dimanche 3 février 2013

This town needs guns en concert aux Combustibles, et là c'est le drame.
Première partie pourrie: un mec tout seul qui joue une musique déprimante à se pendre. 30 minutes de perdues, à boire de la bière même pas bonne.
2e groupe: des français qui avaient ramené tous leurs camarades de classe. Sensation de fête de fin d'année scolaire, "cool j'ai réussi mes exams je passe en licence". Ajouté à cette ambiance de boum un problème de taille: leur musique pas mauvaise, mais pas bonne non plus. Phoenix, Pony Run Run et compagnie font déjà de la musique synthétisée depuis 10 ans les gars! Vous apportez quoi de nouveau? Et puis faudrait peut-être essayer de varier parce que 4 fois la même choses sur 4 chansons différentes, je t'assure qu'au bout d'un moment ça lasse. Et puis faudrait essayer de chanter juste, mon cher Mathieu parce que ça pique les oreilles. En particulier dans ce genre de petite salle avec une sonorisation minimale, qui laisse plus entendre les faussetés que le bon son.
A ce moment là j'ai mal aux jambes, au dos, ça fait 2 heures que j'attends "le groupe que je suis venue écouter et pour lequel je me suis déplacée exprès" (20 min à pieds de chez moi, je tolère). Donc je bois, pour patienter et aussi pour noyer mes amygdales qui ont doublé de volume depuis 2 jours, et qui me font un mal de chien. Bref, je ne suis qu'une pauvre chose lacérée de douleur de toute part. Mais je prends sur moi et attends toujours This town needs guns.
Quand ces messieurs daignent enfin jouer après 3 plombes pour brancher leurs instru... Il s'avéra que ce fut... Franchement pas terrible. 
Beaucoup moins que sur l'album écouté pourtant pas mal de fois sur le trajet. Je suis partie au milieu de la 3e chanson.
Bilan: salle assez moyenne, scène pas surélevée donc zéro visibilité après le 3e rang (imagine moi au 10e...), prog sans grand intérêt + public de merde = soirée gâchée.
Je ne vous dis pas merci.