La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
vendredi 19 novembre 2010
ça y est, ça fait une semaine faut que je fasse un bilan.
Tous en même temps je te disais.
(ce qui m'a permis déjà de m'habiller autrement qu'avec le même tshirt et le même jean depuis 3 semaines...)
Lundi entretien: Après le pré-entretien par téléphone, cette fois il m'a fait parler de moi, et m'a fait surtout l'entretien professionnel, calibré, mise en situation, pièges etc...
Le truc Porte d'orléans, ils sont 5, "y a pas assez de travail pour tout le monde pour l'instant mais on embauche quand même" rapport à la politique d'expansion.
Ah. Bon. Ok.
M'a rappelée hier, "donc je vous ai choisie. Je suis en train de voir pour commencer un contrat le 1er décembre..." Houlalaaaa t'emballe pas, pour moi ce sera non en fait. Merci au revoir.
Trop calibré comme mec, tu réfléchis trop rendement pour moi.
Mardi: day off -> expo = culture
Mercredi entretien: Le plus long de ma vie. Même pas de test, juste un tête à tête pendant 1h30.
Plutôt agréable, c'est la seule qui m'a proposée un café... Une fille jeune, qui a bien appris le déroulé d'un entretien d'embauche, toutes les questions possibles, cerner la personnalité du candidat. J'ai tenu tout le long mais juste à la fin, le relâchement (j'avais pas ma petite bouchée de banane comme au tennis), la faute bête, me suis tirée une balle dans le pied toute seule. Genre le gros bémol, le gros doute qui m'assaille alors que j'avais tenu, presque réussi à me persuader moi-même que ce boulot m'intéressait, je lui ai quasiment dit (entre les lignes) que c'était "pas un poste très intéressant finalement non?".
(la conne)
Très souriante (trop?), un long entretien très complet, je me dis que c'est plutôt bon signe. (elle aurait abrégé sinon?)
Jeudi entretien: dans un "institut public". (avec de l'histoire) (et de l'art). Entretien avec un petit jeune qui devait faire passer le premier recrutement de sa vie, qui tremblait comme une feuille, qui ne bégayait pas mais presque, je comprenais pas trop ce qu'il me racontait (j'écoutais pas en fait, trop inquiète de le voir dans cet état là), avec la chef à côté. La chef grise, froide, le petit sourire en coin parce que le gamin devait se gourer sur deux ou trois trucs dans la présentation, la chef qui doit peut-être être sympa au demeurant. Quand tu la connais bien. Et qu'elle aussi t'aime bien. La vieille a avoir dans la poche. Surtout. Sinon... La bonne femme qui parle toujours dans un soupir, que t'as l'impression que ça la fait chier de parler alors pourquoi t'es là? Bref, je ne la sens absolument pas. Lui non plus.
Le boulot aurait pu être bien, assez varié. Mais c'est public, donc payé une misère. Et dans les couloirs ça sent la bouffe de la cantine...
Mais ils ont tellement insisté sur la fin, sur ma disponibilité, est-ce que je peux venir dès lundi, et qu'est-ce qui me ferait choisir ce poste là, blablabla, qu'ils ont du sentir qu'en fait j'allais préférer "si **** bien c'est *****ine!"
Je choisis qui maintenant?
Je sens que je vais me mettre toute seule dans la merde.
(Se présenter, se raconter, et recommencer chaque jour, on est à la limite de la thérapie, un gros travail d'analyse sur soi ce truc...)
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