995, quand il passait sur Fun radio.

Quand il a dit "salut les gars! merci d'être là après 20 ans..." tu dis ah oué quand même putain 20 ans que je subis...

Je me demande encore ce qui lui est passé par la tête quand il m'a dit fièrement "j'ai pris 4 places!"

Jusqu'à la dernière minute, je lui ai dit de trouver quelqu'un d'autre, que franchement, ça ne m'interressait ABSOLUMENT pas.

Comme la prévoyance et l'organisation n'est pas le fort des êtres masculins de cette terre, qui qui a été dans l'obligation de se taper un Bercy plein à craquer? Hein?

Oui, il faut savoir que Bercy était tout de même complet pour un groupe aussi hasbeen que Jamiroquai. Qui savait qu'ils viennent de sortir un album? Personne.

Qui l'a écouté? Encore personne. (soyons honnêtes...)
Evidement pour commencer, la première partie fut un total fiasco. Mr "Anoraak", DJ de son état, tendance "électro pouf". Tendance, bar/boite de jeunes blondes et de mecs à mèches en scooters. Donc pas du tout le style de musique à écouter assis à Bercy. Le pov' gars il a ptêtre tout donné, mais en tout cas, rien est arrivé, ça n'est jamais monté. Le bide total.
Donc là déjà, tu te demandes ce que tu fous là.

Et puis arrive l'autre farfadet, qui ne me donne rien de plus que le DJ d'avant.
Me suis jamais autant emmerdé à un concert. Et pourtant j'en ai vu des groupes miteux dans des salles miteuses. Mais tu peux pas imaginer la souffrance ultime d'être dans une énorme salle, avec un son pourri au possible, à écouter de la musique que tu n'aimes pas, et des chansons totalement inconnues (Cosmic girl et Deeper underground sont les 2 seuls titres que j'ai reconnu) entouré de gens qui dansent comme des foufous, en s'auto persuadant qu'ils s'éclatent... (sauf ma tribune, apparemment la plus morte de tout bercy... ça m'a pas aidé à m'impliquer)

Ce concert était tout simplement nul. C'était ni funk, ni roots, ni rien. C'était juste naze.

Mention spéciale tout de même aux musiciens de grande qualité. Mes quelques rares moments de frissons n'ont eu lieu que pendant les solos de basse ou de guitare. Parce que oui, même si c'était un peu de faux reggae, un peu de faux rock, un peu de fausse pop, y avait quelques vrais passages musicaux et ça, peu importe le style et l'endroit, ça fait toujours du bien par où ça passe. Ceci étant, ça n'excuse pas la longueur insupportable de chaque chanson, l'absence totale de charisme du Jay Kay, qui, si si ça se sent, n'en a absolument rien à foutre, et n'établit aucun lien avec le public = ennui mortel.

Heureusement qu'il y avait de la bière (hors de prix, limite honteux), et que j'étais assise. J'ai même pu m'assoupir un pti quart d'heure (entre 2 envies de pendaison avec mon écharpe...) Dormir à un concert faut quand même bien se faire chier.

Plus jamais tu m'entends? PLUS JAMAIS!!!!

Après 15 jours de douleurs lombaires de plus en plus aigües,
je suis enfin allée voir un ostéopathe.
Je ne pensais pas qu'il pouvait te toucher la chatte aussi franchement sans gêne aucune.
Parait que je devrais y retourner. Même s'il est jeune et plutôt agréable, et qu'il sent bon, c'est quand même TRES gênant de sentir un parfait inconnu, se coller à toi, et te triturer de partout (même médicalement).

A VOIR ABSOLUMENT !!!

C'est quand même plus sympa de se lever tôt pour gagner l'Angleterre en buvant dans une belle tasse...
(plutôt que de perdre de façon misérable face au Tonga)

Aujourd'hui j'ai cherché une standardiste (oué encore... c'est revenu...),
J'ai lu la définition de "résidentialisation" et "réhabilitation" (il était temps...),
j'ai nettoyé mon clavier (mais lettre par lettre avec une petite lingette).
Bref une vrai journée de ouf,
et malgré tout j'ai super mal à la tête.
J'espère que ça va aller, parce que ce soir c'est KOH LANTA!!!!

ça aura duré 4 jours.
La bonne humeur.
Léger quand même.

Le fou est tout le temps sur mon dos... je suis déjà épuisée...

C'est la première fois que je travaille dans un bureau qui ferme pour le vacances.
C'est la première fois que tous mes collègues partent en même temps, et donc ça fait plutôt bizarre de voir tout le monde rentrer en même temps, bronzé, souriant et de fort bonne humeur.

Combien de temps cela va durer?...

A chaque fois que je dois acheter un camembert (oui je "dois", parce que c'est pas trop un plaisir en soi), je me pose la question: coeur de lion ou président?
Je sais qu'il y en a un bien, et l'autre à fuir comme la peste, mais je ne me souviens jamais.
Et bien aujourd'hui je sais.
Vu l'ampleur du niveau olfactif de mon frigo, de ma cuisine, de mon appartement entier, et prêtre même de l'immeuble, je me souviendrai à vie que le Coeur de Lion c'est juste...
le MAL.

Aujourd'hui j'ai profité en beauté de mon dernier jour de vacances.
Finaliser mes marques de bronzage sous le soleil parisien, dans un petit jardinet coquet du 20e arrondissement. Bucolique n'est-il pas?
Sauf que.
Un centre aéré d'une trentaine de gamins, a decidé d'élire domicile derrière mon banc. Pendant que les filles, et les chochottes faisaient des dessins sous les arbres, une dizaine de garçons de 7 ans m'a hurlé dans les oreilles leurs pouvoirs ("j'ai la touuuuuute puissaaaaance!!!!"), qu'ils étaient superman ("non c'est moi, non c'est moi, non toi t'es le frère de superman..."), à coups de lancés de marron que je sentais arriver de plus en plus près de ma tête. Dingue ce que ça peut gueuler fort dans une si petite cage thoracique!
J'avais surtout l'impression d'un petit cheptel de bébés chiens qu'on lache en liberté.

Dans un second temps, les pensionnaires de la maison de retraite d'à côté se sont mis à sortir, un par un, au ralenti, tous plus ou moins séniles les uns que les autres, parce qu'apparemment ils étaient "convoqués dans le hall", comme leur a crié d'une manière si délicate, la sans doute directrice (rapport qu'elle portait pas de blouse contrairement aux autres, et qu'elle était vieille) (mais pas autant que ses clients), je me suis dit que j'avais décidément bien choisi ma petite sortie.

Un vrai moment de détente et de volupté mes vacances imposées. J'ai glandé, je suis allée au ciné, j'ai rencontré un gars qui m'a dit "qu'il était ok pour jouer au scrabble si je voulais", mais que moi pas du tout, je suis allée me promener en Alsace aussi, Strasbourg, la cathédrale, les petites maisons que t'as l'impression d'être au parc Astérix, le vin (je suis définitivement plus Bourgogne), les bretzels (d'ailleurs pour info on dit "une"), ma chute minable mais mémorable (après une bonne bouteille de Riesling dans le cornet, j'étais pas bourrée, mais...) (devant 3 mecs mignons en plus), tout ça tout ça.
J'ai encore pleins d'autres trucs à faire parce qu'évidement TOUT est fermé, puisque TOUT le monde part en vacances à cette période.
Mais dès lundi je retrouve mon taré de chef.
(et mon collègue sur qui je fantasme à mort.)
(Rien de sexuel.)
(C'est pire.)

Hier j'ai fait la coulée verte.
La vraie.
Celle qui part de Montparnasse vers le sud de la Province. (Massy)
Bon j'ai fait la demi coulée verte. Jusqu'à Sceaux.
Parce que c'est très facile de rouler tout droit pendant 1h30, mais ya un moment faut se dire qu'il faut refaire la même dans l'autre sens...
C'est très fourbe, que du faux plat.
Ma condition physique n'étant absolument pas optimisée, c'est pas sur le vélo que j'ai le plus lutté (quoique la montée là... après l'espèce de pont bleu... je l'ai fait à pieds j'avoue), c'est après.
J'ai les genoux en bouillie. Voire meme un qu'on peut annoncer comme décédé.
Je suis paralysée à environ 80%.

Je ne dirai qu'un mot : "sors la moi cette boule".

Toujours dans la phase je m'auto initie a l'oenologie, on a pris un Pouilly Fuissé. (J'ai pas le choix, c'est sa stratégie, faire tous les bourgognes blanc...)
C'est pas d'la piquette tu peux m'croire! (si tu veux épater ta mère dimanche prochain).
A part ça je suis apte. Nouvelle visite médicale (le grand intérêt de changer de boulot chaque année, c'est toucher la prime de précarité, et les médecins du travail)
La visite la plus rapide de ma longue carrière professionnelle.
Tu passes chez la secretaire qui te remplie ton dossier. Qui te fait lire les 3 lettres à la con sur le mur.
Puis la docteur. Pas deshabillée, la tension (11.6 parfait) inspirez-expirez.
Vous fumez combien de cigarettes par jour? 3. (ok pas de petite morale sur faudrait arrêter)
Pas de problème de maladie dans la famille? non. (enfin peut-être mais j'en sais rien du tout).
Mal au dos? La nuque? Des pbm pour dormir? non.
Bon bah vous êtes apte.

...
Merci au revoir.

...
Ah non, j'ai repété 2 fois mais elle ne m'a jamais dit au revoir...

Mes stagiaires vont bien, merci.
Heureusement qu'ils sont là pour égayer mes déjeuners.
Je les adore.
Et je dis pas ça à cause du fou rire monumental au sujet d'un "handicapé qui a eu la bonne idée de traverser l'Atlantique (ou la
Manche?) à la nage.
Pas de bras ou pas de jambes?
Ou ptêtre les deux. On savait pas trop en fait.
Je l'ai imaginé flottant comme un pti bouchon, l'homme tronc en pleine mer...
C'est pas comme si j'me roulais par terre de rire tous les 4 matins en milieu burolier vois-tu... (après 6 mois, je suis toujours autant sidérée de voir l'absence totale de cohésion dans cette agence) (bref)
Un des petits part à la fin de la semaine.
Déjà? Comment je vais faire après???
Même si la veille il avait dit que la télé couleur avait été inventée il y a 30 ans.
???
30 ans?
J'ai bien envie d'te dire qu'en cette année bénie de 1980 où j'ai vu le jour, l'Ortf était largement dépassée hein!!
30 ans mais ça va pas!! que juy dit. 1967!
Il calcule mental rapide... Oué ça fait 40 ans à peine quoi!
Mais nooon bordel!!!!
Aucun respect ces jeunes.

