dimanche 1 janvier 2012

Vacances imposées en décembre, il fallait bien que je parte.

Le 24 décembre à Orly, rien à signaler, pas de grève ou quoi ou qu'est-ce. Par contre, on dirait que leur spécialité c'est d'avoir des voyageurs en retard, avec 10 annonces, pour finalement ne jamais les voir se présenter...
20h30, arrivée à Seville, après un vol avec un bébé qui m'a braillée dans l'oreille, sur le siège juste derrière pendant tout le voyage, je suis d'une humeur non pas massacrante mais pire.
Il fait nuit, le soir de Noël => ville morte. (ah les pays ultra catho...) Tous les restos sont fermés, on ne croise que des touristes la mine triste à la recherche désespérée de quoi manger. Ou alors des gens bien habillés avec des gros plats dans les mains recouvert de papier alu, qui eux, vont diner chez mémée.
Heureusement les chinois, en pleine conquête du monde, ont un resto japonais ouvert qui sauve la vie de plusieurs personnes ce soir là.
Les cloches de toutes les églises du coin (pays TRES croyant + mes calculs -> on doit bien avoir une église pour 10 habitants) sonneront toute la nuit. Ce fut un petit peu exaspérant.

Dimanche 25: combo ultime, c'est dimanche + Noël = même les trucs touristiques ouverts habituellement le dimanche sont pour le coup aussi fermés. Heureusement le soleil de dingo et les 20° compenseront le tout. Objectif, apprendre à manger à l'espagnol, à quelle heure, et comment commander les tapas. Avec de la bière. Non, avec 2 bières, parce que leurs verres sont quand même plus petits.
Le soir, diner chez Roman (depuis 1934) est un vrai plaisir, son jambon, une tuerie.
Pour ce qui est de l'architecture de la ville, c'est pas très joli mais les arbres plein d'oranges en décembre ça booste.

Lundi 26 à Cadiz. Petite ville portuaire qui paye pas de mine, mais avec un certain charme. Voir la mer, le soleil, c'est ça les vacances. Et manger du poisson grillé.

Mardi 27 à Séville. La place d'Espagne est tout pour le moins impressionnante. (parait que c'est le palais de la reine Amidala). Je n'avais jamais utilisé les réglages de mon appareil photo pour de telles conditions de luminosité. Tellement de soleil que je dois diminuer, je suis pas habituée.
L'Alcazar est malheureusement complètement vide, c'est un peu dommage, ça fait perdre quand même pas mal de charme au truc. Les jardins eux, je dis respect.
Je commence à avoir bien mal aux pieds à marcher comme ça depuis 3 jours.
(Je devrais pas le dire non plus, mais le jambon et toute leur nourriture qui baigne dans l'huile commence aussi à me lasser).

Mercredi 28 à la Mesquita de Cordoue. C'est immense, et... impressionnant. ("ils sont forts ces sarrazins").

Bizarrement mon espagnol jusque là très correct et plutôt suffisant pour les quelques questions que j'ai eu à poser ici et là, est en train de disparaitre. Je n'arrive plus à faire une phrase. Peut être parce que j'ai trop mal aux jambes.

Jeudi 29 enfin trouvé le café du coin avec Felipe vieux pépé à moustache, plutôt froid de prime abord, mais qui m'a dit que je parlais bien, et qui s'avère finalement très sympathique, (il m'a emmené en cuisine pour me montrer et m'aider à commander), et chez qui on mange super bien. (c'était le secret, repérer les cafés avec que des vieux dedans = gage de qualité).
Retour à Paris, il pleut. Il fait que pleuvoir dans ce pays c'est d'un déprimant...

Bref, court séjour plutôt sympathique, agréable en tous point, je ne sais pas si c'est le soleil ou Jésus, (rapport aux 10 000 églises visitées, croisées, photographiées), ma batterie est bien rechargée.
J'espère que ça va durer.

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