lundi 26 mars 2012

J'ai vu un doc sur les cathédrales.
J'en ai vu d'autres aussi sur les tortues luth mais comme c'est plus compliqué d'aller dans le Pacifique, et de faire l'aller-retour dans la journée, j'ai décidé d'aller plutôt visiter les cathédrales.
Je suis allée à Chartres.
Préfecture d'Eure et Loir, région Centre.
C'est petit, c'est coquet (je suis restée dans un perimètre assez restreint faut dire).
La cathédrale a de la gueule (mieux q strasbrg a mes yeux).
Par contre on mange pas terrible...

Le top de la journée? J'hésite entre la "visite de la crypte", (au milieu d'un baptême d'une famille ultra catho), et le train du retour de "dimanche 18h52" (qui n'est rien d'autre qu'une gigantesque classe de fac, tous ces pti provinciaux qui quittent le nid douillet des parents pour retourner dans leur chambre de bonne moisie à Paris...)

Une journée sympa mais le retour fut un enfer...

samedi 24 mars 2012

Hier à 17h45, il est passé devant mon bureau en disant, "tu veux du rouge ou du blanc?"
à 18h15 j'étais en train de boire du rouge.
à 19h20 je finissais mon 4e verre de rouge.
A 19h30, je suis partie, j'avais très chaud.
à 20h15 j'étais en train de boire 1 Petrus blonde, dans ce bar de jeunes que je déteste (les jeunes) (pas le bar à bièreS).
J'avais chaud, donc une deuxième.
Ensuite (tu remarqueras qu'à un moment on perd toute notion d'heure...) on a continué au resto d'à côté, des tables sorties presque pour nous, devant le marché d'Aligre, avec une bouteille de rouge et de la bonne charcuterie. Première "terrasse" de l'année.
A 2h j'étais dans un état assez moyen...
Ce matin je me lève, j'ai très mal à la tête.
Et dans exactement 15 minutes j'ai rdv avec mon banquier.
Et ma voix de poissonnière.
OooOOh YEAAAH!

dimanche 18 mars 2012

Vendredi il a dit "hey dimanche ya Mélenchon à la Bastille!".
J'ai dit oué.
Samedi il a dit "hey demain ya Mélenchon à la Bastille!"
J'ai dit oué on ira!
Samedi soir, avec des tas de mezze délicieux sur la table, il a dit "demain ya Mélenchon à la Bastille vous venez?"
J'ai dit "oué! Ils ont pas dit qu'il allait pleuvoir demain?..."
Ce matin il a dit "on y va vers quelle heure"?
J'ai dit "hummmmm il va pleuvoir là non"?
A 13h il a dit "on mange avant?"
A 14h il a dit "nan mais on aura pas le temps... Et on perdra toute la motivation".
A 14h 30 il a dit "on y va! Je vais manger des merguez avec les mecs de la CGT"!!
A 15h, alors qu'on s'apprêtait à partir, je lui ai dit qu'on mettrait 20 min à peine pour y aller, vu que la Bastoche était déjà blindée, qu'est-ce qu'on allait faire pendant 2h avant le discours de la Méluche?
On est donc partis à 16h...
(Ah ça... t'en verras des motivés comme nous... Prêts à changer le monde j'te dis! Révolution! Hasta Siempre!)
Arrivés là-bas, la place n'était pas juste "blindée", elle était plus que 10 fois saturée, pleine à craquer, et des gens partait encore de la Nation... Pour te dire le joyeux bordel sans nom.



Au final j'ai pas vu ni entendu grand chose. Ce côté meeting bain de foule m'a plus donné une sensation sectaire et étouffante (mais bon, moi j'aime pas les gens donc c'est un peu normal) (surtout quand une vielle gauchiste vient te mettre son sandwich à la saucisse sous le nez en faisant tomber ses oignons sur tes godasses et qu'elle en a, mais alors STRICTEMENT rien à foutre...) Sans parler de tous les gens autour de toi qui répondent ou acquiescent à chaque phrase, comme s'ils débattaient directement avec lui...)
Bref il ne m'a pas vraiment donné envie de voter pour lui, ni vraiment pour ses idées (j'ai pas tout entendu j'te dis) (en vrai je déteste ce type) (et ses dents ne m'aident pas).
Mais cette petite bamboula était tout de même bien fun.

Et puis tout le monde s'est mis à chanter l'Internationale... ET la Marseillaise...
ON LACHE RIEN!



samedi 17 mars 2012

J'ai bossé 44h cette semaine. Rien qu'avec lui.
J'ai stressé.
Rêvé de lui la nuit.
On a bouclé, plus ou moins terminé plus ou moins dans les temps.
Il m'a épuisée...

Je suis restée jusqu'à 21h jeudi soir, en tête à tête. Même pas tenté quoique ce soit...
Chui qu'une merde.

Et il me dit quoi en partant hier? Il me propose de garder ses gosses????
Tu me prendrais pas pour 1 jambon mon con??

mardi 13 mars 2012

Hier j'ai cru que j'allais mourir.
Passé la journée à sentir mon coeur se presser. Méchamment.
J'ai d'abord cru que ça allait passer, puis voyant les heures passer et la douleur persister, j'me suis dit que je couvais l'infarctus. Vu que je regarde tous les reportages sur les services d'Urgences de France, des marins pompiers marseillais, aux hélicos des montagnards, en passant par les médecins de plage du sud ouest, je sais parfaitement diagnostiquer n'importe quelle maladie.
Ma douleur poitrinaire était d'origine vasculaire -> un caillot -> mon coeur allait donc arrêter de battre dans les prochaines minutes, c'était évident. Et surtout imminent.

