samedi 28 janvier 2012

Hier j'ai vu la comédie musiculte des Airnadette.
En un mot: GENIAL.
Crois moi sur parole.
Ils partent en tournée.
A voir absolument s'ils passent dans ton bled.
Crois moi aussi sur parole.
Philippe Risotto m'a fait pleurer de rire.
Vraiment.
(et y en a pas beaucoup)
(ils doivent être 3)

jeudi 26 janvier 2012

Et bam! Encore augmentée de 10% dans ta face.
C'est les impôts qui vont être contents!

mardi 24 janvier 2012

Hier j'ai mis plus d'1h pour aller à la Boule noire. J'me suis un peu foiré dans mon calcul...
Quand je suis rentrée dans la salle il faisait noir et bien chaud. Des jeunes hommes barbus étaient sur scène, et un criait très fort dans son micro. C'était pas mal rempli, je me suis faufilée.
Chanson prise en cours de route, petit temps d'adaptation, inserrage de bouchons dans le conduit (j'ai l'impression que les salles mettent le son de plus en plus fort. ou c'est moi qui devient de plus en plus sensible?)
Deuxième chanson: j'aime bien. L'ambiance, la lourdeur du son.
Troisième chanson: j'aime vraiment bien. Le chanteur est croquignolet, ce qui ne gâche rien. Je ne sais pas s'il joue exprès le timide quand il dit merci... mais c'est encore plus chou...
Quatrième chanson: mais dis le nom du groupe!!!! J'adhère totalement. Des loooongues chansons qui te transportent. Je suis fière, ils sont français (voire bretons), ils sont vraiment très (très) bons.

Fin du set. Ils m'ont emportée, hypnotisée, prise totalement par surprise, je ne m'étais absolument pas renseignée sur la première partie. Une vraie bonne découverte donc, qui me fait re-aimer les concerts.

Lumière sur le public. Ah quand même. Ya du jeune. Putain ça faisait un bail, mes yeux ont totalement perdu l'habitude de voir des gens avec autant de gel dans les cheveux.

Un autre groupe s'amène. Thieves je ne sais quoi... Du hardcore pourri.
C'était long et chiant. Beurk.
Je retiendrais: "le groupe qui sert à rien", et "ils jouent comme en 2007".
N'est pas puriste qui veut...

Enfin, alors que j'ai très mal au dos, et que la bande de sauvages précédente m'a totalement cassé mon groove, La Dispute (prononcer "leu dispioute") vient et enflamme la salle.
Bon en vrai non, enflammer c'est peut-être un peu fort, mais j'ai pu constater un petit public de connaisseurs. Ils étaient 20 à connaitre les paroles quoi.
Je suis sortie troublée de leur concert, une partie de moi ne pouvant nier le fait que j'aime leur musique, une autre étant totalement décontenancée par leur physique de pré ado tout maigrelet et blanc comme la mort, qui ne coïncide pas avec la musique. Qui pourrait elle, être tout de même plus intense (soit dit en passant). Et puis les chanteurs sur ressort ça m'exaspère.
Enfin une autre part de moi était complètement lassée. Soyons franc, c'est quand même toujours la même chose... tooooouuuujours la même intro...
Leur set est un peu longuet donc. Je me retourne sur la table de mixage et vois la setlist de la soirée: ça y est j'ai trouvé le nom de mon nouveau groupe préféré: Sugartown cabaret.
(je découvre à l'instant que le chanteur s'appelle Médéric. Quand je le voyais onduler sur la musique, je visualisais un Gaëtan.
C'est encore mieux en vrai.
Je suis amoureuse c'est confirmé.)

jeudi 19 janvier 2012

Je ne mentais pas quand je disais que j'en avais marre de ce boulot.
Enfin non, mon boulot je l'aime bien, c'est les gens que je n'aime plus. Evidemment je ne sais pas très bien cacher ce genre de chose. Je faisais la gueule.
Je suis sûre qu'il l'a fait exprès, venir me chuchoter à l'oreille... qu'ils veulent encore m'augmenter.
Fait chier, c'était pas le moment.

mercredi 18 janvier 2012

J'ai toujours, et plus que jamais envie de démissionner.
Sûrement dû a mon incontournable dépression de fevrier. Mais pas que.
J'ai plus envie de bosser pour cette bande de cons, et en particulier pour le gros malade. L'aigritude me gagne, je fais comme tous, je me gêne plus pour raler ouvertement. Pas bon
signe ça.
Et vas y que l'autre taré en rajoute une couche, à me casser les couilles pour ses étiquettes, comme il a décidé parce-qu'il a pété de travers un lundi matin et que ça en devient LE sujet prioritaire... Des étiquettes...
C'est bon stop ça ne m'intéresse pas. Il arrive à complètement dégouter les gens de bosser avec lui.
Je m'isole un peu plus chaque jour. Et je pars a 18h pile tous les soirs. Encore moins bon signe.

Quand en plus en jetant un oeil rapidos sur le net je trouve deja une annonce qui pourrait le faire... Ca aide pas a se re-impliquer c'est sûr.
Ce soir jai commencé à mettre a jour mon cv.

dimanche 8 janvier 2012

J'ai envie de démissionner.

