Une amygdalite qu'il a dit.
J'ai donc encore des antibiotiques
On sait que ça marche plus trop, que les virus sont résistants
C'est sûr qu'en prenant ça tous les mois comme des dragibus c'est pas avec moi que la science va faire des progrès.
Je suis réveillée depuis 4h30 du matin.
C'est cool.

Je l'entends marcher.
Je ne veux tellement pas le voir que tous les soirs je fais semblant de dormir. 
Il repart. 
Et je me remets à lire.

J'en suis à ce niveau là...

La tristesse de la situation n'est ce pas.

Salut ça va?
Moi ça va.
La routine quoi.
Je ne me suis pas assise sur mon canapé depuis le 11 janvier.
Je n'ai pas regardé la télé depuis le 11 janvier.
(Question est-ce que ça vaut le coup d'investir 3000$ si je m'asseois jamais dedans?)
(Est-ce qu'un jour je m'assierai de nouveau sur un canapé?)
Il est/je suis encore malade.
C'est différent à chaque fois et tellement répétitif.
Vendredi elles m'ont dit qu'il avait la scarlatine.
What???...
Je suis vite rentrée vérifier, l'ausculter, chercher un rdv chez le médecin pour le lendemain.
Je n'ai vu aucun bouton, parce-que bien sûr il n'avait rien d'autre qu'un simple rhume, et bien entendu je suis allée chez le médecin pour rien.
Pas faute de lui avoir demandé d'avoir l'air un peu malade dans la salle d'attente, histoire d'être un peu crédible... Mais non, il souriait à tout le monde, en toussant ses pti glaviots mignons.
Sauf qu'à me faire cracher dessus toute la semaine maintenant c'est moi qui l'ai la "scarlatine"...
Merci. Vive les enfants.

Je m'étais juré d'y aller.
Parce-que c'était mon dernier concert, quand j'avais un humain en construction de 6 mois dans le bide qui avait passé 2h à donner des coups de pieds parce que les basses c'était pas son truc.

Je voulais vraiment y aller. 
Je m'étais juré de ne pas me sacrifier une nouvelle fois. De reprendre un peu une vie normale.

Mais non...

Parce qu'il est un peu malade j'avais pas envie de le laisser tout seul. (Vu qu'il pleure avec son père...)

Donc ce soir j'aurais du aller à un concert.

Mais à 20h15, heure à laquelle mes pti champions montaient sans doute sur scène, j'étais en train de me battre avec un asticot qui se tortillait dans son caca.

À 20h16 j'étais en train de nettoyer la chiasse qu'il avait étalé partout...

À 20h17 je le tenais d'une main, en essayant de nettoyer le carnage de l'autre, de le contenir un minimum pour qu'il arrête de tout toucher... alors qu'il était mort de rire, tout nu, à remuer du derrière pendant que ma 4e main attrapait une couche (avant qu'il m'arrose de pipi) (même si j'étais plus vraiment à ça près)

A cet exact même instant, j'aurais du être en train d'écouter de la musique une bière à la main.

Ma vie c'était quand même mieux avant.

Bon je fais quoi?

Je les plante là tous les deux?

Yen à un ça ne pourra me faire que du bien.
y en a un autre (une ptite ptite boulette avec des grosses joues), ça me gêne un peu plus.

Hier soir j'étais à la soirée de lancement d'une nouvelle boutique conçue par mon boss. Comme une sorte de vernissage, avec 50 personnes entassées dans un mini espace les unes sur les autres, avec vin, discours etc...

Vin qu'on en a renversé 3 fois sur le plancher tout neuf... Hum... Bravo.

Encore une bien belle soirée avec mes collègues. Je les aime tellement.

Il y a un tel gap entre ma vie professionnelle et personnelle que ça en devient un peu compliqué.

J'ai pas envie de partir du boulot mais je pars avec le sourire pcq j'ai envie de voir mon bébé joufflu.

J'ai envie de voir mon BB mais je suis contente quand 30 min après il dort profondément et me laisse tranquille pour que je continue à bosser.

Je n'aime pas cet appartement qui m'appartient un peu, sans doute parce qu'il plaît à l'autre copropriétaire. De qui je m'éloigne de plus en plus chaque jour. Mais que je ne peux pas laisser parce que je ne peux définitivement pas m'occuper de ma grosse limace toute seule. D'un point de vue logistique.

Je suis donc super coincée, avec une obligation d'avancer sans aucune envie.

Donc je fais quoi?