mercredi 19 mars 2014

​Le fait saillant du jour: j'ai mis des chaussures normales. C'est peut-être rien pour vous mais ici ça veut dire beaucoup! Il n'a pas neigé depuis 1 semaine (UNE SEMAINE!!), les trottoirs sont donc relativement secs pour pouvoir mettre une paire de VRAIES chaussures (autre que ces énormes bottes de neige, immondes mais combien chaudes et confortables). Il fait encore -5 certes, donc on se les gèle encore pas mal, mais c'est bien l'arrivée du printemps!

Outre ces considérations météorologiques inintéressantes au possible, mais tellement vitales ici, grosse journée hier. 3 rdv, passé ma journée dans le métro.

Matin: entretien/test dans une boite de placement. 38/40 en français (je ne vois pas d'où sortent ces 2 "fautes"​), 25/40 en anglais (grosse déception), et 99% au 3e truc de saisie informatique bidon. Bref, 1h30 tout de même ces conneries merci bien. 
Ensuite tu passes (enfin) dans le bureau, entretien avec la fille qui dresse ton portrait psychologique, pour bien te cerner, ne taris pas d'éloges sur la qualité de ton profil, des tests excellents, mais elle ne trouve pas d'offre qui te correspond.
Ah.
(ou plutôt ouf dans mon for intérieur)
Parce que disons le, je suis vraiment partagée. Je dois bosser, il est vrai, pour gagner un peu d'argent quand même, pour montrer aussi que je m'intègre dans ce pays (rapport au renouvellement de futur visa), mais je n'ai, à ce jour, pas du tout envie de retrouver la vie de bureau et tout ce qui va avec.

A peine sortie, et un peu écoeurée par les discussions de bonnes femmes entendues à la machine à café, j'enchaine avec un autre entretien pour un boulot dans une boite d'édition. Poste proposé par une fille que je viens de rencontrer. Relations, réseau, amie d'ami, je deviens sociable, et me sens obligée de lui transmettre mon CV. Manque de bol, on m'appelle pour un entretien. Je me retrouve face à 3 personnes, dont le potentiel futur chef, qui me présente le job comme un truc pas forcément très "intéressant" (sic) (super mec tu donnes envie c'est bien!) et où je risque de ne pas avoir toutes les responsabilités que j'avais avant... ok... comment broder après ça?
(on m'a déjà fait le coup, j'avais dit pas grave je prends quand même, et me suis bien fait chier pendant 6 mois, alors là 1 an... comment dire j'hésite un peu)
Je ne me montre pas over motivée, parce que je ne le suis pas vraiment, que je ne suis pas morte de faim à accepter tout ce qui passe. Je ressors de là ni convaincue de ma prestation, ni spécialement emballée par l'opportunité.

J'enchaine enfin par mon cours d'anglais. Le en groupe. On est 4, 2 français, 2 québécois, c'est plutôt fun. 
Exercice du jour: improvisation, acting, gêne, blague, humour. Le tout en anglais. Easy.
L'autre français a un accent à couper au couteau, ce qui me fait bien marrer. Les 2 québécois ont par contre des supers accents US, mais manquent bizarrement de pratique, de vocabulaire. Comme quoi, ici, on peut aussi vivre uniquement en français (mais pas travailler, d'où le paradoxe...)

En fait, je suis en train de réaliser que je ne veux pas retravailler et avoir un planning imposé. Je veux gérer mon temps comme je veux. Je dois encore attendre, m'ennuyer vraiment pour avoir envie d'autre chose.

Malgré cela, je suis présentement en train de corriger mon CV, comme demandé.

Le tout en écoutant :




On ne se refait pas.

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