1 an que j'y suis, j'ai fait un cycle. L'idéal serait d'en refaire un. Mais c'est pas le boulot le problème c'est "les autres". J'ai pas envie, j'ai peur de finir aigrie comme eux. (déjà que je le suis un peu de nature, alors si on m'en rajoute ça va pas être beau à voir).

Sur les 14 personnes que je cotoie tous les jours:
- il y en a 2 que je ne supporte plus, du tout, ça devient vraiment physique,
- il y en a 1 dont je me méfie,
- il y en a 1 qui m'a fortement déçue,
- et tous les autres me déçoivent aussi un peu plus chaque jour, mais ça c'est pas nouveau,
- et les 2 que tout le monde déteste finalement, je m'en fiche un peu...

Bref, l'idéal serait que j'ai une seconde porte, et que je puisse m'enfermer dans mon bureau pour ne jamais voir leurs gueules.
Vendredi fut une bonne journée de merde, j'ai ruminé toute la journée dans mon coin. Je ne fais même plus l'effort d'assister aux rares moments de "bonne humeur corporate", je me suis barrée.
J'ai plus enviiiiiiie!!!

dimanche 1 janvier 2012

Vacances imposées en décembre, il fallait bien que je parte.

Le 24 décembre à Orly, rien à signaler, pas de grève ou quoi ou qu'est-ce. Par contre, on dirait que leur spécialité c'est d'avoir des voyageurs en retard, avec 10 annonces, pour finalement ne jamais les voir se présenter...
20h30, arrivée à Seville, après un vol avec un bébé qui m'a braillée dans l'oreille, sur le siège juste derrière pendant tout le voyage, je suis d'une humeur non pas massacrante mais pire.
Il fait nuit, le soir de Noël => ville morte. (ah les pays ultra catho...) Tous les restos sont fermés, on ne croise que des touristes la mine triste à la recherche désespérée de quoi manger. Ou alors des gens bien habillés avec des gros plats dans les mains recouvert de papier alu, qui eux, vont diner chez mémée.
Heureusement les chinois, en pleine conquête du monde, ont un resto japonais ouvert qui sauve la vie de plusieurs personnes ce soir là.
Les cloches de toutes les églises du coin (pays TRES croyant + mes calculs -> on doit bien avoir une église pour 10 habitants) sonneront toute la nuit. Ce fut un petit peu exaspérant.

Dimanche 25: combo ultime, c'est dimanche + Noël = même les trucs touristiques ouverts habituellement le dimanche sont pour le coup aussi fermés. Heureusement le soleil de dingo et les 20° compenseront le tout. Objectif, apprendre à manger à l'espagnol, à quelle heure, et comment commander les tapas. Avec de la bière. Non, avec 2 bières, parce que leurs verres sont quand même plus petits.
Le soir, diner chez Roman (depuis 1934) est un vrai plaisir, son jambon, une tuerie.
Pour ce qui est de l'architecture de la ville, c'est pas très joli mais les arbres plein d'oranges en décembre ça booste.

Lundi 26 à Cadiz. Petite ville portuaire qui paye pas de mine, mais avec un certain charme. Voir la mer, le soleil, c'est ça les vacances. Et manger du poisson grillé.

Mardi 27 à Séville. La place d'Espagne est tout pour le moins impressionnante. (parait que c'est le palais de la reine Amidala). Je n'avais jamais utilisé les réglages de mon appareil photo pour de telles conditions de luminosité. Tellement de soleil que je dois diminuer, je suis pas habituée.
L'Alcazar est malheureusement complètement vide, c'est un peu dommage, ça fait perdre quand même pas mal de charme au truc. Les jardins eux, je dis respect.
Je commence à avoir bien mal aux pieds à marcher comme ça depuis 3 jours.
(Je devrais pas le dire non plus, mais le jambon et toute leur nourriture qui baigne dans l'huile commence aussi à me lasser).

Mercredi 28 à la Mesquita de Cordoue. C'est immense, et... impressionnant. ("ils sont forts ces sarrazins").

Bizarrement mon espagnol jusque là très correct et plutôt suffisant pour les quelques questions que j'ai eu à poser ici et là, est en train de disparaitre. Je n'arrive plus à faire une phrase. Peut être parce que j'ai trop mal aux jambes.

Jeudi 29 enfin trouvé le café du coin avec Felipe vieux pépé à moustache, plutôt froid de prime abord, mais qui m'a dit que je parlais bien, et qui s'avère finalement très sympathique, (il m'a emmené en cuisine pour me montrer et m'aider à commander), et chez qui on mange super bien. (c'était le secret, repérer les cafés avec que des vieux dedans = gage de qualité).
Retour à Paris, il pleut. Il fait que pleuvoir dans ce pays c'est d'un déprimant...

Bref, court séjour plutôt sympathique, agréable en tous point, je ne sais pas si c'est le soleil ou Jésus, (rapport aux 10 000 églises visitées, croisées, photographiées), ma batterie est bien rechargée.
J'espère que ça va durer.