(jte parlerais une autre fois du collègue sur qui je fantasme à mort.)
(Rien de sexuel.)
(C'est pire.)

Aujourd'hui, après de savants calculs, j'ai compris que je devais travailler 4 ans dans ma boite, pour pouvoir enfin prendre mes 5 semaines de congés payés annuels.................
Yiippiiii!
Mais ils m'obligent à partir en Août et à Noël.
Les 2 PIRES périodes de l'année.
Génial.

J'ai mon tel depuis une semaine.
Il est toujours dans sa boite.
J'ose meme pas m'en servir...

C'est la première fois qu'il ya de la mousse à raser et des rasoirs dans ma salle de bain.
ça fait bizarre...

Je suis fatiguée (me remets pas de la cuite de samedi parce-que j'ai pas pu comater dimanche comme une grosse limace, obligée de faire bonne figure devant "la famille")
J'ai un mal de dos monstrueux.
Y fait chaud.
(+ mon genou qui grince encore)
J'crois que c'est la première (et dernière?) fois de ma vie que j'ai envie d'aller à la piscine.
(boire du chlore et choper des verrues faut quand même être con)

il s'avère que je suis chez Orange depuis... mon entrée dans l'ère du téléphone en exterieur...
J'ai le même téléphone depuis 4 ans. Ce qui dans ce domaine équivaut à 4 siècles. J'ai tenu bon pendant un moment, plutôt fière d'être vintage même. Ah ça je peux prendre le métro à n'importe quelle heure, même le plus pauvre des mendiants albanais il va pas me le voler.
Et puis...
je me suis fait avoir par le service client.
Je suis donc aujourd'hui propriétaire d'un smartphone, tellement haut de gamme que l'autre est complètement vert de jalousie, parce que surtout je n'en ai absolument pas l'utilité.
J'ai donc un téléphone de ouf, avec un écran et une résolution de ouf, qui fait internet de ouf... Juste pour pouvoir consulter les horaires de bus dans la rue.
Vive le 21e siècle.

Dimanche soir, je regardais "La route". Juste avant de tomber dans une profonde dépression grâce à cette magnifique oeuvre cinématographique pleine d'espoir, je me suis pris un coude dans l'oeil.
Mais genre bien. La pointe de l'os de l'autre, PILE dans l'oeil.
Passé la petite minute de panique (quand même hein), j'ai fini avec des glaçons pendant plus d'1h sur la tronche.
C'est bon j'ai rien!
Le lendemain j'avais l'oeil un peu gonflé tout de même, mal un peu aussi, mais j'avais surtout évité le cocard multicolore. (les conditions parfaites de suspicions de violence conjugale...)

Mais c'était pas assez pour moi. Je suis un cran au dessus.

Le lendemain, lundi soir, j'ai donc passé 2h30 aux urgences. Voyage dans le camion de pompiers compris.
La totale.
Parce que j'étais tout simplement coincée sur mon canapé....
Parait que j'ai une anse de seau. ça veut dire un ménisque pourri en gros. Depuis ma prime jeunesse, mon genou se coince si je le pli trop. ça fait mal, mais je force un peu, et clac, ça se remet.
Sauf que pas cette fois. Devant ma télé, en mangeant des cookies au quinoa.
Bon bon bon.
Pas de panique.
MAIS J'AI TROP MAL SA MERE!!!!!!!!!!!!!!!!!!
3 pompiers jeunes et musclés sont arrivés dans mon salon. J'étais pliée en deux, le genou bloqué.
J'avais un peu honte, il est vrai, mais tellement mal, que des fois tu te poses plus la question. Jamais douillé comme ça.
Moi je pensais que les pompiers ils connaissaient les premiers secours, et qu'ils allaient m'aider à tirer sur mon genou. Sauf qu'en fait pas du tout; "Ah non, on n'a pas le droit de manipuler madame, on va devoir vous emmener.
- Ah mais non, faut juste tirer!
- oui, mais non madame, on peut pas".
Le caporal chef il rigolait un peu quand même.
Ils m'ont portée sur la chaise de souffrance, je me suis agrippé à ce que je pouvais (bras, pec, cuisse) (j'ai pas l'habitude de toucher du vrai muscle dur comme ça) (j'ai tenté après tout...)(et puis c'est moi la victime pleine de douleur j'ai le droit!!!)
Dans le camion, c'est le stagiaire qui a pris mes constantes, sa machine elle bipait dans tous les sens, c'était cocasse, je sais pas s'il avait vraiment lu le mode d'emploi du bazar. Mais t'inquiète, ma saturation est ok mec.
Arrivée aux urgences, on m'a posée dans un couloir.
Premier check avec une infirmière pas antipathique mais plutôt désagréable. Genre pas méchante mais qu'il faut avoir dans la poche, sinon elle "t'oublie" légèrement dans le couloir toute la nuit. Alors j'ai beaucoup souri, et même ri à ses blagues. On ne sait jamais, c'est elle qui a le pouvoir après tout.
Ensuite elle m'a gentiment posée en salle d'attente, juste à côté d'un mec bourré, d'un vieux en slip, et de 2 clochards. Les 4 dalton dormaient à points fermés et ronflaient comme des porcs. Au début j'ai rigolé à cause du concerto, mais au bout de 20 min, quand j'ai vu l'un des clochard se gratter comme un fou ses pieds dégueulasses... La situation était juste immonde.
Je suis donc restée là, prostrée dans le coin opposé du brancard, pour éviter de choper des puces. Avec le genou toujours plié soit dit en passant.
Ensuite on m'a oublié environ 1h supplémentaire dans un "box".
Au moins c'était propre (du moins j'espère). Et dans ces moments là, tu tombes dans un espèce de mélange de sentiment de solitude intense, ou tu sens que le personnel t'ignore royalement, très "service public français", alors qu'ils sont 15 à passer et repasser dans les couloirs en trainant non plus leurs sabots (c'était l'ancienne génération), mais leurs immondes crocks en plastiques. Tout ça sans un regard.
Donc sentiment de solitude, d'abandon, de fatigue (il doit être environ minuit), t'en as marre et t'as toujours mal, tu commences à t'énerver aussi parce que, quand ya très peu de patients comme ce soir là, si tu te demandes ce qu'ils branlent à part marcher à 2 à l'heure dans les couloirs. (attention citation historique: "Sarkozy c'est l'efficacité... avec 2 grands S... en forme d'éclairs..."). Tout ça et en même temps tu pourrais tous les embrasser quand ils s'occupent de toi, soudain tu ne leur en veux plus.

Je suis donc restée plus de 2h le genou coincé, les ligaments tendus à fond. Bien le temps que tout ça refroidisse gentiment.
Attends voir?
Ah si j'ai toujours SUPER MAL PUTAIN!!!!!!!!!
Puis une madame docteur est arrivée. Alors? On a le genou coincé? (non il fait 36° dehors, je suis juste venue pour profiter de la clim). Elle a à peine regardé... La rotule est en place... c'est rien... c'est le ménisque... tendez l'autre jambe, ça va se remettre par mimétisme...
- ???? Par mimétisme??? tu te fous de ma gueule toi???

Elle a donc pris mon pied et tiré.
J'ai crié.
Très fort. Non mais vraiment, je me suis surprise moi même.
Elle s'est dit houlala, pas très coopérative celle là, elle m'a alors tendu un masque qui puait le plastique avec un soit-disant gaz dedans pour "détendre".
ça n'a rien détendu du tout. Elle a continué, juste avec un doigt, à pousser sur mon genou. Elle m'aurait ouvert le bide et sorti les entrailles à vif, je crois que j'aurais moins senti.
J'ai continué à crier. Pire qu'une truie. Alors un infirmier est m'a plaqué le masque sur la figure plus fermement (je voulais leur dire qu'il était pourri leur gaz, mais ils m'ont pas écoutée).
Et puis ça a fait clac. Et il m'a filé un sucre avec un truc "pour la douleur" qui m'a fait planer. je l'aurais eu avant par exemple ça aurait été plus judicieux mais bon....
En gros j'ai attendu 2h30, ( alors que j'aurais pu passer en premier!, y avait personne j'te dis, même pas de vraie urgence, même pas de mort imminente!), pour une remise en place de 5min.
Putain de bordel de merde comme j'ai eu mal.

C'est décidé je ne m'assoies plus sur ce canapé du démon.
Trop dangereux.

(Moralité: pfiou heureusement que c'était l'été et que j'étais épilée).

Va voir "Dernier coup de ciseaux" mec! (mais ne regarde pas la vidéo, c'est super naze ça raconte tout)
(ils sont cons ces journalistes)
C'est drôle, bien écrit, très bien joué, interactif.
Du théatre 2.0.
C'est drôle aussi.
Et en plus tu peux te faire laver les cheveux.
Alors tu vas sur des sites trouver des places à tarif réduit (est-ce que des gens payent encore leurs places plein tarif???)
Au théâtre des Mathurin. (attention il ya plein de vieilles personnes)
Enjoy!

Au mois de mai il a fait chaud.
Pour preuve la secheresse et tous les soucis agricoles. (j'essaye de me sentir concernée mais en vrai pas du tout)
(ça se voit?)
J'ai pris sur moi pour outrepasser mon dégoût du pied nu, je me suis achetée des chaussures "qui laissent apparaitre les knaki balls".
(10 € chez les chinois. Soit j'aurai une maladie de peau, soit mes chaussures pètent en 48h)
Je crois que ça a été la meilleure idée de ma vie. Il pleut tous les jours depuis...
(= 2 semaines)
J'aimerais bien les mettre au moins une fois.
Avant le mois d'octobre.

