samedi 10 février 2007


Ou encore : «Comment faire quand vous avez échangé des courriels à caractère sexuel avec quelqu'un qui vous envoie à retardement une photo très moche ?» Réponse : «Accepter d'aller boire un café rapide et espérer que cette personne ne sait pas se servir se son appareil photo.»

On s'est quittés ce midi.
Je lui avais dit que je n'étais pas à sa disposition et qu'il devait me prévenir au moins la veille, pas 5 minutes avant.
Il m'a envoyé un message hier à 9h28. C'est bien, je me sens écoutée, y a du progrès dans la notion "d'avant"...
ça n'a pas été simple comme d'hab'. Il faut toujours discuter pendant 3 plombes, il est lourd des fois le banquier.
Quand je l'ai vu (J+6mois) ça ne m'a rien fait. Pas d'apréhension, pas d'impatience (enfin si un peu, ce serait mentir), pas de trac. Rien. Comme un truc naturel. 6 mois pourtant...
On a parlé. D'abord des choses qui fachent, histoire que je sois à jour des nouveautés de sa "situation".
Ensuite on a encore beaucoup parlé, il a mis de la musique, ses trucs tout zarb. A chaque fois qu'il appuyait sur play il disait non mais ça va pas te plaire... t'es une metalleuse, toi il faut que ça pète. Il me fait rire. Je sais pas si j'ai réussi mais j'ai de nouveaux éléments pour essayer de comprendre son côté tordu, sa manie de se poser 3 milliards de question, sa relation avec la mort...
A 2 on a bu toute ma bouteille de whisky. On a dû faire une pause à un moment pour récupérer, on était sévérement attaqués, et puis ensuite... hum... on a pas trop mal réussi à retrouver des relents de vitalité...
Je suis contente j'ai sa bite en vidéo.
Il m'a donné (prêté?) un bouquin de Buckowski, qui fait justement partie de ma liste de livres à lire en 2007, liste de classiques pour remédier à quelques lacunes culturelles. Comme quoi toujours ce bon vieux hasard hein...
C'est assez étrange ce que je ressens. Une énorme distance, mêlée à une bonne dose de plaisir de l'avoir vu forcément. Je sais pas si c'est ça le "purement physique", (c'est le premier que je trouve vraiment beau). Mais même si j'ai du mal à suivre, j'aime aussi l'écouter parler, quand il s'embarque dans ses interrogations... Bref c'est un peu des deux. J'ai surtout l'impression de ne pas le connaitre, à se demander ce qu'on se racontait cet été...
En gros je m'en fous, mais je m'en fous pas. C'est un connard mais il me plait.
Le départ sera en tout cas mémorable de débilité.
Là comme ça, j'ai envie de manger de la purée. Mais de la vraie, avec des bonnes patates. Mais je suis surtout complètement HS. Finalement je vais me coucher.

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