Ayé, j'ai été sélectionnée par le Québec.
Sélectionnée seulement. 
Qui ne veut pas dire que j'ai le droit d'y rester.
Pour cela je dois demander l'autorisation au Canada. 
Je suis donc en plein dossier. Pas compliqué, juste chiant.
Faut leur lister tous les pays où tu es allé et tout ce que t'as fait ces 10 dernières années.
ça m'oblige à plonger dans mon agenda... voir défiler ma vie ça me fout les boules... nostalgie tout ça. Comme envie de cliquer sur la case de 2008 et d'y retourner (et peut-être même changer le cours de l'histoire pourquoi pas...)
Bref, sans oublier le casier judiciaire, l'acte de naissance qui m'oblige à me rapprocher des services municipaux français. Ô Joie.

Hier j'ai vu un truc. J'ose plus dire "c'est bon je peux mourir", ça me ramène au niveau de Thierry Roland et de la coupe du monde, donc pas hyper valorisant, mais hier... 
J'AI VU PRINCE.
Et?... Bah rien. La grosse claque. 

Il a refait le coup du concert surprise, annoncé 3 jours avant. J'ai évidemment sauté sur l'occasion. Déjà raté la dernière fois au Grand Palais (jamais réussi à avoir des places...) j'allais pas me faire avoir une 2e fois !

Jamais été spécialement fan, faut être honnête, mais pas non plus réfractaire à sa petite funk, j'y allais en espérant y passer un bon moment. 
Quand il te fait différent titres de Purple Rain (film que j'ai revu, comme par hasard, il y a quelques mois à peine...) ça fait du bien par où ça passe (comme dirait JM Larqué) 
On peut dire que Papy, pas près de la retraite (il a le cheveu un peu moins volumineux certes, et des poches sous les yeux... mais un costume laminé des plus seyants), il dépote un max. 
De la musique pure, magnifique.
Failli chialer, mais me suis retenue.
Accompagné de 3 bombasses aussi belles, jeunes que sublimes musiciennes.
Dèg.
Même si j'avoue qu'après ça, je me laisse à rêver de lui dans une petite salle, une centaine de personnes (que j'aurais au préalable minutieusement sélectionnées) et moi = orgasme assuré.
(en vrai j'ai passé un sale moment à cause de 3 ptites putes à ma gauche et du couple de vieux bobo en semi transe à droite, mais je veux pas en parler et me re-énerver. Je veux rester sur le souvenir d'une soirée de bonheur musical.)
(je sais je change chaque jour un peu plus que dieu fait)

C'est sûr qu'il aurait peut être plus valu le coup il y a quelques années mais bon, au moins ça c'est fait.

Seul problème: Il n'a pas joué ma préférée.

Dentiste phase 4 et 5

On va faire condensé hein parce que c'est pas non plus extraordinairement passionnant.
ça reste un pays civilisé qui utilise en grande partie les mêmes méthodes que dans mon pays sous-développé d'origine.
Donc il me bouche les caries tout comme il faut, pendant la ptite piqure l'assistante me caresse l'épaule avec amour... ???... Sans doute dans le chapitre "rassurer le patient" de son bouquin de formation.
Bref j'ai eu le devis final qui correspond bien à 1 mois de salaire.
Faut ce qu'il faut hein.

Ah mais pourquoi pays sous-developpé?
C'est pas comme si ça faisait 20 mois que je leur disais à tous que j'habitais à l'étranger. J'apprends aujourd'hui que je ne peux pas déclarer mes impôts en ligne mais que je dois le faire par la poste... les fucking PTT...

Vous pouvez soit télécharger et imprimer un formulaire, le remplir et le signer avant de le renvoyer au SIP, soit vous présenter dans un Centre des Finances Publiques pour retirer cet imprimé.


Me "présenter" dans un Centre des Finances Publiques... 
L.O.L ?

Je suis allée voir la Finale de la Champions League.
Pas la vraie. 
La locale. 
La des Amériques.
Déjà que Montreal arrive en finale c'était tellement inattendu, rapport à leur niveau hein... Donc que le dernier match avec remise de la coupe et compagnie soit au stade Olympique... Pouvais pas rater ça!

Donc, arrivée au stade ya un monde de dingue. Je me trompe de porte, de sens, de numéro, c'est grand faut cavaler et faire tout le tour...
Coup d'envoi le stade est plein. On a chacun sur notre siège un petit plastique bleu, un petit plastique blanc (couleur de l'Impact) On lève les bras, on accueille "notre" équipe. Le public (90% d'étrangers, parce qu'un vrai québécois en a strictement rien à foutre du soccer...), est chaud. ça fait plaisir.
(et dans un stade fermé ça fait aussi beaucoup de bruit)

C'est parti, ça joue trop bien pour Montréal, ça joue pas du tout pour les mexicains. Bim 1-0.
Le stade se met à trembler, tout le monde y croit, il suffit de tenir.
Mi-temps, tout le monde est content. Imagine on gagne...

Retour, sur le terrain, les mexicains ont pris je ne sais quoi, ils se décident enfin à courir. Et ça se voit. 1-1.
Les quelques supporters mexicains éclatent de joie, mais restent noyés dans la masse.
Puis l'Impact se met aussi à jouer enfin à son niveau. On s'en prend 2 en 5 min, sans le voir. Pif paf 1-3.
Ah ok.
La moitié du stade se casse. 
Bon.
Les vrais supporters se disent qu'il y a peut-être un espoir.
1-4. Ah ben non.
Le stade se vide à 80%, on dirait que plus personne n'y croit. Il reste 10 minutes pour marquer 4 buts. C'est peut-être faisable?

Pour la gloire, on en marque un. 2-4.
Ou peut-être que les mexicains ont juste arrêté de jouer. Coup de sifflet final. On l'a dans l'cul lulu.
On entend alors beaucoup mieux les quelques supporters qui sont en transe. Ils sont 12, mais ça fait plaisir à voir.

Puis vient la cérémonie de la remise de la coupe. Dans un stade pratiquement vide ne l'oublions pas.
Encore une fois, je me moquais un peu en disant qu'ils ne savaient pas organiser ce type d'évènement, tellement pas habitués à aller aussi loin dans une compétition. Et... est arrivé ce dont je rêvais secrètement...
Ils installent la scène, préparent les cotillons et... PAF le truc part alors que c'est pas du tout le moment... ça scintille mais y a personne. 
LOL. Même ça ils l'ont loupé...
En gros c'était vraiment pas la journée.