La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
lundi 27 septembre 2010
J'ai eu un rappel sur mon téléphone pour un anniversaire. (que je n'ai pas fêté d'ailleurs)
34 ans... c'est vieux quand même.
J'ai peur d'arriver à cet âge.
Je ne veux pas être un "senior"
Bref, je ne peux pas faire comme si je n'avais pas passé une merveilleuse journée d'atelier STR. (le truc pourri oué)
J'ai touché du doigt le vent, le vide, elle a parlé, parlé, parlé pour meubler.
C'était horriiiiiiiible.
Présentation des participants qui sont, je dois l'admettre, moins effrayants que prévus.
Let me introduce *la mère de famille - 43 ans* qui veut être assistante logistique.
Et rien d'autre.
Mais elle trouve pas because la crise, donc dans le transport ils recrutent pas.
Mais elle ne veut pas changer, c'est que la logistique.
(ça doit être fantastique)
Ensuite nous avons *la jeune diplômée Master 2 cinéma - 25 ans* qui veut faire journaliste cinéma, qui réalise chaque jour un peu plus que c'est sympa comme métier pour se la péter devant ses copains ou faire croire à ses parents qu'on a trop réussi à Paris, mais en vrai si tu suces pas le redac chef, t'es pas prête de te faire payer une pige (même 25 lignes)
Ensuite y a moi (dont je passerai les atouts, on n'est pas là pour parler que de moi), qui a essayé tant bien que mal de faire comprendre que t'inquiète Paulette je sais chercher un job, j'ai pas besoin de toi, et je ne me fais pas de soucis. Merci.
Ensuite nous avons *la ultra timide qui a osé la reconversion (à 40 ans)* (parce qu'elle voulait pas le dire). Elle a passé les 15 dernières années de sa vie absolument pas épanouie à faire de la comptabilité. ("la compta c'est pas moi"). Alors elle a décidé d'être... (wait for it...) "médiatrice culturelle". C'est à dire rien. C'est à dire un boulot indescriptible tellement tu comprends pas à quoi elle sert. C'est à dire un boulot dans un secteur qui n'embauche absolument pas parce que dans le culturel on sait tous que y a pas un kopek. Bref ma poule, toi t'as le pif pour trouver le bon filon. Bonne chance quand même.
Ensuite nous avons *la jeune qui a suivi ce que lui a dit la conseillère d'orientation au lycée, mais qui a changé déjà 3 fois de voie à seulement 27 ans*, et qui veut être "agent de sûreté".
Rappel: c'est l'espèce de mollusque à l'aéroport qui est soit derrière le scanner à parler avec ses collègues sans vraiment regarder dans les valises que tu te fais chier à poser sur le tapis roulant, soit debout à te bondir dessus dès qu'il entend un bip. Oué c'est nul.
Son petit plus? Elle a des connaissances assez limité en français (d'où une orientation rapide au lycée), une faute à chaque phrase, et que sa formation... je sais pas en fait, j'ai pas écouté, elle m'intéressait pas.
Nous avons ensuite *le vieux qui retrouvera jamais de boulot avant la retraite - 57 ans* qui veut continuer dans son domaine (l'événementiel), soit un secteur qui n'embauche que du jeune dynamique et à la page, donc te fatigue pas à chercher mec, c'est mort pour toi. Lui il parle bien, du moins tu l'écoutes, mais tu te rends vite compte qu'il doit être bien relou. De cette catégorie de vieux qui ne pourra jamais travailler avec des jeunes, il parle toujours sur un ton faussement dédaigneux parce que lui il l'a et pas toi... l'expérience... donc le jeune tu sais pas, donc tu fermes ta gueule. (ses plus gros coups c'est d'avoir organisé les quelques concerts disco Patrick Hernandez et Earth wind and Fire. Tu m'étonnes qu'il trouve pas...)
Hasard de la vie, à côté il y a *le jeune qui sort de son BTS pour faire de l'événementiel - 22 ans* et piquer la place du vieux d'avant. Il a encore beaucoup de rêves, il est touchant. Il a organisé une soirée une fois. C'est bien.
Il y a *le jeune multimedia - 27 ans* qui hésite entre un métier pour lequel il est formé (et sans doute un peu chiant) et sa passion: le saut en parachute. Le choix est cornélien en effet.
Enfin *l'ancien philosophe qui veut vendre des livres pour gagner de l'argent mais en vrai il veut devenir ébéniste - 27 ans*. Lui il parle pas beaucoup, il a pas beaucoup de fric. Je vois pas trop ce qu'il va devenir.
(Les 2 derniers étaient plutôt sympa et intelligents donc j'ai pas trouvé de vanne, désolée)
Dans tous ça, je comprends pourquoi la France est au chomage.
Vous voulez pas faire des métiers utiles les gens????
Aucun commentaire:
Publier un commentaire