samedi 4 septembre 2010


J'y suis.
Je soutenais tout le monde avec mon sourire (une grande tante que je rencontrais pour la première fois m'a même dit que j'étais gracieuse, j'invente rien!),
et puis là je reviens de l'hôpital.
C'est juste un enfer.
J'ai vu ce que je ne voulais pas.
Je suis rentrée dans la chambre, j'ai dis bonjour à la famille, et je suis sortie en courant, m'effondrer dans l'escalier.
Je ne peux pas tenir mon rôle, sourire à tout le monde, et rester de marbre face à tous ceux qui ont les larmes aux yeux depuis des jours, avec cette image de lui dans ma tête maintenant.
Putain je ne voulais pas y aller!
Je n'aurais pas dû!
Je suis rentrée en bus, en pleurant.
Je suis allée à la Citadelle en pleurant.
Je me suis assise face à la mer (c'est sûr que c'est toujours plus sympa qu'à Calais), en pleurant.
J'ai mal à la tête, il fait trop chaud, c'est pas des conditions climatiques pour être triste.
Maintenant que j'ai tout lâché, il faut faire face, avec cette bonne coutume corse de raconter les choses différemment selon les gens (à lui tu dis, à lui tu mens, à lui tu fais comme si...)
Mon dieu qu'ils sont compliqués ces gens.

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