1 semaine d'installation déjà. ça file hein.
J'ai fini à ikea aujourd'hui. Comme tout le monde . La honte. Je me déçois. Mais c'était le dernier espoir, la tentative ultime. 1 semaine à camper sans canapé, à passer la soirée sur une chaise pourrite devant la télé, crois moi c'est pas ce qu'on appelle le top du confort. Etant moi même quelqu'un de difficilement satisfaisable, accompagnée dans cette galère d'une personne bien arrêtée sur ce qu'elle veut, avec des précisions dans les critères que même les constructeurs ils ont pas pensé, je t'assure que trouver LE modèle qui colle à nos désirs n'est pas chose facile. On est dans la moyenne. La méga moyenne, celle pour qui les choses ne sont pas pensées. Celle pour qui le canap' est soit trop grand, soit pas convertible, soit 3 places trop petit (appelé également "touche cuisses", que je raconterai les détails dans un ouvrage sobrement intitulé "d'où l'importance de bien aimer ses amis") Qui va jamais quoi.
Je suis couchée là. Déjà? Oué parce qu'il ya que là que je suis bien. Et que je suis une sale feignasse qui préfère dormir plutôt que. Je suis couchée dans mon lit, devant la fenêtre. Je regarde mon reflet dans la vitre. Et je me dis que ouf la bosse que j'ai sur le front ne se voit pas. Une bosse suite à un sacré coup de boule de derrière les fagots. Pile dans l'arcade. J'ai pas fait exprès, je suis désolé. J'espère bien tiens! Manquerait plus que tu me castagnes. Essaye un peu pour voir.
J'ai remarqué aussi que ma chambre donnait sur une tour. Un grand immeuble dans lequel j'ai suivi un mec un soir... Un coup d'une nuit qui avait un pti clébard blanc tout laid qui l'attendait patiemment dans son appart. Un type avec qui je m'étais un peu amusée (hum hum), et à qui je m'étais rendu compte surtout que je n'avais absolument rien à dire, nous n'avions aucun intérêt commun à partager. J'ai alors réalisé que je faisais parti des filles chiantes pour qui niquer juste pour le fun oui, mais avec un minimum d'échange avant tu vois. Une petite conversation de base quoi. Enfin, j'te parle de ça, mais ça commence à dater hein. On doit tourner autour de 2001/2002. C'est marrant je trouve de se retrouver à habiter en face. Au moins ça me fait des souvenirs.
D'ailleurs en parlant de conversation, je me demande si c'est moi ou si c'est "les gens". Je me demande pourquoi ils insistent autant pour finir leurs phrases. Je me demande si je leur coupe peut-être pas un peu trop la parole. Je trouve pas, mais alors pourquoi m'empêchent-ils de parler pour finir absolument? Si j'interviens c'est que c'est bon, j'ai compris l'idée, je vois où ils veulent en venir, j'ai pas envie d'entendre la suite, mais c'est bizarre, "les gens" une fois qu'ils ont commencé on dirait que rien ne peut les arrêter. Ils sont lancés dans leur monologue, et jamais de la vie tu ne les empêcheras de dire ce qu'ils voulaient absolument dire. Qui n'a aucun intérêt d'ailleurs. Vu que c'est bon, j'avais compris. Mais "les gens" ils aiment parler on dirait. Surtout pour dire des mots inutiles. Et ça... j'aime pas du tout.
Dans un mois on le recevra le canapé.
Encore 1 putain de long mois.
Parait qu'on va mettre 6 mois à bien s'installer. Parce qu'il me faut une table aussi. Moi j'en voudrais une ronde. Et puis un bureau. Et une autre table pour la chambre. Et une table basse aussi. Pour quand on aura le canapé.
Je deviens tout ce que j'exécrais au plus haut point. Quoique non. On me demande, alOOOrs??? ce déménagement?? Aloooors?? Vous êtes bien installés? (Non). On me pose la question, je réponds c'est ce qui me parait normal. Mais je ne veux surtout pas devenir ces connasses de femmes de foyer qui ne parlent *que* de leur appart, et de la déco, et d'électroménager. J'ai mangé libanais à midi d'ailleurs, ça me reste un peu sur l'estomac jte cache pas. C'est gras. Bon, mais gras. L'avantage de ne plus bosser dans un "vrai bureau" (définition de vrai bureau: espace composé de plusieurs postes de travail occupé majoritairement par des femmes qui se retrouvent tous les matins à parler de sujets inintéressants, mais qui ont au moins l'avantage de faire passer le temps, et de commencer à bosser à partir de 10h30. En arrivant à 9h. A partir de 4 collègues ça commence à être bien, 10 ya matière à faire un bon poulailler.) L'avantage donc, c'est de ne plus avoir à jouer ce rôle de la parfaite femme. Or moi, je bosse dans un bureau de 3, composé la plupart du temps de 1. Moi. Toute seule. C'est sûr que c'est calme. Personne pour me casser les bonbons avec les vacances, ou la rentrée scolaire du pti dernier. Mais personne non plus pour parler ciné, ou ce super vernis à ongles tu l'as ach'té oùùùù??? Ya toujours avantages/inconvénients n'est-ce pas.
Au moins je bosse sur un imac 24". (j'te raconte pas la puissance de mes tableaux excel en 4x3)
Oh putain je viens de vérifier. ça fait pas un mois. Je dois attendre encore 6 semaines!!!! C'est super long en fait. On a hésité en plus. On prend suila mais au moins on l'a tout de suite même s'il est trop grand? Ou plutôt l'autre, le bien, mais on a le temps de mourir avant de s'avachir dedans?... Je partais avec l'idée d'un 3 places convertible en tissu. Je vais me retrouver avec un 3 places non convertible en cuir. Il aura intérêt à être super bien ce truc, sinon je risque d'être d'assez mauvaise humeur.
J'attends le retour de vacances du visiteur de pyramides aussi. ça m'a fait plaisir de l'entendre la semaine dernière. Un vieux pote finalement.
Sinon oué ya les 2 noms sur la boite au lettres. Et je comprends pas pourquoi il a mis le mien en deuxième. C'est comme qui dirait sexiste je trouve.
Demain je vais mettre un scotch.