Celle là pour être précise:

Et perso j'arrive toujours pas à me situer.
C'est assez particulier de ne pas se sentir touriste (je connais rien ici et pourtant j'ai une adresse à donner), ni vraiment chez soi (même si maintenant que j'ai tout reçu ça va un peu mieux, vivre dans un appartement rempli est légèrement plus confortable)
Faut être honnête, débarquer à Montréal en hiver enlève un peu de l'euphorie. Pas trop moyen de parcourir la ville le nez au vent. Juste chercher des trucs précis, avec un itinéraire précis pour aller du point A au point B.
Je pense être toujours en haut de la courbe. Mais si je baisse les yeux, je vois la descente. J'ai donc arrêté de chercher du boulot. J'ai décidé de m'occuper de moi. (autant être honnête)
Quand la langue qui t'entoure est presque pareil, quand tu peux manger pareil (dans un périmètre de 5 min autour de chez moi j'ai 3 boulangeries pas mauvaises, 2 bouchers, 1 fromager, 1 poissonnerie, 1 marchand de vin, 1 boutique de trucs qui vent tout un tas de bonnes bières...) c'est quand même difficile de se sentir dépaysé. Et c'est justement peut-être ça qui manque. La différence est trop faible.
Je sais que je vais avoir du mal à trouver un boulot mais la qualité de vie est tellement plus agréable. Hier par exemple je suis rentrée rincée. Séance de magasinage (toujours dans la phase équipement de la maison) 3h dedans, dehors, il faut marcher, il fait froid, faut prendre le métro, il fait trop chaud bref, rien de très extraordinaire et surtout déjà fait mille fois. Mais quand à Paris tu rentres d'une telle expédition fatigué/énervé parce-que les gens parce-que le bruit, l'incivilité, la saleté, tu coures te "réfugier" chez toi.
Ici non, tu rentres parce-qu'il est 17h et que t'as juste faim (et surtout j'avais pas de snickers "t'es pas toi quand t'as faim"). Et tu te tapes, tranquillement, du foie gras au cognac sur une baguette. Comment tu peux déprimer????
Ah si, le petit bémol, se faire des amis apparait comme un réel problème ici. Tellement de français que c'en est effrayant. Même ceux installés depuis 6/8 ans le disent: pas d'ami québécois. Tu restes entre français, pour toujours, et ça, ça me désespère d'avance.
C'est assez particulier de ne pas se sentir touriste (je connais rien ici et pourtant j'ai une adresse à donner), ni vraiment chez soi (même si maintenant que j'ai tout reçu ça va un peu mieux, vivre dans un appartement rempli est légèrement plus confortable)
Faut être honnête, débarquer à Montréal en hiver enlève un peu de l'euphorie. Pas trop moyen de parcourir la ville le nez au vent. Juste chercher des trucs précis, avec un itinéraire précis pour aller du point A au point B.
Je pense être toujours en haut de la courbe. Mais si je baisse les yeux, je vois la descente. J'ai donc arrêté de chercher du boulot. J'ai décidé de m'occuper de moi. (autant être honnête)
Quand la langue qui t'entoure est presque pareil, quand tu peux manger pareil (dans un périmètre de 5 min autour de chez moi j'ai 3 boulangeries pas mauvaises, 2 bouchers, 1 fromager, 1 poissonnerie, 1 marchand de vin, 1 boutique de trucs qui vent tout un tas de bonnes bières...) c'est quand même difficile de se sentir dépaysé. Et c'est justement peut-être ça qui manque. La différence est trop faible.
Je sais que je vais avoir du mal à trouver un boulot mais la qualité de vie est tellement plus agréable. Hier par exemple je suis rentrée rincée. Séance de magasinage (toujours dans la phase équipement de la maison) 3h dedans, dehors, il faut marcher, il fait froid, faut prendre le métro, il fait trop chaud bref, rien de très extraordinaire et surtout déjà fait mille fois. Mais quand à Paris tu rentres d'une telle expédition fatigué/énervé parce-que les gens parce-que le bruit, l'incivilité, la saleté, tu coures te "réfugier" chez toi.
Ici non, tu rentres parce-qu'il est 17h et que t'as juste faim (et surtout j'avais pas de snickers "t'es pas toi quand t'as faim"). Et tu te tapes, tranquillement, du foie gras au cognac sur une baguette. Comment tu peux déprimer????
Ah si, le petit bémol, se faire des amis apparait comme un réel problème ici. Tellement de français que c'en est effrayant. Même ceux installés depuis 6/8 ans le disent: pas d'ami québécois. Tu restes entre français, pour toujours, et ça, ça me désespère d'avance.
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