je rentre du bureau.

Un samedi,
1ere rencontre depuis la grande annonce.
ma courbe du deuil va, elle suit son cours.
je parle encore avec bcp de colère mais j’imagine que ça va passer
c’est affronter les autres qui sera dans doute différent mais j’ai pu vider mon sac sans problème.
j'ai un peu la crainte de passer pour l’aigrie qui crache sur tout, mais la liste des « irritants » est trop longue pour faire comme si.
et une fois que tu mets de côté que ce sont des gens sympathiques et polis, ça reste que je ne peux plus travailler avec eux, ce ne sont pas des chefs d’entreprise.

je suis arrivée en fonçant dans le tas.
lui les yeux humide le sourire gêné ne sachant trop sur quel pied danser.
et puis au final tout s’est bien passé. +3h de conversation dense.
moi pas émue pour un sou, juste saoulée, fâchée.
et je ne doute toujours pas sur ma décision, ce qui est le principal.