Jour 5
Je crois que je commence enfin à me détendre, à prendre le rythme des vacances. Faire les choses au ralenti, faire des pauses, des siestes, se baigner, dormir, mettre de la crème (qui devient une activité à plein temps...) Mais bon 4 jours à regarder la mer, au bout d'un moment tu commence à la connaitre. Lassée de rester à l'heure française (lever 6h - coucher 21h), je suis sortie de mon ilot de quiétude pour aller m'encanailler avec les touristes (beurk), direction Rockley Beach.
La "promenade" fut sympathique pendant le coucher de soleil, mais pour le reste... C'est blindé d'américains, une enfilade de restos de mauvaise cuisine (fast food, pizza, burgers, rien de très caraïbbeans), dans des maisons à l'américaine (beurk bis).
J'ai terminé, contre ma volonté, dans un the place to be à touristes, entourée de la classe moyenne US (qui peut encore se payer des billets d'avions), avec une serveuse aux techniques très bien rodées (à l'américaine), qui t'attrape et ne te lâche plus, qui veut te resservir à peine la dernière gorgée de ton verre avalée, mais toujours très sympathique. Elle a eu ce qu'elle a voulu, on est restés manger une pizza (à l'américaine = énorme et dégueulasse). Une sensation de spring break pendant un instant, avec quelques jeunes gamines en mini short, mais sans le côté dégling', les parents, voire les grands parents étant à la table de derrière.
Bref je suis rentrée avec une sensation bizarre, comme souillée par les US.
Ou alors c'était le retour en bus, à la mega place du mort (devant, au milieu, juste à côté du chauffeur) à moitié assise, à moitié sur un pied, à tomber à chaque virage, prête à traverser le pare-brise s'il décidait de piler soudainement. J'étais pas à l'aise à l'aise...