La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
lundi 29 juin 2009
La dernière fois, à l'arrache, raté le début, découvert qu'ils n'avaient pas de première partie, 3h debout tout au fond.
Et malgré tout j'avais trouvé ça plus que génial.
Pas folle, cette fois, j'ai pris des places balcon pour pouvoir être confortable et prête à affronter les 3h de show. Certes, c'est l'éternel débat, l'ambiance n'est pas vraiment la même qu'en bas, mais n'étant pas spécialement une fan des corps à corps en sueur (avec un corps étranger surtout) j'ai dit tant pis. Et vu surtout que j'ai vu l'affiche du concert 3 jours avant en passant dans un couloir de métro tout pourri... j'allais pas chipoter, hors de question de les rater.
1 an après ils restent le meilleur concert, les meilleurs artistes live de la terre, j'en suis encore toute émue.
MARS VOLTA - OLYMPIA 28/06/2009
Venir avant donc. Pour pas se faire avoir et rater le début. Je m'installe sur un siège bien moelleux ("olympia, salle prestige")
La dernière fois, ils ont commencé à 20h pile, voire avant.
Cette fois, ils ont commencé "normalement", 1/2h après...
Ok.
On n'est pas au théâtre, donc forcément les gens respectent pas grand chose, encore moins les personnes déjà assises qui sont derrières. Quand les lumières se sont éteintes, tous les trainards qui se la jouent au bar, se sont amenés en vitesse, dans le noir, et forcément n'ont pas trouvé leurs places. Bilan: tous devant, j'ai rien vu de l'entrée en scène. Merci bien les connards!
Les 2 premiers titres, ils envoient direct la grosse patate. J'ai pleuré. Je sais pas pourquoi. C'était magique. C'est pas leurs petites chansons douces qui sont les plus émotionnantes. Je sais pas expliquer. La puissance. Je crois que c'est le batteur. Un déglingo.
Ensuite, alors que mentalement j'étais en train de me dire de me reprendre voyons, pas de quoi se mettre dans cet état, j'ai commencé à me laisser emporter. La bière faisant gentiment mais surement son petit chemin, je ne pouvais plus attendre. Il fallait faire un choix, passer un sale moment, obnubilée par sa vessie, ou rater 5 min. Quand en sortant des ouatères, j'ai entendu "halo of nembutals", c'est la première fois de ma vie que j'ai couru pour revenir des chiottes. Or de question que je rate 10 secondes de plus.
Puis ya eu la phase tranquille, guitare, solo.
Il y a vraiment une différence entre l'album et le live. Y a plus de "dialogue" entre eux. C'est comme ça que je le ressens. C'est d'ailleurs leur configuration sur scène. Batterie bien au milieu, le chant et la guitare de chaque côté. Le triangle magique. c'est juste pas loin d'être des génies. (je l'ai déjà dit l'année dernière. Y a quoi plus que génie?)
Par contre mon cédric, un peu moins d'effet dans la voix steuplé...
C'était bon, mais c'était boooooooon.
Et puis ils ont fini leur dernière chanson. Ils sont partis à 21h30 très précise. (après 1h45 "seulement")
Ils ont pas dit au revoir, ils ont pas dit merci.
On n'a même pas pu applaudir. Ils ont tout remballé.
ça gâche un peu le trip .
Il doit forcément y avoir une explication.
A la sortie il faisait encore jour...
Ce que je retiendrai surtout, c'est que le Omar, il doit cartonner à guitar hero....
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