samedi 7 juin 2008


Je suis allée à l'expo Camille claudel. Oui je sais, je cherche des trucs pour m'occuper. Pas de ma faute si Paris c'est capitale de la culture...
(Ya pas de parisiens à Paris, ya que des provinciaux blasés, qui contents d'avoir enfin réussi à sortir de leur campagne pour venir à la ville, ne font que cracher sur la province... parole de pas moi!)
Donc la 1ere fois, je me suis amenée, toute guillerette vers 15h, genre j'me promène, la vie est belle, cool j'ai pris le bus. Sauf que, arrivée devant Rodin, y avait juste une queue de 10m sur le trottoir (en vrai je sais pas, mais ça veut dire beaucoup), et il était pour moi impensable d'attendre. Faut pas déconner non.
Donc maline comme la lionne chef du clan, j'ai décidé après une réflexion ardue, d'y retourner mais tôt le matin cette fois. Il y aura beaucoup moins de monde forcément.
Lors de ma seconde tentative donc, (j'ai pris le métro, bah oué c'était carrément plus direct et rapide...) et surtout je suis rentrée tout de suite. Personne.
Du moins en apparence. Parce que oui, une fois que tu montres ton ticket au monsieur de l'entrée, il te dirige vers... la file d'attente officielle. Oué c'est joli, sous une tente, dans le jardin. ça fait garden party. Sauf que, cette petite mascarade elle dure 1h. Donc au bout d'un moment tu te la joues beaucoup moins jovial. Quand en plus plus, j'ai eu la chance d'avoir à supporter pendant cette faille spatiotemporelle, un duo d'adolescente en pleine fleur de l'âge, en pleine puberté, la voix qui mue et les intonations idiotes qui vont avec, mais surtout qui apparement ne savaient pas discuter sans glousser comme des dindes entre chaque phrase. Mon dieu que c'était agassant. Mais le pire je crois, c'est quand vers la fin j'ai appris qu'elles n'avaient pas 14 ans, âge en rapport avec leurs conversations, mais plutôt en master de droit dans je ne sais quelle fac de coincées du derche. Ce fut largement dommage que nous étiassons dans ce lieu onirique, mais je me serais bien retournée pour leur balancer 2 bonnes tartasses dans la gueule.
Chacune.
Passé ce moment long et difficile, le srilankais chef de file, dans son joli kway bleu marine, m'a alors gentiment autorisée à entrer.
A cet instant, un nouveau calvaire. Tu te retrouve dans un couloir, sombre et surpeuplé, dans le RER tu te croirais. Alors forcément les dessins et les ptites sculptures, je les ai survolées du regard. J'allais pas rester collée à une grosse allemande en jogging, qui comprenait rien, et des vieilles qui même le nez collé sur le verre à en faire de la buée, y voyaient keud.
La vérité étant toujours au bout du couloir, je me dirige ensuite vers la lumière pour entrer alors dans une plus grande salle. Très blanc le truc. J'hésite entre la salle d'attente de l'hopital et la chambre froide du pavillon viande de rungis... Encore une fois, du monde, beaucoup trop. Comment apprécier les pièces quand tu peux pas reculer d'un pas, histoire d'avoir une vue d'ensemble, ou lire tranquillement le truc sur le mur, quand ça défile devant, ou que mieux les vieilles (encore!) se postent carrément devant toi sans te calculer? Hein???
Je n'ai pas compris non plus le principe de mettre la même pièce en 4 exemplaires à chaque fois. J'ai jamais vu dans les musées une toile avec ses brouillons... Heureusement que son travail à la Camille est malgré tout magnifique y a pas à dire, finesse, détail etc... Je crois que je vais me mettre à la poterie. Ou la pâte à sel.
Bref, je suis restée 1/4 d'heure à tout casser, excédée d'avoir à subir cette surpopulation. J'accepte pas non.
Attention voix de Georges marchais: mais c'est un scandale!

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