Vu que j'ai maintenant des habitudes de mémé ("on fait tous les trucs de vieux et de famille à poussette...") (je t'emmerde merci), je n'ai pour une fois pas été responsable du départ précipité. On a tenu 1min17 à faire la queue.
On y va? qu'il a dit.
Ok, que j'ai répondu.
Dommage je voulais voir les fleurs, et les bonsaï.
Plan B, le parc d'à côté (whouHou!! jour de fête, c'était le dimanche concert et jets d'eau).
J'ai surtout passé l'après-m' à fuir, essayant de trouver des petits sentiers déserts, parce que les gens... Cassez-vous!!!!!!!!!!!!!! Il est pas assez grand ce putain de parc? Du silence bordel!!!!!!!!
Les concerts, rapport au monde en présence, j'ai pas trop écouté (même si Baden Baden en fond pendant que tu te ballades dans les bosquets, j'avoue que c'était sympathique. On se croyait dans un clip), et les jets d'eau... bah c'est de l'eau quoi. Je fais la même chose sous ma douche.
Mis à part qu'il faisait pas beau, qu'il pleuvait un peu même, tout le récit tient dans le retour. Epique.
Ma proximité professionnelle faisant que je vais bosser tous les jours soit à pieds, soit en bus, le métro est devenu un moyen de locomotion assez pénible, que j'évite complètement.
Le métro ça m'oppresse.
Et ça pue.
Donc même si ce joli Domaine (n'est-ce pas) se situe à l'opposé de chez moi, je préfère prendre le bus pendant 1h et regarder le paysage plutôt que me taper les odeurs d'égout pendant 50min (à Miromesnil c'est devenu un enfer), dans un tunnel sale de 150 ans de crasse, à respirer un air saturé de pollution.
Le bus donc. Je me suis pris un vent monumental par la chauffeuse du bus que je voulais prendre. On s'est regardées avec les petites mémés à côté, interloquées. Elle nous a complètement snobé la connasse non?
Pas trop la journée de la win on dirait, 2e fois que j'ai du faire appel à mon plan B. Tant pis, je vais prendre l'autre. Le 52.
Si j'avais su...
Le 52 passe à Boulogne billancourt, porte d'Auteuil, le 16e. Un dimanche. C'est mort comme Fukushima. Ya rien qui dépasse.
Pas un bruit, que des têtes blanches, mes compagnons d'infortune.
Quand soudain, le chauffeur se met à attraper le bras d'une fille, une jeune, une gamine, une pti pimbèche du quartier, une petite bourge quoi. Il attrape son bras, assez violemment, et ne la lâche plus. Elle s'énerve, ne se laisse pas faire. Manque de bol, il est jeune, sportif, plutôt costaud. Je veux bien la croire quand elle dit "vous me faite mal". Un peu pitbull sur le coup, le mec il lâche pas, il devait bien la broyer. Elle se défend, lui fout une droite (!!!), il la tient toujours. Là c'est marrant comme tout de suite t'as envie de dire "la pauvre", mais après 1 seconde d'analyse, c'est quand même rare un chauffeur de bus violent avec des clients... Ne l'aurait-elle pas un peu mérité cette petite connasse?... Mais qu'a-t-elle pu faire, que personne n'a vu, pour le mettre dans cet état, un homme recruté pour sa patience. (je suis persuadé que c'est un critère de sélection à la ratp. On ne peut pas passer toutes ses journées dans les embouteillages parisiens, sans devenir fou, sans avoir une défaillance de base au niveau de la patience. Tout ces chauffeurs sont trop patients et calmes pour être normaux.)
Donc on en revient à LA scène. Il est coincé derrière sa porte/guichet, essaye dans une contorsion plutôt acrobatique, d'ouvrir, de s'extirper de derrière son volant, tout ça à un bras, puisqu'avec l'autre, ne l'oublions pas, il tient toujours la fille. Qui forcément, arrive à se dégager et se barre même en courant. Pfiout. Manque de bol, elle est pas tombée sur le gros Roger, qui peut kloxonner avec son bide, mais plutôt sur un sportif, le mec la suit, sort, cascade, la poursuis dehors, la rattrape évidement en 2 secondes, la choppe par le col. (elle a failli voler c'était rigolo).
Bien bien bien. Et sinon le bus il va repartir ou bien?
On a attendu 1/4 d'heure, pour savoir.
(Viens on y va... laisse tomber on repartira jamais... qu'il dit,
- non mais attends... je veux voir la suite moi...)
Pour savoir surtout le fin mot de l'histoire. Puis c'est la spirale, les flics arrivent, et tu comprends que ton bus ne repartira pas. Le chauffeur a l'air super déterminé. (il n'a toujours pas laché la meuf...)
Après écoute (d'une oreille discrète mais néanmoins drôlement attentive), il s'avère que cette petite pute est (version du chauffeur) montée dans le bus, sans oblitérer de titre de transport. Il lui a fait la remarque. Elle a cru bon de faire un sourire (de pimbèche) et de dire j'ai pas d'argent. Bah tu descends. Et là elle a dit non, en marmonnant une légère insulte de type "va te faire enculer" ou dans le genre... Manque de bol (c'était vraiment pas de chance pour elle ce jour là dis donc), il a légèrement entendu, n'a pas vraiment apprécié et l'a choppé par le bras. Puis elle a répliqué avec son coup de point, lui cassant ses lunettes. Et ça, tous les bigleux du monde vous le diront, on ne déconne pas avec les lunettes.
Bref tout ça pour dire que ça n'arrive pas qu'à Vitry ou dans je ne sais quelle cité de Lyon, même dans le 16e, même les petites bourges de merde se permettent d'insulter les chauffeurs de bus. MAIS OU VA-T-ON BORDEL???
La suite on la devine (oui je suis partie, j'allais pas non plus y passer la soirée. 17h30, toujours pas mangé, je crevais la dalle), l'assurance de papa paiera les lunettes de monsieur, elle se fera peut-être un peu engueuler, mais rien de plus malheureusement. (alors que je te la foutrais au goulag moi, ça lui apprendra les bonnes manières).
Donc à cause de cette connasse j'ai mis 3 ans pour rentrer chez moi.
(je l'aurais bien roué de coups aussi, j'aime pas la violence gratuite)

Maintenant je connais un docteur en mathématique appliquée.
Je ne pourrais pas te répéter le sujet de sa soutenance. Parait que c'était pointu.
(ya une histoire d'image, de pixel, de zoom, de calculs...)
J'ai pas pu y assister, même si j'aurais bien voulu, mais j'ai un métier moi.
J'ai juste bu des margharitas. ("derrière la Clio")

(je connais 2 docteurs finalement)
(allez 2,5...)
(parce que chui sympa)

Le dialogue c'est pas vraiment mon point fort, mais que ce soit moi qui lance les choses ça me surprendra toujours.
Bref une relation de 4 ans c'est pas comme si c'était facile à suivre.
C'est long 4 ans quand même, la même gueule à supporter sous le nez et tout ce qui s'en suit.
Pas de projet, donc pas trop d'entrain.
Putain je m'encroute c'est horrible.
Un bel été de merde, c'est moi qui te l'dis!

Et dire que j'ai vu un film tout joli, tout mignon, moderne, romantique, drôle, esthétique, argentin, tout ce qu'il faut. ça m'a détendue 2h mais pas plus, dommage.

Et que j'ai joué à LA Noire tout le week end. Je comprends pas tout, mais le jeu est tellement facile que ça avance tout seul.

Bilan du repérage, ne pas se gourer de station de métro, sinon tu peux marcher pendant un moment...
Le Parc de St cloud est immense. Mieux que Vincennes où fleurissent les tentes de sdf tous les 10m.
J'ai reperé ce que je voulais, reste à voir maintenant comment ils vont bloquer tous mes accès secrets.
Parce que j'ai bien galéré. C'est pas un petit jardin municipal, c'est un mi-parc, mi-forêt sauvage. Et ça monte sans arrêt. Je me demande toujours comment font tous ces gens que je croise, ils ont l'air heureux, en pleine promenade, ils marchent détendus, alors que moi je me retrouve toujours perdue, à crapahuter dans un mini chemin plein de ronces, avec un dénivelé à 80% au bas mot, à me tordre les chevilles sur les branches et les cailloux. 2h pour trouver un spot potable. Au bord de la crise d'asthme j'étais.
Pour le reste, la sécheresse aidant, c'est plus de la paille 'johnny' et toute sèche, plutôt que de l'herbe moelleuse. Evidemment après ma sieste, quand je me suis levée j'avais pas vu, je me suis roulée dans des orties...

Prince au stade de france j'ai regardé mais finalement... 80 € pour rester assis sur un fauteuil en plastique ça me fait un peu chier.
Les Foo fighters qui ne passent qu'à Rock en Seine au mois d'Août ça par contre, ça me fait, mais alors TRES TRES chier.
Je n'ai pas du tout envie de renouveler l'experience de ce festival, et je n'ai pas DU TOUT envie de les rater.
C'est pourquoi j'ai mis au point une stratégie d'écoute alternative, qui consiste à faire d'abord un repérage du parc de St Cloud (qui s'avère être très vaste). Coup de chance, la musique n'est pas vraiment jouée en sourdine.
Il me faut maintenant trouver une place stratégique.


Non je ne fais pas le pont. (comme chaque année hein)
Sur 12, on sera 4 à aller bosser. Moi et les 4 chefs.
Je suis ravie.

Leur réputation en concert les précédant
+
une écoute quasi quotidienne de leur album depuis 1 mois
=
je ne pouvais pas les louper.
(J'ai acheté mon billet 2 jours avant, la vraie gueudin).

Le Trianon, "nouvelle" salle depuis que le "feu" Elysées Montmartre a préféré jouer au barbecue géant: bien lui en a pris, le Trianon est une magnifique salle de spectacle. (j'en ai conclu que c'était eux qui avait accidentellement fait se toucher 2 fils électriques chez leur voisin, pour récupérer les concerts du quartier... mais chut je continue l'investigation...)
Moi je voyais bien la femme de Napoléon s'y pavaner, particulièrement dans la "salle de bal", alors qu'après recherche c'est pas si vieux, juste du "siècle dernier" (début 20e), je suis un peu déçue. J'ai adoré le décalage d'époque, (qui doit être encore plus frappant à un concert techno...)
mais ça fait une "nouvelle" salle de concert, ce qui n'est pas plus mal, rapport que je tourne un peu en rond à force. et que beaucoup deviennent vieillottes et cradingues.... (big up la boule noire ou le trabendo hein)
Faut que j'y retourne absolument pour faire des photos d'ailleurs (pour l'anniversaire de michou notamment non?)

