lundi 16 mars 2009


Avant je ne bossais qu'avec des femmes. C'était plutôt lourd n'étant pas une fifille dans l'âme. Aujourd'hui je ne bosse qu'avec des hommes, ce qui n'est pas terrible non plus. Un homme ça ne parle pas. Fini les ragots. Et à part mon collègue-homme-le-plus-beau-de-la-terre-à-la-peau-mate, on peut pas dire que j'ai vraiment matière pour me rincer l'oeil...
J'ai fait l'un, et j'ai fait l'opposé. Je crois bien que ce sera le critère number 1 de mon prochain boulot, moit'moit'.

Je suis encore plus déçue de constater que même en bossant avec des mecs (l'assemblée étant composée d'un papa de 15 jours et d'un futur de 2 mois) ça parle poussette (!!!), voiture break etc... Alors certes, c'est une vision plus technique que les vergetures, seins douloureux et autres nausées, mais je suis maudite. A croire que je ne peux échapper à cet envahissage d'enfant.
Me reste plus qu'à bosser dans un cyber café. Eux au moins ya pas de risque.

Je ne peux rien dire, pas me plaindre. Moi j'impose pas ma vision, mon désintérêt total, voire mon dégoût* de la reproduction, je vois pas pourquoi je dois subir celle des autres. Juste parce qu'elle est plus répandue.
Je plains la prochaine personne qui me parlera de sa grossesse. Que j'en croise pas une qui me demande une faveur ou quoi que ce soit juste parce quelle est enceinte, je crois qu'elle va manger dans sa face tout ce que j'aurais encaissé.

* j'ai fait une nouvelle tentative, j'ai accepté dans ma plus grande mansuétude de mettre ma main sur son ventre. passé le côté plutôt effrayant de sentir un alien bouger la-dedans, j'ai remarqué que le ventre était plutot mou, contrairement à ce qu'on pourrait croire vu que c'est tendu comme... j'ai eu du mal à sourire et à faire semblant que j'étais contente. Elle m'a crue moyen.

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