J'étais de méchante humeur, à cause de la douleur, mais aussi à cause du syndrome du lundi.
JE NE SUPPORTE PLUS LA CONNASSE DE SECRETAIRE!!!!! Surtout que c'est le premier visage que je croise, ainsi que son parfum écoeurant au possible, quand je rentre. Tous les matins. Je n'ai donc qu'une envie: faire demi tour.
Bref, hier j'étais de méchante humeur, rien pour arranger l'autre problème.
(quand il m'a demandé si ça allait, "je me suis inquiété tout à l'heure en te voyant partir..." des fois je n'arrive pas à cerner sa sincérité...)

24h avec cette pression du coeur, qui a disparu aujourd'hui.
Oui je rassure tout le monde, JE VAIS MIEUX.
...

Sauf que maintenant je retrouve juste mes douleurs côtières, le mal à respirer, de y a quelques années. Quand je bossais chez les espagnols, vers la fin, quand l'ambiance était pourrite au possible, et que ma chef me disait "mais fais du yoga!".
Bref je suis stressée.
Rien de bien grave pourtant, j'ai juste beaucoup de boulot, ce qui en soit, arrive à beaucoup de monde je pense. Des choses longues à faire alors que les journées ne font 24h.
Et *mon collègue que j'aime en secret*, (mais seulement quand je ne le vois pas, parce qu'en vrai il est chiant) qui me dit qu'il va falloir que je vienne samedi pour bosser avec lui.
...
OUIIIIIIIIIIII !!!!!!!

Plus tu bosses bien, plus on est content de toi, et plus on t'en donne.
Et plus je me fatigue...
En vrai non, j'ai pas envie de travailler samedi. Mais je n'aurai jamais fini pour vendredi.
Je n'ai que 2 bras, c'est ptêtre ça le problème.

Il m'a dit "ça te dit d'aller à Pleyel ce soir?"
J'ai dit oué.
Pour voir le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin.
J'ai dit ok d'la funk, c'est cool! :)

Sauf que l'orchestre national de Berlin, c'est pas vraiment "cool".

Ils ont ouvert avec du Anton Webern.

Heureusement qu'ils expliquent bien tout dans le programme. ça te donne des indices, comme qui dirait des clés de lecture pour aborder cette musique pas forcément... Et puis ça occupe pas mal, t'as le temps de le lire, le relire, le rerererelire. Parce que le Anton, il est pas très très facile d'accès faut quand même l'admettre...

Alors pour t'expliquer:




Comme là j'ai failli non pas m'endormir, parce que ça piquait un peu les oreilles, mais le truc assez bizarre pour être apprécié, ils ont enchainé sur du Richard Wagner, avec Nina Steimme qui s'est mise à chanter (dans sa belle robe blanche de mariage).

Merci ma Isa, je peux te dire que le "célébrissime accord dissonnant de la simple sixte augmentée appoggiaturée" m'a fait moi aussi pas mal épiloguer avec mes voisins, et que le trouble je le sens encore...

Nina (d'après la bio du programme) a pas l'air d'être une petite nouvelle. J'ai aussi pu le constater quand le type assis derrière moi, a passé 10 bonne minutes à crier des BRAVO!!!... BRAVO!!!! comme s'il félicitait sa mère... J'étais à deux doigts de m'agacer...

Une fois que tous les vieux, le public est revenu de l'entracte, (même si Pleyel se la joue décontracté, la moyenne d'âge reste assez élevée et t'as quand même l'impression de faire tâche dans cet espèce de rotary club...), ils se sont alors lancé dans le bouquet final de l'autre Richard... Strauss.

Et là... les derniers sursauts d'une vie qui s'échappe dans le parcours Lisztien, bah tu le sens passer mon con!






Oué moi non plus j'ai rien compris.

vendredi 9 mars 2012

C'est bon déjeuner en tête à tête: FAIT.

('tain j'aurais pu passer tout l'après midi à papoter avec lui...)

samedi 3 mars 2012

La semaine dernière, je savais qu'il y avait un gros boulot à faire.
Je savais également que la personne normalement préposée à cette tâche, étant passablement mauvaise pour ce "gros et long et fastidieux boulot". Je me suis donc gentiment proposée. J'avais du temps.
Je n'oublierai jamais son regard de soulagement quand il a dit "oh oui avec plaisir!"

Une semaine après on a enfin terminé ce gros boulot. Tout s'est passé nickel. Alors il est venu me voir pour me demander, on peut se voir cet après midi pour le debrief?
Je cite le "debrief":
"Voilà, je te parle au nom des 4, on voulait savoir si tu avais des besoins pour que tu puisses te sentir mieux... C'est pas normal que tu restes jusqua 19h tous les soirs... Penses-tu avoir besoin de quelqu'un pour t'aider?... On veut pas que tu t'épuises... Tu es jeune, on voit sur le long terme... Que ce soit ici ou ailleurs, mais on a envie de faire un bout de chemin ensemble
avec toi... Tu es quelqu'un de confiance, d'une grande aide, tu fais un travail précieux..." J'en passe et des meilleures...

Au moins j'aurai pas perdu ma journée!