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Tellement facile les randos précédentes, on a dit let's go pour une vraie rando aka 11km. 6h00
Bah tu sais quoi? PLUS JAMAIS !!!
Pas l'enfer mais pas si agréable et bien 48h de douleurs pour m'en remettre. Merci la vie.

Les 3 premières heures. Cool. T'en chie un peu c'est sûr, ça grimpe mais c'est ce que t'es venu chercher.
Pis tu commence à avoir faim alors pause pic nic.
Tu repars encore plus motivée et revigoré par le repas. Un pti regain d'énergie.

4e heure t'as mal aux jambes. Ça commence a faire long. Parce que la forêt c'est beau, tout au long du chemin c'est différent mais bon ça fait long. Puis la 5e heure. Là c'est fini, c'est bon, c'est pénible. J'ai vraiment mal aux jambes, grimper ne m'amuse plus. Je veux rentrer chez moi. Mais au milieu de nulle part t'as pas d'autre choix que d'avancer. (C'est ptetre pour ça que pour moi... "ça marche la marche" (hum) parce-que je peux pas abandonner comme je pourrais le faire pour n'importe quel autre sport. Vu que c'est un peu ma spécialité. T'en as marre t'arrête. Au milieu de la montagne c'est un chouïa plus compliqué.)

La 6e heure est vraiment dure et pénible. Tu continue parce-que tu sais qu'à un moment ou un autre c'est l'arrivée. 
Non? ou alors tu tourne en rond jusqu'à la fin des temps??


Et puis il y a les 45 dernières minutes incompréhensibles, où ça fait 20min que tu vois toujours le même panneau qui dit "arrivée 20min". Encore et encore. Y a combien d'arrivée dans ce truc?
Bref 6h30 de marche pour 11km. "le plus beau circuit qui exige du souffle et du mollet..." qu'ils disaient. Tu parles, mes genoux sont clairement décédés!

Bon j'avoue... c'était un petit peu beau aussi. Les lacs, la vue...
Mais quand tu grimpes, tu grimpes, et une fois tout en haut tu vois un panneau "760 m". 
Whaaat? Seulement???
#déception #toutçapourça

​Maintenant que tu sais que le sport c'est ma drogue (parce-que oui je continue le tennis 1 fois/sem) (c'est marrant parce-que c'est très inégal. Ya des fois c​'est​ bien ça joue c'est fun et d'autres comme mercredi ou c'est franchement minable, ya pas 1 balle qui passe, PAS UNE, ce n'est qu'une profond et lente souffrance d'1 heure ​pénible​ et interminable...) 

​Donc... 

étant devenue passion sport, ​je me devais de retourner en ​"rando​".
​​​Parait qu'on peut dire "trek" mais comme même la définition ne définit pas grand chose
"Stricto sensu, le trekking ou trek est une randonnée pédestre dans une région montagneuse. Depuis une vingtaine d’années, la définition s’est élargie et désigne désormais une randonnée itinérante de plusieurs jours, ponctuée de bivouacs. En français correct, on préfère le terme de grande randonnée. Cela reste une affaire de marche à pied, mais dans l'idée de trek s'exprime plutôt l'autonomie et la durée."
Ok.

On va dire que oui je marche dans la montagne (mais j'y couche pas. no way que je vais dormir dans une petite tente qui sent l'humidité moisie, sur de la caillasse pas confortable avec des fourmis!!!!) (sans toilettes ni douche... tu m'as bien regardée??)​
​donc...

I'm going to walk again and again​. Enfin la marche c'est bien mais ça permet surtout de profiter au maximum de​s derniers beaux jours parce-que là c'est ​presque le paradis. C'est la meilleure période pour venir au Quebec à mon sens (enfin ça dépend où parce-que tout en haut il fait déjà seulement 5 degrés...) Ici il fait beau, soleil à fond, pas chaud c'est supportable comme il faut les feuilles orangisent et les forets rougeoint. C'est juste magnifique.
​Faut juste pas louper, parce qu'après c'est le vrai automne, les feuilles parterre, il pleut, et c'est plus que de la bouillasse.

Ya 2 semaines j'ai inauguré mes chaussures de professionnelle. Et putain ça change tout. J'ai grimpé le mont Orford. Avec des pentes comme ça. (L​à ma main est inclinée à ​55 degrés)
3h30 pour un parcours qu'ils annonçaient en 3h45 sachant que: j'ai fait une pause goûter et un detour pour la vue 

Donc pas peu fière de mon score sur ce coup.

