lundi 26 mai 2008


On me presse, on me harcèle, je dois faire une soit-disant "review".
Oui mais moi là comme ça je peux pas. J'aime pas qu'on me commande.
(et puis il parait que ça fait un peu « haha j’y étais et pas toi » pour ceux qui aiment et ceux qui aiment pas ou connaissent pas s’en foutent.©)

Dimanche 25 mai - Silverstein
("c'est comme madina lake mais en plus roots c'est ça?"
oué ok paye ta référence.)

Donc 19h45, 2 vieux se pointent (mais pas les +, important à préciser) dans une Boule Noire, déjà bien chaude. Genre t'arrive dans une salle, tu sais qu'il vient de s'y passer un truc mais tu sais pas quoi. Donc t'es assez deg' d'avoir loupé la 1ere première partie. Les pti français de Doyle.
J'arrive de moins en moins à gérer les changements d'horaires d'ouverture des portes. C'est l'âge. Bon en même temps, les paroles en français ça casse tout, et ça vire au ridicule, mais je pense qu'ils avaient une bonne énergie à revendre, qui pouvait être intérressante.

Donc t'attends un peu. Tu regarde autour de toi, tu critiques forcément. Tu cries (dans ta tête) "qui a son bac in da house?", et personne ne répond. Comme par hasard. Tes soupçons se révèlent vrais.
Tu constates également que la mode, le look faut savoir le porter. Et à 15 ans, quand t'as des boutons, un appareil dentaire, ou juste un gros nez, bah t'as pas trop l'air d'un rocker rebelle. Même avec une belle ceinture, des belles baskets, et beaucoup de gel.

Un 2e groupe se pointe alors. Les petits jeunes fans aux cheveux hirsutes crient comme des putois. Sauf que toi t'es toute perdute vu que tu ne sais pas très bien à quel moment de l'histoire tu débarques. Est-ce que c'est eux? non? Oui? J'en sais rien je connais pas leurs têtes!
Après 2 titres de chauffage, le baragouinage anglais nous apprend qu'ils sont allemands. Bon bah c'est pas *eux* alors. Le chanteur me fait penser à Borat un peu, il a pas du tout la gueule de l'emploi. (J'espère aussi qu'ils ont réussi à trouver un endroit pour dormir...)
Parce que ceux sur scène, ils assurent comme un super jukebox. A eux seuls, et avec leurs 10 titres, ils te font tout un florilège se styles musicaux (emo, screamo, hardcore, solo metal, punk, rock, punk-rock etc...) Même une reprise de Holidays des Get up Kids. Wahouh! Back direct to 99, grosse claque dans ta face. (ça me donne envie de prendre mon skate pour aller faire des ollies flipé arrière)
Bref du bien bon.

Pause bière. Petit débat sur la suppression des happy hours, et des conséquences indirectes de l'interdiction dans les concerts.

Le public est chaud bouillant. On sent bien que c'est dimanche, ils se sont ennuyés toute la journée. C'est bon ça crie, ça s'agite, ça s'agglutine devant, c'est parti!
Les gars sont sympas, pêchus, c'est leur 100e concert, et les jeunes sont bien là. Ce qui donnera il faut l'avouer une autre dimension à ce concert. Parce que la musique est cool, mais pas transcendante. ça change trop entre les mélodies émo et les gueulardises, coupées par les mélodies. Mais en... (je ne sais pas combien, faudrait que je compte un jour) nombre de concert à la boule noire, c'est le 1er vrai circle pit de bonne facture que j'ai vu. Rien que pour ça, on peut dire que y avait une putain d'ambiance. Je voudrais remercier la petite blonde, qui sautait partout et se mettait sur la gueule au milieu des garçons, (mais qui ne tenait pas plus de 2 titres...), la petite brune qui s'est pris une mandale par mégarde surement, et qui est sortie du circle pit le nez en sang (faisait tout de suite moins la maline avec ses copines), et le ou la qui au premier rang, faisait un coeur avec ses doigts... Comment pourrait-on se lasser de tout ça?

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