vendredi 23 septembre 2005


Le jeudi c'est permis

Tout ça c'est grâce à mes camarades lilliens, qui m'ont fait visiter cette magnifique ville qui est, il faut l'admettre, architecturellement très très jolie. (ça fait 52 fois que je la sors celle là) Les gens du nord ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors. A côté de la plaque hEnrico! Il a fait un putain de beau temps. Manque de bol, je vais garder de cette excursion une image plutôt positive. Cependant, pas d'emballage, je ne dis pas qu'en plein hiver je serais aussi enthousiaste.
Enthousiaste parce que j'ai trouvé là-bas un vivier de jeunes hommes tous plus beaux les uns que les autres. Y en a par-tout!!??!!!! Vraiment. A chaque coin de rue. Dingue. Le paradis.
Paris est magique faut pas l'oublier. Je voudrais donc remercier Paulette A. sans qui tout cela ne serait pas arrivé. On va toujours voir les vaincus après. Tradition. Depuis quand tu t'interresse au foot? Depuis jamais.
Le train est parti à 10h58. J'étais bidonnée depuis 7h50. Pourquoi? Aucune idée. Un rire nerveux peut-être face au confort du train pour une malheureuse petite heure de voyage, alors que ceux qu'on se tape pour 6h sont carrément plus pourris. Injustice.
Un rire moqueur (forcément) en regardant mon (petit) voisin de banquette plier son (petit) manteau, sortir son lilivre, son billet, sa cacarte "jeune", et son petit paquet de mouchoirs. Pour un mec de 17 ans (je les reconnais bien grâce à la starac maintenant) c'est surprenant. Eberluée par la beautée paysagère, je regardais un champs de betterave. Enfin je crois. Des vraies. Des vivantes quoi. Je regardais aussi le reflet de mon petit voisin dans la fenêtre, et je l'ai vu soudainement spasmer. Sa poitrine s'est mise à faire des bons, et il s'est mis à déglutir très fort. Il a fermé son pocket book d'un geste brusque, s'est levé d'un bond... Sans oublier son pti paquet. De mouchoirs. Mon voisin de voyage est parti vomir je crois. Ou alors c'était un gros caca.
Question paysage, ça m'a émue. J'ai vu un lac entouré d'une forêt bien touffue. Pendant 5 min, non 1, non 10 secondes, quoique à peine 3 en fait (se reporter à la vitesse d'un tgv) je me suis crue au Canadûh. C'était magnifique. Après j'ai vu des terrils. Juste 2. Mais des grands. Wahou quoi v'la l'cliché! J'ai encore plus rigolé (au début je me retenais, mais sur la fin j'avais un sourire vissé sur le visage, mongolita sortie de l'institut), j'ai pensé à Bâchelet (Pierrot si tu m'écoutes, là-haut, au paradis des chanteurs, salut l'artiste, et dis bonjour à Nino.) Par contre j'me suis demandée comment ils avaient fait pour en mettre jusque si haut. Avec un petit tractopelle sûrement.

En arrivant, j'ai foncé à la boutiiique. Professionnelle jusqu'au bout. (un peu obsédée la fille quand même) Ce fut très rapide. Limite inutile. On est vraiment une chaine super standardisée. J'aime pas du tout.
Ensuite j'ai marché droit devant. Je me suis retrouvée dans la forêt du bois de boulogne. Bah putain! que j'me suis dit, je pensais pas avoir autant marché, au point d'être rentrée chez moi. Mais non, dans suila ya des singes.
A lille.
...
Ouich...
Spécial.

Après j'ai vu la fille aux yeux orange. Dingue. (mais j'en parlerais pas, parce qu'on était bien d'accord sur le peu d'intéret des récits rencontres de bloggers)
Après j'ai vu la vieille bourse.
Après j'ai vu le gars... à la coupe de cheveux anarchique. Le gars qui la veille avait dans son immeeeense bonté accepté de me consacrer au max (allez) 2h (c'est suffisant) de son temps. Et qui (admets le!!!!) n'en pouvait plus d'attendre... dès 13h...

J'ai dit que y avait pleins de beaux garçons? Que les gens étaient tout à fait normaux et que la ville n'était pas du tout dépaysante? C'est quand même petit sinon... Mais très joli architectu... ok...

En tous cas j'ai décidé d'être beaucoup moins sympa. Bah oui kestu veux, à chaque fois c'est la même chose, ça me déchire le coeur de les voir souffrir à ce point de mon départ. Tu reviens quand? avec les trémolos dans la voix. Mais combien de fois je l'ai entendue celle là? Il était trop mignon à courir derrière le train. Je lui criais non non tu vas tomber!! mais lui il insistait. Non Jony tu n'arriveras pas à me rattraper tsé! et pourtant il courait, il courait, à bride abbatue, l'innocence qui remplit son pti corps l'emportait sur la raison. La tristesse l'envahissait. Le train roulait, je m'en allais dans la nuit, et puis... je ne l'ai plus vu. Il a dû se faire très mal contre le TER pour Orchies.

A jeûn, il est sympa. Après ma 1ere bière, il est drôle. Après ma 2e, il est excessivement tordant. Après ma 3e, il sent vraiment très bon à mes yeux. C'est scientifique. Donc j'ai dormi comme une merde pour le retour. Je crois que j'étais dans un train supersonique, le voyage a duré à peine 10 min.
En descendant sur le quai de lille, j'écoutais de la musique très triste et pourtant je me marrais bien. En descandant sur le quai à Paris, j'étais beaucoup moins en forme certes, mais c'est quand même dingue la vitesse avec laquelle les gens se transforment, ils deviennent subitement tous cons, pressés... Cette ville rend désagréable. Doit y avoir un truc dans l'air. C'est chimique.

Je dédicace mon road trip à Michel.
Et à Chico.
Et au mec en tshirt bleu qui promenait son chien dans la forêt.

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