Aujourd'hui c'était marrant, y avait pas de métro. Encore un malin qui a eu la bonne idée d'avoir un malaise, ou de mourir, aux heures de bureau...
Même si ma grande expérience m'a fait comprendre qu'il y avait un problème, à peine avais-je fais 10 mètres dans la rue, (oui parce que l'effectif de gens qui marche dans la rue est un signe très révélateur de l'état de fonctionnement du métro. 10 personnes de plus que d'habitude, telle une marée humaine qui marche en sens inverse et tu peux être sûr que ça déconne là-dessous), j'ai tout de même tenté le coup. D'abord pour en avoir le coeur net, parce que j'aime savoir, (si j'ai raison), et ensuite parce que je suis une aventurière des sous-terrains.
Sans crainte, je descends et paf ça rate pas, l'annonce : "touloulou en raison d'un incident voyageur, le trafic est interrompu sur la ligne blabla...".
Déjà "des perturbations sur la ligne" c'est pas génial, mais "trafic interrompu", là t'es dans le caca. (n'ayant jamais encore eu à y faire face dans mon nouveau quartier, j'ai pas encore checké un plan B)
En entendant cette annonce, à peine ai-je eu le temps de commencer à râler dans ma barbe, que le chef de station derrière sa vitre nous a regardé (parce que oui, à 9h30 je ne suis pas la seule à partir travailler hein) et s'est mis soudain à bouger les bras et nous mettre la pression "viiiite ya un train en station !!!!! viiiiiite vous pouvez le prendre!!!!!!". Ni une ni deux, voilà les 5 pintades (que des filles oué) en train de foncer tête baissée, descendre les escaliers à donf' sans prendre conscience du danger, (avec le recul je trouve ça admirable d'affronter le danger juste pour aller bosser) (avec le recul cette scène de 5 secondes est à mettre dans les annales du comique de situation, fallait le voir le michel tout affolé)...
Donc vazy que je fends la bise dès le matin (alors que je suis vraiment la dernière à courir pour un métro parce que d'une faudrait voir à pas déconner, j'ai pas l'habitude de me presser, et deux, des métros, y en a toutes les 2 minutes, voire moins, donc c'est un peu idiot de se jeter dans un train, de se prendre les portes sur la gueule pour gagner 2 min dans la vie. Je trouve tous ces gens complètement cons. (A ce propos d'ailleurs, je n'aide jamais quelqu'un qui reste coincé, parce qu'il avait pas à monter à la dernière seconde, parce que d'une quand ça sonne, "il faut s'éloigner de la bordure du quai", deux "ça fait prendre du retard sur toute la ligne" et trois, le prochain est dans moins de deux minutes bordel tu peux pas attendre connard!!?!!")
Je crois que je les déteste. Voilà c'est dit.), je me presse donc pour ... rien en fait puisque le train est resté sur place pendant 5 bonnes minutes.
Touloulou le traffic reprend.
Tout ça pour dire qu'à 2 min près je remontais et errais dans les rues pour trouver un autre itinéraire. Et qu'en sortant de chez oim' en retard (comme tous les matins) (quand ça devient une habitude est-ce que c'est toujours du retard, ou devient-ce l'horaire normal?), que ce fut un bon gros coup de
J'aurais dû acheter un banco.
J'y pense jamais.
Mais j'ai acheté des tomates cerises.
Et j'ai vu Les beaux gosses.
Trop marrant. Tellement vrai. Pas si caricatural finalement.
(est-ce que dès qu'on se met à regarder des ados (entre 13 et 16 ans) (à 17 c'est des pti connards prétentieux) avec un sourire et un air attendri, genre "ooooh ils sont ridicules comme c'est mignon", on peut dire que ça y est on est vieux?) (si on regarde bien... j'ai plus du double de leur âge...)
(!!! oh putain la claque)
PS: cette description du métropolitain me laisse un arrière goût amer, je ne suis qu'un petit scarabée encore à côté de lui. Toujours en pleine lecture de sa bibliographie complète, Philippe Jaenada est mon prophète.
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