mardi 16 mars 2010


(Il fut un temps où je faisais des titres, soulignés et tout)

Los Campesinos - Point Ephémère

J'aime PAS cette salle!
("heureusement qu'on a du porc dans nos sandwichs, ils pourront pas nous les voler.")
Il a fallut commencer par Copy Haho. Sur disque tu te dis que c'est gentil, oui ça s'écoute.
En fond sonore.
Par contre sur scène... Mon dieu les gars... Absolument aucun charisme (à force de le dire faudrait que je m'y penche 5 minutes et que je fasse un top10), aucune interraction avec le public (en vrai si, il parlait mais ça n'avait aucun intérêt), leur musique est molle, j'me suis emmerdée comme jamais, décroché la mâchoire à trop bailler. Mais j'avais mon poteau que je ne voulais pas quitter. (qui s'est avéré ne pas être une bonne place du tout mais ça tu t'en rends compte qu'après).

Bon ok, le son était tout à fait correct, mea culpa pour la dernière fois.

Ensuite les Campesinos débarquent. Au vu de la première partie qui malgré sa ( j'veux pas dire mediocrité ce serait un peu fort, sa chiantité?) ressemble beaucoup aux campé, j'avais donc très peur d'avoir a me recoltiner une longue tartine de mélodies, comme subi pendant la première demi-heure. Je me demandais ce que je faisais là. Voire je regrettais. Mais quand ils ont debarqué ( en même temps ils sont 8, ça en impose tout de suite plus) ils t'accrochent et ne te lâchent plus jusqu'à la fin. Tout simplement génial le show. T'as l'impression
d'être avec tes amis dans une grande fête.
Alors oui leurs mélodies elles sont un peu repetitives mais quand même super efficaces, donc tu bouges ton corps en rythme avec le petit xylophone.
Le batteur ne ressemble à rien sauf un collégien de 11 ans et pourtant la bonne patate.
Y avait LA guitariste, moche comme un semi remorque. L'anglaise de base. Au look de rockeuse. Avec un visage carré, et rond à la fois. Moche quoi. Mais qui, parce quelle avait un long manche de guitare dans les mains (symbole phallique et bidon par excellence) rendait le congénère tout fou fou. (heureusement que vue de près, il a vite déchanté) (héhé)
Parce qu'y avait aussi l'autre style d'anglaise. L'espèce de sainte nitouche, plus jolie certes, mais qui à force de moues, de poses lascives et de tirages de gueule m'énervait au plus haut point. Elle savait que danser des nichons. Et elle avait pas de voix. Pour appuyer sur un bouton de sampler tous les quarts d'heure c'est pas non plus l'exploit ma vieille hein. En plus t'es rousse.
La bonne surprise c'était la violoniste qui, (malgré ma bonne vanne de catherine lara m'aura auto fait marré pendant 5 bonnes minutes) (je suis bon public), m'a bien plue. Elle apporte vachement plus au groupe avec son pti crincrin, que les 2 guitares (y en a 3 en fait, mais le 3e il était super bon, donc je le mets pas dans la liste des inutiles) (sympa)
Ce que j'ai apprécié avec délectation, c'est voir les mecs, les costauds, les poilus, les barbus, tous dans une communion d'amour, tous dodeliner, remuer du derrière sur cette petite pop sucrée. Comme quoi oui il y a des coeurs tendres dessous hein...
Et puis dernière preuve qu'ils sont bien sympa les campé, quand ils se sont mis à citer les joueurs de foot français. Euh non en fait, ça c'était con. Mais c'est celui dans la salle qui a gueulé Rochetau qui m'a bien eue.

Bouquet final (et sans vouloir me la raconter) (je ne suis vraiment pas comme ça), c'est qu'à force, je commence à avoir un coquet nombre de concerts au compteur, bah c'est du jamais vu, quand ils sont tous descendus chanter le dernier titre dans le public.
Très sympa, très bon esprit, vive Los Campesinos! (qui ne seront jamais vraiment connus t'façon)
Ils entrent direct dans le top des concerts festifs duquel tu ressors super content.
Un bon gros shoot de bonne humeur qui fait du bien.

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