La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
mercredi 31 décembre 2008
La période semble être réellement favorable à vos desseins, Ne négligez rien de ce que la vie vous réserve, Un projet ancien pourrait aboutir si vous savez saisir rapidement une offre qui vous sera faite en cachette, Faites preuve de discrétion on vous en saura gré.
Ah oué? Carrément?
Hier c'était une pure soirée.
D'abord faut commencer par le resto (paske le spectac il était à 22h, donc je cite: moi j'ai trop faim, j'attends pas après!!...)
Et là tu te dis Paris magique, Paris la fête, Paris la France, la gastronomie, la meuf elle va se la raconter qu'elle a trouvé le petit resto qui tue...
Oui, j'ai nommé le... LE... BUFFALO GRILL!!!!!
Oui madame, Oui monsieur, par ici la découverte!! Une grande première, soirée multi-thématique, pleine d'enseignement, étude sociologique, étude sur la décoration de mauvais goût, étude sur les comportements culturels (en particulier touristiques), et enfin étude sur la bouffe la plus dégueulasse du monde. Hop. Tout ça en 1h30, que demander de plus??
Alors oui, déçus nous fumes. Il y a certes un totem indien en bois à l'entrée, il y a certes des portes de saloons pour séparer les (grandes) tables, il y a certes 2 ou 3 bustes d'indiens (encore) qui trônent ici ou là, sur le mur ou aux toilettes, mais je me demande bien comment tout ces trucs en plâtre peuvent rappeler la "culture américaine"? Bon Gérard, il nous faut une thématique pour not' chaine de viandasse.
- Les stèts oué, ils aiment ça les gens, les américains tout ça...
- ok super! Usa = hamburgers = cowboys = indiens en plâtre. On va cartonner gérard!
J'ai pas adhéré, parce qu'il me manquait mon tshirt à tête de loup. On entendait à peine la musique, qui elle-même était à peine country. Nul.
Déception également quant aux clients présents. Quelques méchancetés balancées sur les habitants de province/grandes banlieues qui n'ont pour autre loisir que de se taper ce resto dégueu le samedi sur la zone industrielle, près de la rocade là. Etant en plein paris, nous n'eumes malheureusement pas la chance de voir de familles "typiques". Quoique j'aurais préféré être dans le fond, tu verrais les spécimens, ya du gratiné...
Heureusement y avait du touristes. Nous fumes installés aux côtés de Gruten Madame Ogre, et Alvaard le viking (un bon gros bébé à moustache) . Les deux venus tout droit des steppes enneigées de l'extrême nord de l'Europe. Peu locaces, nos amis sont assez vite partis. Leurs steacks engloutis, un coca, pas de dessert. Savent pas vivre ces gens. En même temps, vu qu'ils parlaient pas, ils devaient se faire très chier. Heureusement, l'ambiance était assurée par une tablée d'espagnols, qui comme à leur habitude, ne peuvent parler en dessous d'un niveau sonore douloureux pour le tympan. Surtout quand le bordel était provoqué principalement par un petit enfant, assez moche d'ailleurs, de seulement 4 ans. Un vrai Chucky en vivant. Très fort le 'pti bonhomme', je crois qu'à lui tout seul, il a su attirer la haine d'une bonne cinquantaine de personnes.
Derrière, se trouvaient une famille américaine (justement, hamburgers -> indiens) mais pas très représentative. (Etrangement pas habillés en cowboy) Ils ne comprenaient surtout pas pourquoi ils n'étaient pas servis en moins de 7 min.
On a terminé avec un couple d'italiens (que je déteste d'habitude) mais qui, après sa question sur un espresso à 2 euros 05, et pourquoi 05??? ahah (<- sous entendus ils sont cons ) m'a paru un peu plus malin qu'un fan de foot.
N'oublions pas enfin la gastronomie, le point zéro de la bouffe, le néant total de la culinarité. D'abord quand tu arrives, tu as une "la salade d'accueil". Des feuilles de salade toutes défraichies qui t'attendent depuis l'après-midi, avec 3 haricots rouges, 4 grains de maïs. J'avais envie de lui rendre sa salade à Vikash, (oui les serveurs n'ont rien d'américains, même pas la tenue, même pas un colt à la ceinture. Le notre ressemblait à dhorasoo), (oui le footballeur), non mais tu t'es cru à la cantine mon coco? Pris une Bud forcément, le king of beer. Pas bon tout le monde le sait. Ensuite le hamburger dégueu, avec des espèces de lambeaux de viande reconstituée. Les frites à peine cuites. En plus on attend 3 plombes. L'apothéose avec le gateau final, *mousse de chocolat au mascarpone et son coulis de fruits exotiques*. Dis comme ça, t'as envie d'y croire, mais en vrai, rien ne va ensemble. Le chocolat on sent encore la poudre et le coulis, avec sa tronche de soupe de potimaron, doit servir d'accessoire dans les films, pour le rôle du vomi. Un désastre.
Et on n'a même pas eu droit à un ballon. J'espère que ce sera mieux la prochaine fois!
Hein? Non y aura pas de prochaine fois.
Tout ça donc parce qu'ensuite, spectac' -> les Seagirls à La Nouvelle Eve. Très sympathique. J'ai dit "de qualité" même.
Un truc frais et pétillant. Les filles sont folles et assurent bien.
J'te conseille plus d'aller le voir avec ta mère parce que hein... mais je te garantis qu'elle va adorer!
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