mardi 15 octobre 2024

Aujourd’hui j’ai eu une coupure d’électricité toute la matinée.
Productivité zero, dans notre monde où on mesure tout par la rentabilité, j'etais pas au top du classement.
Évidement le jour où je reste à la maison avec l’enfant (soit disant) malade.
Qui n’a même pas pris la peine de tousser une fois pour faire semblant.
je te dis pas l’ambiance à attendre tous les 2, dans le néant, le silence, chacun à penser aux vicissitudes de nos vies respectives.
ndlr: il fait 3 degrés dehors pas vraiment envie de sortir prendre l’air pour patienter.
Alors on a fait une activité woke: on s’est mis du vernis à ongles. ça nous a occupé pfiou…une bonne vingtaine de minutes. 
Il restera encore 2h à patienter….
Je n’ai évidement pas le motif officiel (comprends toujours pas qu'un responsable des services ne se donne pas la peine de m'aviser), mais c’était pour des raisons de sécurité semblerait. Ils ont coupé la moitié de l’arrondissement pour je ne sais pas.
un incendie? une fuite de gaz?
on aura entendu beaucoup de sirènes, donc danger cqfd.

Dimanche à 2h du matin il y a eu un incendie dans la rue derrière chez moi.
la semaine dernière c’est une inondation à 3 rues de chez moi qui aura occupé les grands titres. (y’a pas beaucoup d’analyses géopolitiques ici)
ça va pas fort ma ville hein. On roule pas mal sur des infrastructures et des bâtiments du début du siècle,* qui meurent chacune leur tour. ça commence à se sentir. On va tous finir dans un feu de joie.

(*je parle du 19e siècle)

J’ai heureusement trouvé une activité pour me détendre. on fait des bracelets brésiliens. c’est très cons mais ça me détend.
ça éteint mon cerveau
ça me laisse dans le calme, ça oblige les gens autour de moi (une personne de 1m26 principalement) à se taire et me laisser tranquille.
c’est un très bonne couverture. (est ce que je fais autre chose pendant qu’il regarde pas? ça se pourrait bien)
Comme quoi c’est bien Caro (qui mange des légumineuses) (elle portait un sarouel quand même…) avec son point de croix qui avait raison l’autre fois.



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