Bien arrivée à la porte 49.
tu sais quand le gars qui t’enregistre et prend ta valise te fait des blagues. Alors on est d’accord que ce bagage va bien à Dakar?
…
je suis tellement polie que j’ai ri à gorge déployée, sorti mon plus beau AhAhAh!!!, alors que bon ça n'en méritait peut-être pas tant.
je comprendrai ensuite​ que son humour c’était pour m’en passer une petite parce-que je n’ai plus le hublot que j’avais réservé la veille. Mais la bonne place de merde sur l'allée. Celle où tu ne peux pas te tourner à droite parce-qu'il y a qq1 que tu ne connais pas et que tu vas pas poser ta tête sur son épaule... ni à gauche parce-que tu te prend le cul de CHAQUE personne qui passe dans la face.
C'est par-fait.

Le passage à la sécurité ensuite fut surprenant.
moi bien sage et patiente dans la file. Lorsque soudain le tapis voisin s’arrête net, tous les gens et leurs multiples bacs rebalancés sur nous.

Okééé...
En avançant j’entendrai alors « tu sais ce que c’est ?
- c’est une grenade apparemment. »
ah ok.

Mais… euh… est ce que la vraie procédure c’est que je reste à côté comme si de rien ??? je demande juste… parce-que bon… si je pouvais rentrer chez moi avant que ça saute ce serait apprécié.

Je passe devant un grand panneau qui dit « A Paris vous êtes bien accompagné »
merci de le dire parce-que ce ne fut pas mon cas.
ça va relativement bien, je suis beaucoup plus sereine que je ne le pensais.
j’accepte même de prendre un café dégueu au starbucks (y a rien d’autre surtout)
je trouve un petit fauteuil dans un coin toute seule, mon dieu les étoiles s’alignent enfin, tout est paisible.
et je reçois un message qui me fait vriller en 2 secondes. (le culot tout de même)
la tristesse a fait place à un niveau d’amertume assez élevé. et je me retrouve à écrire différentes réponses sur tous les niveaux possibles. Le plus facile restant la version méchante bien entendu.
étrangement ça va mieux après.