Bref la marche disais-je, une activité en extérieur, le grand air c’est bien mais c'est aussi u​n​e bonne excuse pour se faire un pti week end à la campagne et retourner dans ce super bon resto.
​ ​
​ ​​Tout ça pour dire que ​Je suis retournée à Sutton là où il pleuvait la dernière fois avec le brouillard et que c'était tout pourri. Bah cette fois...

J'ai toujours mal.
Vendredi soir on a eu un souper de bureau. Qui s'est terminé dans la douleur.
Collective apparemment.

Ça a commencé dans un très bon resto. 
Cool. Tout se passait bien.

Puis ça a dérapé quand on est allés dans un bar (du même patron), qui est d'ailleurs resté avec nous toute la soirée nuit, à nous servir des shots de tous les breuvages qu'il avait en stock. Là tu sais que ça part en couille. Les mélanges = le pire ennemi.
Alors les verres arrivent, on y va on les boit, on est polis. Et très vite ça devient douloureux. Quand à 3h30 on est les seuls dans le bar, fermé, qu'on veut partir mais qu'il nous ressert.... J'ai pensé à faire semblant de m'évanouir pour qu'on me laisse partir...
D'habitude j'attends de rentrer c'est toujours plus confortable de vomir dans ses cabinets mais là... J'étais comme à mon maximum en fait.
J'ai donc présentement l'estomac retourné. Et me demande si un peu de glace (vanille/pâte à gâteau) serait pas mon seul remède pour ne pas décéder.

+1 à cette belle journée de pluie et ces 81% d'humidité très appréciables in da house.

(ah tiens sur le site de la météo ils disent même 100% d'humidité. Miam)

Et +1 à moi même pour avoir su concilier travail à domicile, motivation à très faible niveau et visionnage des épisodes en retard des Chtis et marseillais.

Comme on fait toujours en vacances, à peine tu sors de table le midi tu demandes déjà ce que tu manges le soir...
A peine je rentre de vacances (pas tant reposantes) qu'on organise déjà les prochaines.

Ya vacances avec les amis à Cuba dans la liste, mais surtout Paris en Mai. Quand je vois comment ça m'a éprouvée nerveusement le sud de la France, vaut mieux pas que je pense à ce que la capitale est capable de m'offrir à ce niveau là...
Alors pourquoi s'infliger ça? un esprit sensé me dirait... Pour "pas perdre le lien et devenir totalement déconnecté".

L'avantage que j'y vois, c'est que ça me conforte sur le pourquoi du départ, et donc aucun regret à l'horizon.

Bref, j'appréhende déjà (t'façon j'appréhende toujours tout, tout le temps donc bon...)

J'écris en marchant. 
Pas facile facile.

J'ai un problème. 
(Ah. Ça faisait longtemps)

J'ai envie de parler à mon boss de mon envie/besoin de travailler ailleurs. Et donc moins pour lui. 

Mais ça impliquerait qu'il accepte. (sans discuter) (Et tout serait beau dans le meilleur des mondes.) 

Ou alors il dit que ça l'arrange pas, qu'il a besoin de quelqu'un à temps plein (Ce que je ferais à sa place) et donc on me remplace. 

Le sous problème qui découle c'est ma situation qui deviendrait plus précaire parce que les clients, quand t'es à ton compte, ça se trouve pas comme ça.

Je sais pas si c'est juste la dépression post vacances, qui m'envoie une vague d'envie de changement, si j'attendrais pas un peu avant de me lancer dans les complaintes... 
Ou si j'en parle tout de suite. 

Juste que j'ai pas envie de continuer à mentir quand je m'absente 1 journée par semaine... pour travailler ailleurs...

Le fond du problème n'est pas que j'ai envie de les quitter parce que je suis saoulée par l'équipe ou le boulot. Tout ça, ça va encore.
Le problème c'est que je crois plus en lui... Qu'après une année de "redressement", je me disais qu'on serait sur le tremplin, en plein décollage. Mais non, parce qu'il est toujours à dire que c'est pas grave si les clients payent pas... Sauf que faut bien le gagner quelque part l'argent mec! Trop d'affectif dans le boulot, ça peut pas marcher. Il est comme ça, ça m'étonnerait qu'il change.

Dans ma tête c'est très clair, mes arguments et tout, et même si ma relation avec lui est plutôt cool et détendue, mon discours est beaucoup trop sec voire méchant. Comme une leçon de morale que je ferais à un ami, parce que c'est un peu ce dont il a besoin, d'être secoué, mais ça reste mon boss et qu'il faut distance garder.... D'où mon "problème" tu vois?