Je voulais voir the Good Natured en 1 ere partie.
Bingo, ce ne fut pas du tout le cas. On a plus eu droit à un espèce de duo français tout moisi. "Philippe" (son vrai prénom) au synthé et ??, nous l'appellerons Pupute (avril lavigne pour le look) à la voix insuppotable. Leur musique, d'un ringard sans nom, était tout autant insupportable.
Ce genre de "groupe" me déprime de plus en plus. Pour faire de la musique, à mon sens, il faut être musicien. Aujourd'hui le premier crétin venu achète un macbook et se pointe sur scène. Et là je dis non. (hors DJ set bien entendu)
Et encore, là ils étaient 2, elle a sorti une guitare électrique pour faire plaisir à son père dans la salle, mais aucun intérêt. On s'est bien foutu de la gueule de Rémi Brica, mais on va y arriver au mec qui sera juste sur scène à chanter live, pendant que tout le reste sera enregistré dans son ordi. Alors qu'au Japon tu vas aux concerts d'une chanteuse en hologrammes, dans 20 ans t'iras au concert d'un macbook posé sur une table.

Passé ce moment "musical" assez douloureux + la recherche désespérée d'une place pour éviter d'avoir dans mon champs de vision cet espèce de couple de merde tout mielleux qui se roulait des pelles pour un oui ou pour un non (et vas y qu'il lui caresse les cheveux, et que je te touche l'épaule, et que je te renifle la nuque. Je ne trouve pas ça mignon non. Mais déplacé et gerbant pour ceux qui subissent autour. T'es venu écouter de la musique ou la prendre derrière un poteau????)
Donc passablement énervée/écoeurée j'ai trouvé un pti coin, dans le fond. Avec les lépreux. Là où on ne voit pas grand chose.

Les Wombats j'écoute, ou plutôt danse assise dans le bus sur leur dernier album tous les matins. 100% danse garantie.
Ils sont jeunes et sympas. (comme moi, on se comprend) Pas d'un charisme scénique époustouflant (un peu moches même) (des anglais quoi), et pourtant, à seulement 3 sur scène ils jouent à fond! Et te soulèvent toute la salle super facilement.
Pour résumer c'était une bonne grosse fête entre copains. (un copain riche accessoirement qui a un appart pouvant accueillir 1000 personnes) (chiffre totalement aléatoire)(j'ai pas réussi à compter dans le noir).
Le bassiste est une pile electrique qui saute dans tous les sens. Le batteur est choupinou à faire l'effort de parler français.
Ils sont à l'aise et ont l'experience de la scène.
Leur musique est plus qu'efficace.
Ce sont de vrais musiciens. (cf la première partie minable).

J'aime me mettre au fond, à côté de la table de mixage. Parce que d'une j'ai passé l'âge de me faire bousculer, et surtout j'aime regarder (dévisager?) (oui mais discrètement) les gens. Le panel du spectateur était beaucoup plus large que je n'aurais cru figure toi. Les mineurs étaient devant bien entendu, mais il y avait aussi un bon paquet de trentenaires en costume, qui sortaient du boulot avec leurs lunettes, et leurs mallettes en cuir. Comme quoi hein...
Au fond donc les vieux, mais tous ceux aussi qui assument pas trop, et/ou qui dansent mal, et qui le savent. Parce qu'avec les Wombats t'es obligé de danser. (ambiance, fête, joie)
Un très bon moment de partage en somme.

Voilà, 5 mois déjà, et je ne t'ai pas dit un mot sur mon nouveau boulot, qu'ils m'aiment tellement qu'ils ont signé (enfin!) le CDI.
Il le disait dans l'horoscope du jour: "La puissance de votre volonté vous permettra une belle avancée professionnelle, une victoire d'amour propre." Aujourd'hui on a passé 1h d'entretien à dire que j'étais vraiment bien, que non tu pars pas ma vieille, on te garde.
Ego +10.

C'est une moyenne agence, avec deux chefs.
Un fou, très caractériel, et qui pue beaucoup.
Un autre plus gentil, tout l'opposé en fait.
Comme ils sont vieux, je ne leur en veux pas. Suffit de leur dit "oui oui d'accord", pour leur faire croire qu'ils ont raison, et tout le monde est content.
Mes deux "vieux" chefs sont épuisants. (le fou surtout qui te pompe une énergie monstrueuse rien qu'en te disant bonjour). Il gueule sur les gens comme peu se permettent de parler à leur chien. Tous les jours ça se crie dessus. J'ai jamais vu ça. J'attends le jour où ça me tombera dessus. (s'il ose un jour). Mais j'ai la "chance" de faire un boulot qu'il ne "connait" pas, qu'il ne peut donc pas critiquer précisément.
J'ai deux sous-chefs plus jeunes (les futurs khalifs à la place des khalifs) qui sont plus cools, et avec qui le courant passe plutôt bien (ce qui est une bonne chose pour l'avenir) (toujours savoir se placer, c'est important).
Pour le reste des collègues, et malgré le temps, ma première opinion était la bonne. Ils sont gentils mais bon... pas très fun... C'est pas encore avec eux que je parlerais du dernier album de Washed Out.

J'ai un bureau à moi, je suis dans ma bulle (comme diam's). Ma fenêtre donne sur la cour, où je vois toute la journée les gens des bureaux en face, sortir fumer. Ya ceux qui restent juste devant la porte. Ya les solitaires. Ya ceux qui ne sortent jamais à moins de 4. Ya ceux qui sont tout le temps au téléphone. Ya celui qui marche non stop, qui fait 20 longueurs en 4minutes, on dirait la promenade de prison... Ya la fille moche qui s'habille mode, mais qui reste quand même grosse et moche. Ya celui à lunettes, son blackberry à la main, qui fume les clopes par 2. A la suite. Y a le pti jeune, avec du gel dans les cheveux, qui parle fort et qui se la raconte pas mal. Mais qui s'avère, après des jours et des jours d'observation, être l'informaticien...

J'ai beaucoup de choses à gérer, je suis au courant de tout, j'entends tout, on me parle, on se confie.
J'aime. Je suie encore et toujours la relou de service (j'ai l'habitude à force), avec ma calculatrice, et mon stylo rouge, je barre quand c'est pas bon et je dis "A refaire gros naze!" J'aime bien mon boulot, mais même pas 5min pour raconter des blagues. Et puis ya pas de poisson rouge alors...
Ils me payent encore plus que ce que je voulais. (+18% N-1) (+35% N-2)
Ils me font confiance.
C'est pas loin de chez moi.
Que demander de plus?
(Ah si une ambiance un peu plus corporate et chaleureuse ne serait pas un luxe...)

L'année dernière je dinais sur un restaurant ambulant. (j'en ai pas parlé, parce que j'ai pas du tout assumé)
C'était excessivement mauvais, dans une ambiance d'abattage. L'arnaque parfaite pour touristes, qui croiront ("en quittant le navire") avoir mangé de la *gastronomie française*.
Or pas du tout.
Et puis les monuments c'est pas comme si je les connaissais pas...
Cette année, on a fait dans le vrai gastronomique.
Mais japonais.
La note l'était tout autant - astronomique. (Un mois de loyer d'un petit appartement en province je dirais)
Mais par contre tu peux dire après ça que t'as jamais - tu m'entends? - JAMAIS mangé de sashimi de ta vie. Même le riz blanc est juste divin. Même la salade de fruits est sublime. Tu manges des fleurs, des saveurs que tu ne connais pas. Chaque bouchée est une extase. J'en pleure encore d'émotion.
Heureusement que j'ai gagné 6 € dans la pochette Française des jeux. ça rembourse.

Hier, dans le bus direction Pigalle, les flics à moto soufflaient à fond dans leurs sifflets, ont arrêté la circulation, pour laisser passer... un gros bus rouge et moche...
LE CAR DU LOSC!!!!!
Nan mais oh!!???

Pigalle parce que j'allais à la Boule Noire. La salle de jeunes. (que je fréquentais quand je n'avais pas encore de rides...)
ça me brisera toujours le coeur d'entrer dans une salle de concert vide, (et même si par la suite ça s'est rempli) (oué enfin c'était loin d'être plein) (j'aime bien me faire la conversation), ça a du faire bizarre pour la première partie. Dont je ne me souviens pas du nom. Première partie qui fut... je ne saurais qualifier.
Ok je n'ai pas du tout aimé. Ils étaient mous, leurs chansons étaient trop bizarres, aucune trouvaille, beaucoup de copiage, le synthé too much etc... c'est pas parce que tu te mets un bout de rideau dans les cheveux que t'es cool mec!
Je n'oserais pas dire que c'était naze, mais...
ce fut un moment tout de même long et pénible.

Pas beaucoup de monde dans la salle, mais surtout que des moches. Merci du cadeau. Je buvais pour oublier, donc je commençais à devenir un petit peu chiante.
(surtout le groupe d'ado là, insupportables, parce qu'apparement à 17 ans on ne peut pas s'exprimer autrement qu'en gesticulant dans tous les sens. Mais surtout la puberté ça ne pardonne pas, rapport au physique. Entre les dents, la peau, la voix, et les poils sur les bras... J'avais envie de la consoler la pauvre, lui dire que le crapaud ne deviendra jamais blanche colombe c'est pas vrai ça, on t'a menti, t'es foutu ma vieille, avec ta bande de potes tous plus laids les uns que les autres, mais casse toi de mon champs de vision ça me brule les yeux!!!!!)
Même la pause fut longue et pénible.

Une fois enfin la musique insupportable coupée (détails à suivre), mes pti CHOUCHOUS de Twin Atlantic finissait leur installation. Ah ça, il faisait moins le malin que la dernière fois. Il avait du prendre un peu de coke, ne controlait plus grand chose, un Bataclan plein à craquer tu m'étonne que tu prends le melon.
Là, première tournée européenne headline, forcément... "t'as les fesses qui font bravo".
Même si l'album est finalement un peu mou du genou, plutôt décevant par rapport à l'EP, on ne peut qu'admettre qu'en live ça dépote. J'étais contente, je connaissais tout par coeur, un peu comme dans mon salon j'étais, juste avec des gens que j'aurais pas invité.
A noter que la balance était plutôt foirée. Le batteur étant déjà très bon, si en plus, il est plus fort que les autres, ça comment dire, déséquilibre pas mal. Les deux pauvres plantes vertes de "backing vocals" étaient totalement inaudibles pour les totalement indispensables "Youhouu whooouhouuu". Donc pas merci à la salle et aux mauvais ingé son, et surtout le mec qui est parti en laissant comme "musique d'ambiance" du Toto, Eagles, et je ne sais quel autre vieil artiste préhistorique, sur le macbook. Les versions live en plus, celles qui durent 23 min... (dont 5 d'applause public)
Un enfer.
A la fin du concert, quand les lumières se sont rallumées, bouquet final on est sortis sur la musique du "Roi Lion".

