dimanche 20 avril 2008


Léo à la mer (ça faisait longtemps)
De retour sur la côte basque (après mai 2001, mai 2005...), j'adooore cette région.
C'est toujours aussi beau, frais, vivifiant.
Premier jour: la frayeur.
Non mais c'est quoi tout ce monde??? C'est les vacances? On les a tous autorisé à sortir? Enooorme déception. Normalement quand je viens ici c'est pour me reposer, voir personne. Au pire les locaux. Pas pour slalomer entre les 15 membres d'une même famille.
Mais la joie de voir la mer, sentir les embruns dans tes trous de nez calme vite les choses. Après-midi prise de repères, petit tour de la ville. De l'air, des vagues, des petits chiens. On fait retomber son taux de stress à 1. Calme et détente.
Le soir on mange typique comme là-bas. Et même que c'est pas très bon l'axoa de veau, c'est une sorte de hachis.
L'hotel sent bon, mais la déco est kitsch moche un peu ringarde et le lit n'est absolument pas confortable.
Deuxième jour: où l'on découvre l'utilité de ses orteils
Après checkage de météo, l'unique jour de grand beau étant pour aujourd'hui, profitons pour aller à Anglet. C'est toujours que de la plage sur des kilomètres. Rien de plus. Mais c'est joli, ya pas tant de monde, et ça fait un putain de bien fou de sentir la chaleur du soleil sur sa tronche (quand le dernier rayon aperçu au loin date du 3 octobre 2007....)
T'en profite pour marcher sous les uv sans crème. C'est plus rigolo le soir de cuire des joues.
Le problème c'est que tu marches, tu marches tout droit, tu avances sans faire trop gaffe, jusqu'au moment où tu as bien mal aux jambes, et tu te dis que ce serait bien de rentrer. Sauf que tu es déjà loin, et qu'il va falloir tout refaire dans l'autre sens. Et ça, avec un orteil décédé dans ta chaussure.
Troisième jour: ou "la fille qui fit don à la ville de Bayonne de 3 de ses orteils"
Alors c'est sûr c'est pas avec une nuit dans un lit pas confortable, mi-j'ai trop chaud mi-j'ai trop froid, que tu te reposes vraiment de ta randonnée de la veille (> 4 km) et que surtout tu remotives tes pieds pour encore marcher toute la journée. (oui tout le monde sait que la converse n'est absolument pas la chaussure pour le walking, mais encore aujourd'hui je ne sais pas ce qui m'a pris...)
Donc quelques pas, les 3 ampoules se réveillent, je marche tordu et la douleur remonte donc rapidement dans toute la jambe, et avec ça faut faire le tour de Bayonne, (qui heureusement n'est pas si grand), regarder autour et dire oh c'est joli. Sans faire la blasée, aucune grande surprise ayant déjà fait chauffé mes semelles par le passé dans ces rues. Heureusement à mes côté, un public tout ébloui "oooh regarde toutes ces petites maisons comme c'est mignon!!"
Quatrième jour: A l'extrême Est de biarritz, à la recherche du "point de vue le plus haut sur toute la côte c'est magnifique"
Enfin PER-SONNE. Le pied. (ou ce qu'il en reste) Juste toi, la mer, le vent, les vagues, et des petits oiseaux. (et des chiens chiens avec leurs vieilles) Le truc parfait pour terminer, pour se reposer et juste profiter.
C'est ce soir là que tu apprends qu'un coucher de soleil, ça ne dure que 2'30. Si si. Tu passes plus de 2h sur la plage dans un vent, qui te glace même l'intérieur des os, tu ne t'éloignes pas, tu ne vas même pas t'abriter un peu, au cas où le soleil ferait une pointe de vitesse et se casse direct. Tu supportes, subis, tu serres les dents pour? 2 putain de minutes de rien du tout. Le problème c'est que pour patienter, pendant ces 2h d'attente, tu fais des photos forcément. Tu cadres dans tous les sens, histoire d'avoir tous les points de vues. attention, arrête un peu avec les photos t'auras plus de batterie...
Bah oué ça n'a pas loupé. Tu vises, et sur l'écran tu vois low batterie, bzziouu le bidule qui s'éteint. Pas moyen il veut plus. MAIS C'EST MAINTENANT LE MOMENT FATIDIQUE!!!!! ON A QUE 2 MINUTES 30 POUR IMMORTALISER LE BAZAR ET QUE JE ME LE REPASSE EN BOUCLE A PARIS QUAND JE DEPRIME!!!!! Non il veut pas... bon...
Donc 2h à se cailler les miches pour 2 minutes 30. Ah ça merci bien! Au moins on aura écrit des conneries sur la plage et on apparaitra dans une banque d'images, et on sera sélectionnés pour une pub rayban...

Sinon je t'ai dit que j'ai vu un chien noyé, échoué sur la plage, avec les boyaux qui commençaient à sortir, et les os des pattes arrières à l'air? Le pauvre... ça se trouve il était gentil...

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