jeudi 14 septembre 2006


Meetic, vous allez... vomir.


Phase 1: inscription, découverte du truc, des profils par centaines, des milliers de choses/descriptions à lire => saoûlant! je sens que ça va me gaver rapidement.
phase 2: le lendemain, toujours en période de tatonnage, feuilletage du catalogue pour trouver les options qui pourraient m'interresser.
Attention, organisation: je décide d'être une fille gentille et polie, (comme je peux l'être en milieu professionnel n'est-ce pas), de ne pas envoyer bouler les gens comme des malpropres, (sauf s'il louche avec ses yeux), et de toujours dire Non merci au revoir. Décide également que si contact il ya avec un autre humain à testostérone, bien tater le terrain avant d'oser quoi que ce soit. Ne surtout pas tomber dans le *boire un café en face d'un gars à qui j'ai rien à dire*.
phase 3: contact, tchat avec M. (il est pas mal, sur la photo qu'il a bien voulu mettre; il parle bien, fait des phrases avec des mots)
phase 4: il remarque que ça fait 1h qu'on discute. C'est fou.
phase 5: 2h après, (1+1) il propose de se voir le lendemain. Et le pire c'est que je dis oui! Echangeage de numéro avec un parfait inconnu, qui m'appelle direct, sa voix est hyper grave, il parle trop bien pour moi, construit ses phrases, cite Bourdieu (non mais où je suis???) j'ai soudain plus envie de le rencontrer en fait. (penser à mettre dans mon profil que je veux un mec avec qui je peux roter ma bière)
phase 6: le lendemain, rdv, vide intersidéral => Déception.
phase 7: et voilà ma vraie nature reprend le dessus, je fais rien qu'à me moquer des pseudos/photos/annonces/profiles... c'est plus fort que moi.

Conclusion: il est impossible de tenir les bonnes résolutions de l'inscription


En tous cas, ya du bétail: un publicitaire, un chépakoi de startup, un graphiste, 2 bassistes, un handicapé (lui je le soupçonne de s'être foutu de ma gueule. Par contre s'il a vraiment tous les problèmes dont il m'a parlé... je m'excuse de m'être moquée et de lui avoir dit que les gens comme lui fallait les noyer dans les toilettes comme les pti chats.) (d'ailleurs depuis plus de nouvelles... il s'est pendu...)

Parce que comme disait Marthe Villalonga: il est bon mon couscous!

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