J'ai 31 ans.
ça y est.
Et la fille du Monoprix m'a filé discrétos des échantillons pour "premières rides".

D'abord il ya eu mercredi.
Lorsque je me suis tapée jusqu'à Porte de la Villette (= un trou) (ya rien là bas c'est horrible à part les bouchons du périph' et les immigrés tunisiens qui boivent des cubi de vin rouge sur le trottoir...) (j'aime à donner une belle image de Paris un peu comme Woody Allen)
Arrivée là-bas donc, face à la porte close du Galzart, concert annulé, pour cause de... une excuse tellement nulle que je ne m'en souviens même plus.
Ni une ni deux, on s'est pas fait prier pour se barrer vite fait de cette zone.
Changement de plan, trouver une autre occupation. Il est 19h30, le temps de retourner en ville (en plus d'être un quartier pourri c'est perdu dans le "nord"), il sera l'heure de manger.
Direction resto.
Arrivés à bon port: nous trouvons porte close.
Encore.
Quand ça veut pas, ça veut pas.
A deux doigts de la soirée de merde hein...
2 choix s'offrent alors: le Buffalo Grill à ma droite. Le Bibliothèque restaurant à ma gauche.
Hummmmm... Ya de quoi longuement hésiter...
Ce fut cher, faut reconnaitre. Pour du riz, 50g de poisson, et 3 lamelles de carottes, le tout arrosé de sauce soja... Je te fais la même. Mais joliment présenté (la feuille de bananier), et le luxe d'un grand restaurant (je parle en surface) toujours vide, donc calme, tranquille, chose rare, qui se paye finalement.
Et puis diner à côté de Jean paul Huchon, ça a une certaine classe.

J'ai pas trouvé de secrétaire.
C'est chiant à recruter et personne veut s'en occuper.
Par contre j'ai des stagiaires. Ils sont trop choupinoux avec leur convention de stage dans leur petite pochette à élastiques.
Ils sont jeunes, ils sont frais. Je les tutoies.
Ils me vouvoient.
(Hého le jeune, je n'ai "Que" 9 ans de plus faut pas déconner, je suis pas ta grand mère!)

Et des chaussures aussi (maintenant que je mets des jupes et des robes)
(oué je sais pas pourquoi c'est venu comme ça) (malgré mon âge avancé et l'absence totale d'envie d'enfanter on dirait que mes hormones veulent me rappeler que j'ai quand même des ovaires et des seins).

J'ai des trucs à faire.
Mais je préfère sauter en l'air en écoutant le dernier album des Wombats qui me donne l'impression d'être encore jeune.
Il me faut vraiment un sac plus grand pour que je puisse emmener mon appareil photo partout.
Cadeau d'anniversaire?
Allez avant que je meure tu pourrais m'en faire un.

Il est au concert de Stupeflip.
depuis leur retour j'ai découvert qu'il y avait quand même bien 2 clans: Svinkels Vs. Stup.
Quand t'aime l'un, tu peux PAS aimer l'autre.
Des bons textes vs de la blague à 2 balles d'ado attardés.
Il est au concert et m'a fait rater Johnny Foreigner qui passait ce soir aussi.

Putain ça fait longtemps que j'avais pas passé une aussi bonne soirée pénarde, à pouvoir chanter fort, en lisant des conneries sur internet, en réfléchissant à mon brouillon de mail de réponse.
Une perte de temps fructueuse quoi.

Malgré le succès de cette émission, ("j'adore Cauchemar en cuisine!!!") j'ai du en regarder une ou deux dans toute ma vie, par un dimanche d'octobre pluvieux, (je devrais d'ailleurs peut-être m'y mettre pour avoir au moins 1 (UN) sujet de conversation lors du déjeuner mi-journalier au boulot...), lorsque je vois:




Je me demande si...
J'arrive même pas à faire une vanne.

J'ai passé la journée entière avec mes nouvelles lunettes.
Elles sont tellement propres que je vois le monde autrement.
Par contre personne n'a remarqué.
Pas un, PAS UN, ne m'a dit quoique ce soit.
Peut-être que personne ne me calcule tout simplement.
Peut-être que mes nouvelles lunettes ne me vont absolument pas.
Peut-être que mes nouvelles lunettes sont juste affreuses.
Peut-être tout en même temps.
Génial.
Vraiment.
Merci la vie.

C'est bien d'aller à la campagne avec des vieux parce-qu'ils mangent toujours les restes que tu veux même pas regarder (aka abats, croupion et tête) (oui il a mangé la tête du lapin!! La TETE!!!)

C'est toujours bien d'aller à la campagne parce que tu fais des barbecue à volonté, et que tu peux aller visiter des vaches dans le champs d'â côté.

C'était Pâcques alors on a cherché les oeufs dans le jardin, et j'ai fait 350 photos. (donc 30 d'un coucher de soleil que j'ai pas réussi à "saisir"...) (je me foire toujours la nuit ça fait chier).
J'ai joué à donner le biberon à l'autre gueulard qui mange toutes les 4h sinon c'est scandale.
Mais la campagne c'est surtout 3 jours de glande intense.

Par contre quand tu vas à la campagne, il faut en revenir. Je savais que le retour serait assez compliqué (grosse préparation mentale, tenir, et surtout ne rien lâcher), sauf que: 4h dans une voiture en écoutant Brigitte Lahaye, invitée spéciale des Grosses Têtes, qui parle de sextoys, de masturbation et autres petits bonheurs... Un tel supplice le truc que j'aurais pu avouer et prendre à mon compte tous les attentats dal kaïda.

A force je commence à connaitre!
Moi je voulais prendre le train de 17h50, et banco on était à table à 20h.
Mééé non bien sur! On n'écoute jamais la sagesse, c'est à dire moi.
En voiture c'est plus sympa... Sauf qu'on est partis à 19h, et qu'on a pu manger que les restes du repas.
A 22h30.


A force j'ai aussi "ma" chambre. La grande. Celle du fond. Où rien n'a bougé depuis 1964, avec l'armoire à couvertures qui sent l'antimite, le papier peint rose tout jauni, les toiles d'araignées dans les coins, les esprits du passé qui me regardent la nuit...
Je suis contente finalement.
(prions juste pour qu'il ne pleuve pas).

“On a beau adorer les bébés, avec les poussettes, il ne faut pas pousser. L’espace disponible permet de laisser deux poussettes dépliées. Au-delà, merci de bien vouloir replier la vôtre et pendre le bébé dans vos bras”.

Et bam dans ta gueule la mère de famille qui saoule tout le monde!



"Jean-Luc a un prénom. Ce n’est donc pas la peine de le traiter de tous les noms"




La ratp devrait changer de boite de com'.

Je dois trouver une secrétaire pour le boulot.
J'ai donc passé une annonce, et je reçois quotidiennement des CV.
Une ribambelle de profils gratinés s'offrent à moi.
C'est pas gentil de juger là dessus, mais quand je vois tous ces gens s'acharner à remplir dans "centres d'intérêts" (le truc que j'ai jamais rempli de ma vie):
- "musique", (oué comme tout le monde)
- "cinéma", (oué comme tout le monde)
- "lecture", (oué comme tout le monde) (si j'étais vraiment pute je leur demanderais de me parler du dernier roman lu...)
- "Lecture de romans et de nouvelles anglophone (Daniel Steel,…) la cuisine, les voyages" (ah non finalement pas demander),
- "promenade en forêt, step",
- "pèche en mer" (sic),
- "Je suis un membre actif dans diverses associations qui soutiennent des causes me tenant très à cœur: WWF (protection des animaux...), CARE (aide les pays sous développer)" (<- ah bravo! ton assoc' elle soutient l'apprentissage de l'orthographe aussi?)
- "Voyager, sortir...", (oué comme tout le monde)
- "Natation – Brocante - Concert" (oué comme etc...),
- "Pratique la marche, scrapbooking, le cinéma et la lecture" (le scra quoi???)

Sans parler des formats hideux jolies coquetteries graphiques...




Je ne pense pas que me confier un recrutement soit une très bonne idée finalement...

(Je crois que je vais envoyer tous les refus vendredi soir, bon week end de Pâcques à toi aussi ami chômeur! AHAHahahah...)

J'aimerais remercier la ratp qui est tellement bien organisée qu'elle ne fait jamais passer mon bus du matin à la même heure.
JAMAIS.
Aujourd'hui par exemple je l'ai raté.
Je l'ai vu passer alors que je me rendais à l'arrêt, je l'ai vu doucement me doubler, sans que le chauffeur ne sente une pointe de culpabilité. Alors je me suis mise à courir, avec l'espoir des vainqueurs, sachant pertinemment que je ne l'aurais pas.
V'la la scène, le pti runing du matin...
Usain Bolt je le mets minable.
(un jour je vais m'claquer avec ces conneries)

ça m'a toujours fait marrer les gens qui revenaient sur leur lieu de travail après avoir quitté leur job.
Je sais que je ne suis pas un bon exemple qui garde aucun contact. Dès que je quitte un job, je claque la porte et plus personne n'entend parler de moi.
Je ne dis pas que je ne l'ai jamais fait, juste le minimum, une fois ou deux, le déjeuner avec les collègues au café du coin, mais pas revenir dans ton bureau.

Et je dis pas ça parce-que la fille que je remplace revient toutes les semaines dire "bonjour".

Samedi 9 avril.
Je me lève à 05h28. Je stresse parce-que le trajet pour la gare est plus long que prévu. Mauvais calcul. Je prendrai quand même mon train de 7h20.
Je courre un peu.
Non, juste je marche vite et j'ai eu la bonne idée de réserver dans le 1er wagon, ce qui est bien pratique quand t'es pressé, de voir sa place touuuuuuut au bout là-bas. Le train fait 10km de long, taille maxi après ya plus de quai.
Je suis en 'zen'. Parce-que à cette heure là je préfère le silence à la famille bidochon qui sort son sandwich au thon.
C'est un petit salon. Lounge. On est 8.
Que des couples. (beurk) (Vive les coffrets week end en amoureux).
Je pense qu'on va sûrement se recroiser dans les prochains jours, c'est pas comme si on était à New York City.
Je peux te dire que la campagne française à 7h45 est recouverte de brume. C'est plutôt joli avec le soleil levant. Mais le chauffeur n'a pas voulu arrêter son TGV pour que je prenne une photo ce con.
Le salon zen est cosy certes, mais t'as l'impression assez désagréable d'être dans une boite de conserve, tout vibre en faisant un bruit monstrueux. Sans parler de la lumière trop forte. J'ai pas réussi à dormir. Les fenêtres sont petites comme des hublots ce qui est plutôt stupide quand le seul intérêt du train est le paysage.
Pour les gens en "Id Zap", les cools, les festifs, les jeunes quoi, le mec au micro leur à dit, "et si c'est pas déja fait n'oubliez pas de dire bonjour à votre voisin."
Les autres c'est des merdes ils sont pas en zap t'façons...
Il est 10h15. Je sors de la gare et je mange une banane en regardant la mer.

