En étant la française de service je me récupère tous les commentaires, qui se rapportent de près ou de loin, sur tous les sujets. Les bons comme les mauvais. Le lendemain de la finale perdue ils m'ont demandé si j'allais bien.
Oui les gars quand même...
Et ce matin... ils me regardent comme si j'étais en deuil. Même que mon collègue que j'aime pas m'a demandée si je connaissais des gens à Nice. J'ai répondu que non. (ce qui n'est pas totalement faux non plus, mais pas vraiment le moment de s'étaler hein)
A force je me demande si on va s'habituer. Parce-que mine de rien on commence à voir les différences dans les réactions. La 1ere fois t'es sous le choc. La 2e fois t'es touché, mais t'as comme des leçons de la dernière fois.
Alors la 3e fois les clans se marquent assez rapidement. Les éternels nunuches qui souhaitent du courage à des "amis du sud" avec des emojis.
Non. Si tu connais vraiment des gens, si tu es inquiet, tes amis tu les contactes en direct, pas avec un tweet pourri.
Et puis y a les autres, qui me redonnent foi.
Je parle même pas de tous les amalgames pourris de bar pmu (elles sont ou les fameuses marches de la cohésion? La grande unité nationale du tous ensemble??), et les politiques qui se disent qu'aller les bombarder ça réglera les choses...
Mais les mecs... vraiment??? Ils sont censés être dans le secret des dieux, ils savent tout avant tout le monde et ils pensent vraiment ça? Comment être aussi déconnectés??? Ça va finir par se voir que tout est négocié...
En tout cas, ma nouvelle famille s'inquiète pour moi (elle au moins...) et me dit :
C'est encourageant et HYPER motivant...
Vraiment bien choisi mon année.
#paixnice
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