samedi 13 avril 2019

jour 1 l’arrivée

On va pas se mentir: difficile. Un petit travail d’adaptation à faire tout de même. Je passe de la ville, du froid, de la neige sur les trottoirs, à la chaleur, la moiteur. Hola Punta Cana. Caraïbes.
Le choc. Plus du tout habituée.
Il faut aussi prendre ses marques dans un truc que j’ai jamais fait. Il faut se remettre du voyage (les gens ont applaudis à l’atterrissage...) mode beaufland à fond. Notre place à l'avant de l'avion nous a permis de regarder les gens monter les uns après les autres, de les scanner, de voir les groupes, les familles de 15... A prier fort fort pour pas les retrouver dans notre hôtel. 
Toujours appréciable, le service à l'aéroport, la ligne spécial familles, pour l'enregistrement, pour passer à la sécurité, t'attends pas mille ans, les mecs sont gentils et polis, c'est parfait (surtout à 6h du matin) (coucou Aéroports de Paris)

jour 2 les vacances

On essaye de se calmer, de prendre son temps, mais on est toujours à chercher comment ça marche un tout inclus. Le truc est géant il faut se perdre dedans. On l'a pris lui parce qu'il est super kids friendly, je réalise que j’ai peur de tout pour lui, et ça m’épuise. Et on est qu'au jour 2 seulement, relaxe ma grande!
C'est quand même bien cool d’avoir tout sous la main, t'as juste à demander ils sont 15 pour t'aider/te répondre/ te servir. C'est tout bueno.

jour 3 

Je commence (enfin) à prendre le rythme, essayer de se détendre et d'être en mode vacances. Pas si facile avec Juanito qui passe de gentil 4 min après son réveil, à intenable jusqu’à 13h00 (parce qu'il dort), puis refatigant jusqu'à 20h00, parce qu'il redort. (et nous aussi parce qu'il nous a tué)
Bien entendu il fait beau et chaud, et c'est quand même plus cool la vie en slip que devoir mettre 20 minutes pour s'habiller avec la combi, les bottes, le bonnet, les gants pour sortir 5 min...
Histoire de nous occuper un peu, Juanito nous fait une réaction bizarre. Il a des plaques rouges partout dans le coup, et qui descende sur tout le torse et les bras d'heure en heure. Hummmm oké.
Allergie? Mycose? Piqûre de quelque chose? Réaction à la chaleur? pas que ça m'inquiète spécialement mais c'est la vitesse de propagation qui m'emmerde un peu. Direction le médecin. Comme qui dirait un bon début de séjour (à noter qu'il a à peine trempé un orteil dans la piscine. Si on se fait dire qu'il faut zéro soleil et zéro eau sur sa peau, on est vraiment à la bonne place, ce sera parfait)
On tombe sur une jeune fille qui ne m'inspire pas confiance, parce qu'elle doit pas avoir confiance et surtout pas beaucoup d'expérience. Elle l'examine comme j'examinerai un poulet, c'est à dire faire semblant de regarder je ne sais quoi. Dis toi ma grande que j'en suis à une bonne quinzaine de visite médicales en tout genre, et je peux t'assurer qu'on n'essaye pas de regarder dans la gorge d'un bébé... échec assuré. Elle nous dit que c'est une allergie alimentaire, qu'il faut aller faire des tests à l’hôpital pour trouver l'origine.
Huuuum c'est cela oui.
Notons tout de même que la veille du départ (là aussi bien choisi son moment lui) il nous a fait une bonne grosse diarrhée (très pratique pour l'avion merci) (va t'amuser à changer la couche, 3 fois en 4h de vol, d'un enfant de 89 cm sur une table de 50cm... il rentrait même pas le pauvre!), que je contrôle donc comme je peux depuis 3 jours à le nourrir uniquement de riz et de banane, il a absolument rien mangé de spécial ici, à peine de fruits, donc l'allergie alimentaire j'y crois absolument pas. Elle nous a filé un antihistaminique, qui a très bien fait l'affaire et a tout remis dans l'ordre.
Tout ça pour dire que la consultation fut pas inutile mais bon... on aurait pu s'en passer. 
Sinon les gens sont coolos, je jongle entre mon espagnol de 3e B et mon anglais "option anglais". Je suis un peu rouillée. 
On a repéré les gens qu’on voit tous les jours à la plage ou à la piscine. Les voisins de chambres, les gens qui ont les mêmes horaires, parce que enfant = vie amputée. On ne parle à personne, on ne sait pas sociabiliser. Alors on observe ceux qui y arrive (et on les critique). 


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