Je fus assez déçue. Il ya bien entendu la vieille ville, les arcades, l'église, mais aussi la zone commerçante (= magasins de chaines de prêt à porter), le 'centre ville', et puis le reste tout neuf, tout laid, tout artificiel, on se croirait à disneyland.
Les plages sont minuscules, j'ose pas imaginer la ville en juillet-aout. Je parle même pas des Francofolies. J'imagine que les habitants du cru doivent être ravis de voir débarquer ces milliers de jeunes aux cheveux sales.

Il a fait grand beau. J'ai le pif tout rouge.

J'ai enfin sorti mon cadeau de Noël et fait des photos pas degueu. Comme quoi c'est pas trop le photographe mais surtout le matos qui fait tout. Je suis naze en réglage mais pas mauvaise en cadrage. Je me satisfait c'est bien le principal.

On a raté les vélos jaunes, on n'a pas pris le bateau, on a évité en beauté l'aquarium.
On a marché, beaucoup, mal aux pieds.
Mais au moins on a vachement bien mangé.

Je ne peux pas mettre en place mon épargne à long terme
et
m'acheter des nouvelles lunettes (rapport que j'ai un seul oeil myope)
et
un nouveau sac (mais un beau, en cuir, très cher).

Aujourd'hui je refais la queue à la queue leu-leu derrière les gens
Je m'dis "ils sont pas comme moi"
Mais ils sont comme moi c't'un peu rageant
J'aimerais me dire que j'suis bien mieux que ces petits cons faits de muscles et d'os
Mais je ne suis qu'un petit merdeux
Faudrait qu'je bosse

Stupeflip

"...And you will know us by the trail of dead".
On dirait pas mais c'est un groupe.
Un nom de groupe parfait pour les dyslexiques.
Mon boulot me pompe tellement tout mon peu d'énergie la semaine, que j'atteins le vendredi en rampant sur le genoux. Profitant d'habiter à côté, je suis rentrée chez moi., faire une sieste de 20 min.
Et me suis forcée pour resortir.
J'aurais ptêtre pas du. En tous cas pas si tôt.
La montée jusqu'à la Maroquinerie fut un supplice. (Faudra que je demande à Lorant Deutsch pourquoi cette altitude.)
Arrivée à l'heure dite, la salle a déjà son petit monde. Evidement plus de place pour moi. (Et vive les poteaux!), et la première partie est déjà en train de jouer.
Un truc horrible.
Les compos pourraient être potables mais ça sonne affreusement amateur. Pas que je sois contre les jeunes qui débutent, mais pas quand je paye 30 euros, et que les "jeunes" en questions n'ont plus de cheveux parce qu'ils ne sont PAS jeunes.
Le guitariste est laid et ressemble à Didier Super. Vive le charisme de la rock star.
Tout tient dans la batterie qui de toute façon est mal réglée, trop forte, et couvre les autres.
Je ne connais même pas leur nom, le gars n'a rien dit, c'est pas grave, c'était à chier. Il avait soit une voix trop aigue, soit trop grave, toujours à côté de la plaque, c'était nul.

Ensuite, Rival School le retour.
Tu t'imagine bien que je ne me souvenais plus de comment ça sonnait, il en est passé de l'eau sous les ponts depuis 2008! Je me souvenais surtout que je n'en gardais pas un super souvenir. Je me suis dit que j'aurais à tenir un peu, c'était qu'une première partie.
Sauf que. Ce fut plus qu'une "simple" première partie. Ils ont joué super longtemps. Beaucoup trop longtemps. Un vrai supplice.
Rival School c'est de la daube infame. C'est du Calogero américain. Je valide.
C'est chiant au possible, le mec chante faux, mais FAAAUUUUXXX!!!
Et malgré ça, une nouvelle fois, la salle, pleine, est totalement à fond.
...
Je crois que je pourrais plus expliquer la théorie de la relativité (suite à ce passionnant reportage que j'ai vu hier sur France 5) (l'univers, les trous noirs, l'espace temps, c'est parfait au réveil le dimanche), que ce phénomène de fanatisme pour une musique aussi merdique. (je constate que la dernière fois, j'avais drôlement pesé mes mots).
Je peux te le dire, ça m'a laissée bien pantoise dans le noir avec ma pinte de bière dégueulasse. Ce qui est sûr c'est que je suis marquée au fer indélébile, plus jamais on ne m'y reprendra. Plus jamais eux!
Après ces minutes d'attente interminable, viennent enfin les petits gars du "groupe au nom imprononçable". Que j'ai découvert en '99.
Je n'ai pas été aussi transportée que je l'espérais (leur dernier album est nettement plus rock), mais ce fut quand même agréable de pouvoir assister - enfin- à un vrai concert de musiciens. Plutôt sympathique même de les voir s'échanger à tour de rôle leurs instruments sans aucun problème.

Forcément quand tu le vois débarquer sur scène



tu te demandes un peu où tu vas...
Avec sa coupe de playmobil autiste, il pourrait faire l'objet d'un "Faites entrer l'accusé", mais au final il est plutôt sympa quand il te parle dans le micro.
Depuis tout ce temps, ça m'a fait plaisir de voir ce que ça donnait 'trail of dead' (version courte), mais j'aurais mérité mieux avec ce que j'ai enduré pendant 1h30 avant...

Des matchs de rugby j'en ai vus! A la télé, dans des bars, chez des gens... Cette fois je les ai vus tout près.
Moi je voulais aller voir Clermont (parce que MORGAN PARRAAAAAAA!!!!!) (ah il a 22 ans merde) (en même temps j'en ai 23 à jamais...), mais en fait non, je me suis faite arnaquer.
(c'est pas plus mal y font que perdre).
Je me retrouve avec la fine équipe, pour *Racing métro 92 Vs Toulouse*, ce qui n'est pas une trop mauvaise affiche en soi mais bon sans trop de target visuelle.

Les places étaient au poil, et le stade pas si grand finalement.
Lorsque j'arrive et descends les marches de la tribune, les joueurs sont sur la pelouse, ils s'échauffent. On dirait plus qu'ils font les kékés qu'autre chose. On voit même pas qu'ils sont baraqués. Je vois Chabal entrer sur la pelouse aussi. Rien de très impressionnant.
De loin.
Au coup d'envoi, le stade est plein, l'ambiance est bonne et surtout familiale (il est 16h30).
Au même moment des gars s'installent à côté de moi "allo? Michel? (prénom modifié) Regarde le match! Mets la télé, je suis au stade de france, je vais passer à la télé!!!!"
...
Sauf que d'une c'est juste la caméra du stade, le mec il prend juste les premiers rangs, t'es au 22e Roger donc tu rentres pas dans le cadre, et surtout T'AS PAS HONTE GROS BLAIREAU???
Après moult matraquage publicitaire, le coup d'envoi, je ne suis pour aucune équipe en particulier. Et direct le Racing Métro attaque fort, en gros ils ont ratatiné Toulouse, mais bien comme il faut, "nette supériorité technique durant tout le match" fut ma conclusion à la sortie.
J'ai pas vu grand chose en fait. Le terrain est grand et je suis un peu myope. Surtout de l'oeil droit. Et vu que le rugby c'est un peu des gars qui se jettent les uns sur les autres, avec un tout petit ballon caché en dessous, bah j'ai rien vu ou le peu c'est quand j'ai levé la tête pour regarder sur l'écran, qui au final me fait me demander pourquoi aller au stade quand tu peux regarder le match à la télé tranquille en pyj' sur ton canapé?
Parce que des ola y en a eu plein, toutes nazes, c'était carrément mieux au concert d'AC/DC. La dernière, 10 min avant la fin, quand tout le monde savait que c'était plié, elle par contre, elle a duré 3 plombes, genre maintenant qu'on la tient celle là, on la lâchera paaaaas!!!...
Pour les 2 ou 3 essais, je me suis levée, j'ai crié ALLEEEEEEEEZ!!!!!!, parce qu'au final j'étais pour le Racing. D'abord parce que je préfère les gagnants, que le "92" coule un peu dans mes veines, et qu'un d'entre nous étant de par là-bas vers Toulouse, je ne pouvais pas ne pas le chambrer.
J'ai failli crier SOUTIEEEEENNNNN!!! quand ils faisaient n'imp' et qu'il y avait des trous, et aussi T'AS PAS DE PHYSIIIIIIIIQUE!!!!, mais je me suis abstenue. Quand ils sont venus un peu plus près, faire des touches et s'écraser juste devant moi, j'ai vu qu'ils avaient quand même des grosses cuisses et une carrure certaine.
Et des sacrés pti culs moulés aussi.
Après on est allés boire des coups, des mojitos, du vin... un bien beau mélange sur la fin.

Je reviens de mon rdv avec Kevin.
Je n'ai pas trop d'expérience avec les banquiers.
J'y suis allée en 2001 pour ouvrir un PEL.
Je n'y suis jamais allée avec l'angoisse de me faire engueuler parce que je n'avais pas d'argent!
Je n'ai jamais demandé de crédit ou quoi ou caisse.
J'y suis retournée l'année dernière en croyant que j'avais des projets, je voulais alors savoir combien ils pourraient me filer si j'assouvissais ce désir fou et pénétrant d'acheter un appart. Compte tenu que le marché actuel n'entre pas vraiment dans mon budget (à part les putes russes, les émirs saoudiens, et les vieilles américaines, il correspond à qui le marché parisien finalement?), j'ai un peu laissé tomber. (pour être tout à fait honnête, acheter une maison oui, mais pas "maison", plutôt une de "campagne". La dernière lubie...)

Bref, je me retrouve chez Kevin aujourd'hui, parce que j'ai 30 ans, que je vis dans un monde de merde, et que "la retraite par répartition n'y pensons même pas, je crois totalement à la capitalisation, d'ailleurs j'en ai ouvert un l'année dernière, c'est vous dire si je suis d'accord avec vous..." Merci mon Kev' je suis drôlement rassurée.
Mais avec un tel prénom j'appréhendais un peu quand même... (Surtout quand il utilise des applis iphone pour faire des simulations plutôt que les outils informatiques que son entreprise met à sa disposition... C'est dire...)

Au départ il a parlé très vite, il a grabouillé dans tous les sens, des trucs illisibles, les différences entre les placements, la bourse, les parts à définir. J'y comprends que dalle moi à ces trucs, qui ne m'intéressent tellement pas au fond, que tu peux m'expliquer toute ta vie, ça n'entrera jamais.
C'est comme le tarot.
A la différence que je peux balayer d'un revers de main une invitation à une partie de tarot, là, il fallait bien mettre un chiffre dans la case et décider combien je mettais en obligations, en fond euros, entreprises europe ou france?
Mmm... ouiii....hin hin... en effet...
Comme il était 12h40, il m'a demandé si je préférais réfléchir et revenir une autre fois pour mettre en place le bordel, "parce qu'on ferme à 13h".
Et?
Je crois que t'as pas bien compris là, sache que tu vas me garder le temps qu'il faut mon mignon. On n'est pas à la sécu ici, on parle de mon argent là, c'est plus important que ta barquette picard qui t'attend au sous-sol, dans votre "kitchenette" moche (maintenant que je sais comment on construit une agence...)
Alors il a commencé à... merde j'ai pas le temps.
Je vais au stade de France.
Salut.
(Je frémis de bonheur rien que de penser déjà au RER.)

Alors...
Le Japon dévasté...
qui nous envoie sa radioactivité dans la tronche...
la guerre en Lybie...
le FN qui monte qui monte...
qui nous mène à cette vaste masquarade de politique française en générale...
C'est joie sur la terre et dans nos coeurs.
Donnons-nous la main dans une folle farandole.

Mon nouveau conseiller bancaire s'appelle Kevin.

VDM.

Nan mais c'est quoi ce bordel au Japon??
Un tremblement de terre?
Un tsunami?
Des fuites nucléaires???

Oh les gars faut pas déconner!! J'attends ma 3DS moi!!!!

Une bonne semaine de merde comme on dit par chez toi.
Je me demande si c'est pas d'avoir été mise en attente téléphonique avec Christophe Maé qui me gueule dans l'oreille qui m'a le plus achevée.
Je me retrouve seule pour vendredi soir sans avoir été prévenue, et donc pas avoir pu prévoir (putain de bordel!!!!!!!) Heureusement j'ai du chocolat, et une bonne dose d'épisodes de Portlandia (best drole ever) (jusqu'à la prochaine découverte hein...)
J'vais aller chez le coiffeur tiens, ça va m'occuper.
J'me sens comme une célibataire moisie.

Aaaah Manu.
Tu sais que tu m'as un peu énervée.
Avoir rdv à 13h35 et devoir attendre 45 min pr 3 min de consultation, dire que oué tout va bien RAS... Tous tes patients ont peut-être 83 ans et n'ont que ça à faire d'attendre, mais perso j'ai un boulot.
Je te le dis mon Manu, heureusement que tes yeux bleus sont assez troublants, ta bouche plutôt tentante et la pilosité de tes avants bras laissent présager un torse virile et velu... Bref ça donne envie de te pecho dans le box d'à côté oué.
Mais comme indiqué j'ai un boulot, à 14h40 j'ai du me barrer. ça t'a foutu les boules si si je l'ai vu.
Je sens bien qu'entre toi et moi c'est pas fini, promis rdv dans 30 ans, je t'offrirai ma catharacte.

Je me demandais si quelqu'un avait déjà appelé un jour le numéro de Jean Mineur qu'il te donne au cinéma juste avant le film.

ça fait une semaine que la perf' a été retirée de ma main.
ça fait une semaine que ma jolie veine est toute traumatisée et que ma main est entièrement bleue.
Chiquissime.
Demain j'y retourne.
Je suis impatiente (de revoir tous ces vieux moisis dans la salle d'attente).

Il se trouve que l'hôpital est un univers totalement inconnu pour moi. Mais la vie te rattrape toujours un jour ou l'autre n'est-ce pas.
Quel ne fut pas mon bonheur donc de pouvoir cocher une nouvelle case dans ma liste d'expériences (de la vie).

La dernière fois il y avait cette dame qui avait rdv à 10h, mais qui était déjà prête devant le bureau du docteur à 8h30.
? WTF?
Malgré un fort accent espagnol elle avait décidé de me parler à moi. Beaucoup parler. J'ai dit oui quelques fois, hoché la tête aussi en souriant poliment. ça a eu l'air de suffire.
J'ai pas compris un seul mot.

Le "grand jour" donc, je suis arrivée à midi. Après avoir erré dans les couloirs vides et demandé mon chemin à 3 personnes, qui t'indiquent mollement la direction d'un bras mou, lassées de devoir répéter toujours la même chose à longueur de journée. J'ai attendu sur les fauteuils orange comme on m'a "gentiment" demandé. "vous attendez là on viendra vous chercher!"
Assis pas bouger!
Yeah.
Une infirmière pris alors mon dossier, et m'installa dans une chambre.
Ou plutôt une "chambre". Une grande pièce froide, rien de très cosy, avec non pas des lits mais 2 fauteuils. Des fauteuils multifonctions certes, qu'une fois que t'as appuyé sur la télécommande pour monter le repose pieds, ou descendre le dossier c'est super l'éclate (j'avoue que j'ai bien passé 10 min à me bidonner toute seule en abaissant bbbzzzzzzzz.... ou remontant bbbzzzzzzz... puis rabaissant bbzzzzzzz...), mais le genre de fauteuil qui fait surtout penser à un hospice de vieux et qui donc me dé-goute.

Une fois que j'avais enfilé ma chemise en papier, mes petits chaussons bleus, que l'infirmière (pas belle) avait noté dans mon dossier que j'avais une tension au top, elle m'a gentiment dit d'attendre, qu'on viendrait bientôt me chercher.
2h après.
2h c'est pas trop ce que j'appelle bientôt mais bon. Elle m'avait dit de bien me nettoyer le visage et les avants bras "avec ce produit", de bien ranger mes affaires dans le placard, et d'attendre. Alors j'ai attendu docilement. C'est fou ce que je peux être obéissante quand je suis mal à l'aise dans un environnement totalement inconnu. Et je n'avais plus rien pour m'amuser.
J'avais pris un livre, bien consciente qu'il m'eut fallu de quoi patienter, mais c'était sans compter le cachet magique qu'elle m'a filé sans que je réalise. "Pour vous détendre" qu'elle m'a dit. La vache! Elle m'en a filé la moitié, un tout petit bout de tic tac, j'étais déjà en train de planer.
L'attente fut longue certes, mais j'étais totalement stone et à moitié en train de dormir. Le rose saumon des murs ne me dérangeait même plus c'est dire.
2h là toute seule, nue comme un petit vermisseau j'étais, je me pelais les miches oui!
Sans compter qu'à 15h je commençais à crever sérieusement la dalle, (à jeûn depuis minuit, pov' bichette), lorsque le grand brancardier est arrivé (Patrice grand antillais fort et musclé...), il m'a couchée, bordée (si si le petit drap, la petite couette, attention sous le menton, voi-là), et en route Monique! Il m'a fait rouler dans les dédales interminables en étant beaucoup moins attentionné que je ne l'avais cru. Il roulait à fond ce grand malade, je me cognais toutes les barres de seuil, paf, (je sus heureusement contenir un certain fou rire, mon inconscient m'indiquant qu'une course de lit à roulette devait être drôlement l'éclate!)( à rajouter sur la liste des trucs à faire avant de mourir. Juste après "jouer avec des chimpanzés".)
Sauf que le brancardier lui, il se trimballe des lits toute la journée, ça l'amuse plus trop de faire la navette bloc-chambre, donc il est plus trop attentif, arrivée à l'ascenseur il a failli me rater et m'envoyer dans le mur!!!

Mais toujours dans un état de douce torpeur, au chaud dans mon lit roulant, je voyais défiler les dalles de faux plafonds vieilles et tachées, les halogènes jaunes... je sais!!! Soudain le Dr Ross me prit la main pour m'accompagner dans les derniers instants de ma vie, après une lutte acharnée de 2 ans contre une leucémie foudroyante, il était resté prêt de moi malgré l'heure tardive et la fin de son service. Dans ses yeux remplis de larmes je vis une dernière fois la passion et la douceur de ses lèvres... L'effet du tic tac magique.
En vrai j'étais dans un coin, derrière une porte battante, le brancardier m'avait posée là, et s'était barré sans rien dire. Le salaud.
C'est la main glacée de l'anesthésiste et ses 2 yeux ronds, plantés au-dessus de moi qui me réveillèrent: "BONJOOOOUR! Alors qu'est-ce qu'on fait? De quel côté? C'est quoi votre nom?"
Merci de procéder à plusieurs vérifications en effet. J'aurais pas aimé qu'on me pose un anus artificiel sans mon consentement.

Une fois au bloc, préparée, branchée de partout, j'ai jamais su avec quoi il m'avait encore plus fait planer. C'était boooooon. Tu es conscient de tout, mais t'as pas la force de parler. Tu réponds si on te parle, mais tu peux à peine articuler. Bref t'es bourrée, mais sans les effets désagréables de l'excès d'alcool. Faut que je me renseigne pour me procurer ce produit, de bonnes soirées en perspéctives...
Ce que j'ai vu surtout, c'est que dans un bloc, c'est à la chaine, t'es juste un bout de viande sur lequel faut charcuter un truc, c'est horriblement impersonnel. Certains sont gentils (l'anesthésiste), mais on te calcule à peine. Leurs gestes sont mécaniques. Ils se racontent des blagues entre eux. T'as juste envie de leur dire que héHO! t'es pas une terrine de lapin, mais un être bien vivant qui a conscience de tout, même s'il ne sent absolument pas (c'est beau la médecine moderne), qu'on lui enfonce une lame de 11 dans l'oeil.

Grande déception, je ne me rappelle plus de rien. Je sais qu'il m'a dit à la fin de revenir la semaine prochaine pour enlever les fils, mais ni au revoir, ni merde, il balance ton lit presque d'un coup de pied et hop au suivant. Impersonnel j'te dis.
On m'a mis dans la salle de réveil, avec un type à droite et un vieux qui respirait comme Vador à gauche, que j'ai préféré ignorer. Dégueulasse. J'avais un truc qui sonnait très fort au-dessus de ma tête avec un pti coeur clignotant. Je me suis concentrée, ai essayé d'arrêter de respirer, mais j'ai pas réussi à avoir la ligne droite et le bip continu pour que les infirmières et le Dr Ross viennent en catastrophe me faire NFS, chimie, iono et 3 cc de physio.

Le grand brancardier antillais m'a ramenée mais je me rappelle plus. Je sais qu'il m'a tenu fermement contre son torse viril et musclé quand je suis descendue du lit. J'ai dit que ça allait, mais il a bien fait parce que je ne sentais pas grand chose, j'aurais pu m'écraser comme une merde molle. Il m'a rebordée dans le fauteuil de grand mère grabataire (mais avec télécommande). Et j'ai attendu là, que les effets s'estompent doucement.

Ensuite, comme la perf était vide, et que le sang de ma main remontait dans la seringue, j'ai demandé à l'infirmière (un bouton de fièvre lui avait poussé sur la lèvre entre temps...), si elle pouvait me l'enlever. Elle l'a fait, en appuyant et enfonçant encore plus l'aiguille, elle m'a fait un mal de chien la radasse!
Je commençais à en avoir pas mal marre d'attendre sans rien faire, sans avoir aucun contrôle de rien. Et ne supportant plus le ton monocorde et infantilisant des infirmières, tellement habituées qu'elles sont à répéter 200 000 fois par jour si ça va MadÂme en criant très fort parce qu'elles ont plus souvent à faire à des mamies sourdes qu'à des jeunes filles belles et fraiches en pleine possession de leurs moyens comme moi, j'me suis barrée. (avec un énorme pansement sur l'oeil. Appelez moi Chef des Pirates.)

Mais sinon ça va bien hein!
J'ai combien de doigts?

ça en fait des jours qu'il me bassine avec le nouvel album de Stupeflip.
Et le concert au Bataclan évidemment.
Malheureusement c'est pas trop possible pour moi, ça n'a jamais été franchement ma tasse de thé. J'imagine déjà la tronche du public, trentenaires bien tassé à la recherche de leur jeunesse à jamais perdue, nostalgiques de leurs samedis soirs passés à rigoler en écoutant le crew, roulant des buzz avec des copains avachis dans le cliclac pourri d'une chambre enfumée non aérée.

Et puis je l'ai écouté ce dernier album.
J'avoue que j'me suis bien marré.
Je me tate, j'en viendrais presque à hésiter maintenant...
Fait chier.

lui: c'est tous ambiance depression
moi: VIVE LA MORT!!! :)
lui: ouais la mort c'est cool
moi: on va devenir une bande de goths :):):)
lui: d'ailleurs la mort c'est l'avenir
ah oui tiens
aussi
le beau père de est mort dimanche dernier
d'un cancer...
moi: oh putain
mais c'est quoi ces gens???


Tu vas me dire que je ferais mieux de prendre un valium, mais force est de constater que la trentaine n'est peut-être pas un âge de plein épanouissement.

Je fais juste le bilan des dernières nouvelles:
- janvier 2010: un oncle - un truc au poumon
- septembre 2010: un père - cancer du poumon généralisé
- octobre 2010: une grand mère - 98 ans
- Janvier 2011: une mère - cancer du poumon généralisé
- Janvier 2011: un père - cancer du colon généralisé
- Janvier 2011: un beau-père - cancer bien évidement...

A ce rythme y aura pas de problème de retraite finalement.

Et comme on est une bande de jeunes et qu'on se marre tellement, ce soir j'invite tout le monde à une soirée mort.
On mettra la musique de la famille Adams, on fera clap clap avec nos doigts, y aura des petits cerceuils mignons, on parlera de funérailles.
Ce sera chouettos !
On mettra des draps noirs sur les murs, et du crayons sur nos yeux.
En écoutant le concert d'Indochine.
(ah non ça on l'a déjà fait la dernière fois, on a fini dans un débat sanglant à presque s'engueuler méchamment parce-que 2 trouvaient que c'était pas si mal et 2 autres (dont moi tu t'en doutes) trouvaient que c'était vraiment de la "grosse MERDASSE faut arrêter de déconner maintenant"!!!!)

La 1ere fois tu y vas avec lui. Et faut avouer que ça te fait marrer de lui tenir la main.
la 2e fois tu le laisses faire seul. Mais le résultat est un désastre. (Obliger d'y retourner pour remboursement.) Force est de constater qu'il n'était pas encore mûr.
la 3e fois tu y vas de nouveau avec lui, mais ça ne te fait plus marrer, ça finit en réglement de compte sur le trottoir devant la vitrine. Il ose contredire les conseils... (phase adolescente du "mes parents c des kons y comprèn rien à ma vie".)
la 4e fois tu le laisses faire seul. Et là, miracle ça fonctionne. C'est bon on peut lui enlever les petites roues.
Mais ne faut-il pas méfiance garder?
Peut-être n'était-ce qu'un coup de chance? (la même qui lui a fait gagner 14 euros au banco.)

Si chacun suit ses propres règles tout se dérègle.

Partageons plus partageons le bus.


Merci la RATP.

Quand j'ai commencé à travailler il y a dix ans (10 ans??? oh putain! pré retraite je crie ton nom...), les mails n'étaient pas nouveaux mais commençaient tout juste à devenir un moyen de communication "normal" en entreprise. Personnellement ça a été facile, mais j'avoue que j'ai vu de vieilles secrétaires avoir beaucoup de mal à lâcher le fax...
Aujourd'hui, 10 ans après donc, quand j'apprends que certaines boites veulent abandonner les mails pour utiliser les "réseaux sociaux", là je me sens comme une vieille Gisèle qui aura beaucoup de mal à se mettre à la page quand dans 5 ans ce sera devenu "un moyen de communication normal".

A l'heure actuelle, dans ma boite de vieux aux méthodes de vieux, j'esquive pas mal d'envois par la poste (mais chut...), alors leur dire hey les gars les réseaux zozio arrivent!!!! Va falloir se tenir au jus...
...
J'ai envie d'te dire LOL.

En voyant Funeral Party passer au Grand journal hier, il a découvert qu'ils avaient plutôt des têtes de chicanos et pas vraiment d'asiatiques...
Et que ça allait rameuter plus de monde que prévu à la Maroquinerie.
Tu vas voir, demain c'est complet. On va pouvoir revendre nos places.

...

C'est sûr y aura du monde... Et que des petits péteux...

...

Moué au moins ça nous fera sortir...

Même si tu vas dire que j'exagère, que la beauté de ma fraicheur n'a d'égal que ma pétillance... je vieillis chaque jour un peu plus, et ce que j'ai vécu samedi n'est pas fait pour arranger ma phase dépressive actuelle.
Telle une fofolle j'ai voulu faire les soldes. (Déjà je suis sortie dehors avant 11h (10h53), rien que ça c'est giga)
Arrivée dans le magasin y avait 3 trucs moches qui pendaient lamentablement à -50% sur un portant... Forcément c'est pas en venant 3 mois après la bataille que j'allais trouver quelques fripes.
Bref, n'ayant pas trouvé ce que je voulais, je décidâme d'aller dans le plus grand de leur magasin, pour voir. (je fais comme à la télé je cite pas de marque). Or je ne sais pas si c'est de bosser dans un environnement de vieux, ou mon âge avancé mais j'ai eu comme un sentiment d'effroi en constatant que les nouvelles collections n'étaient pas du tout faites pour moi. Alors que je trouvais toujours lors de chacune de mes visite (3/an) quelques *basics* (en langage du milieu), là... rien.
Monde de merde.
Par dessus le marché, j'étais entourée de clientes entre 16 et 22 ans, toutes blondes et étrangères ( uk, hollande et autres contrées scandinaves éleveuses de ce genre de pouliches d'1m80), en bandes de 6, qui parlaient et riaient très fort, plus que ravies de remplir leurs shopping bag avec frénésie.
Moi? Rien.
A peine remarquais-je un gilet (pour descendre les poubelles)
(- Écoutez : de l'extérieur c'est déjà magnifique ! Ooooh... Aaaah une serpillère! C'est formidable Thérèse, je suis ravi écoutez...
- non Pierre c'est un gilet…
- Ah bien sûr, c'est un gilet! Il y a des trous plus grands pour les bras! Je suis ravi Thérèse!)
(cette référence cinématographique que les enfants ne peuvent pas connaitre).
La tendance actuelle est faite de vieux rose, de blanc, de jupette, de chemisier à froufrous, de coquelicots dans les prés un épi de blé aux lèvres.
J'avais juste l'impression d'être dans le dressing de Gossip Girl (objectif atteint donc pour les designers/copieurs de la marque n'est-ce pas), qui tu l'imagines n'est pas trop mon dresscode.
J'ai donc rebroussé chemin, me faire souffrir plus longtemps n'était pas spécialement nécessaire.
Après j'ai mangé un cheesecake je crois.
Ayant dans mon entourage un compatriote de 1980 qui a décidé de reprendre des études (et pas des petites) (le gros MALADE!!!!!!!), nous nous retrouvâmes en soirée à "Odéon". La joie m'emplit l'espace d'un instant, excitée de retrouver le quartier dit "étudiant"... le quartier latin... place des grands hommes (Patrick Bruel 1989).
Or, après un trajet entourée de 5 petites connasses que tout le bus avait envie de gifler, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le samedi soir, ce quartier jadis plein de savoir, c'est d'abord une cour de récré géante (putain d'merde!). Les étudiants d'aujourd'hui ne sont rien d'autres que des petites pisseuses de 16 ans habillées en PUTE et des petits branleurs en pantalon de velours jaune moutarde.
A minuit le métro est blindé, proche de l'émeute, ah non ils sont juste bourrés et ne savent absolument pas se tenir, c'est tellement cool de crier, d'emmerder tout le monde, et de faire croire qu'on fait la fête parce qu'on a bu une zubrowska/red bull...
Triste jeunesse.

Ya des jours où on se trouve un peu planplan dans nos sorties entre faux adultes.
Mais quand on voit ça... bah je suis bien contente de jamais sortir du 11e finalement.

Voilà. C'était l'histoire de Mamie Rabat joie.
A la semaine prochaine, je vous raconterais comment les personnes âgées malpolies devraient être euthanasiées.