La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
vendredi 14 août 2009
Malgré ce qu'on en dit, il reste quelques avantages à être toute seule au bureau (quand tout les autres au même moment, regardent la mer):
- je visioconférentise le bureau de mon congénère, mais en secret, en mode espionnage industriel. Passé le côté nostalgique et les souvenirs msn de l'option video, je me dis qu'être dans un open space avec 10 gars plus silencieux que mon openspace à moi (nan mais mate l'ambiance de merde), bah finalement j'ai vite choisi.
- je peux écouter l'album des "plus belles chansons" de Gold (c'est pas moi que le dis) et même en chanter quelques unes à tue-tête*.
- je peux me lever sans arrêt, et faire 40 choses en même temps. (en commencer 10 mais n'en finir aucune, parce que c'est bien connu, les trucs à faire que tu gardes pour les vacances, pour "quand j'aurais le temps", sont par définition très chiants à faire et pas du tout plaisants)
- je peux trainer toute la journée sur internet (si je compte, depuis 13h j'ai pas fait grand chose... professionnellement parlant...) (par contre je rigole bien devant des videos) (on devrait les coller tous les deux finalement), (très important, je mets à jour mon google reader avec plein de nouvelles conneries à lire) (que je n'aurais plus le temps de lire dans 15 jrs...)
- je peux continuer tranquillement mes recherches pour mon grand voyage de novembre (même si ça me saoûle en fait) (j'aimerais être super riche, ne pas avoir calculer quoique ce soit, qu'on le fasse à ma place vous avez carte blanche ma ptite!) (même si 3900 € pour 9 jours je trouve ça un peu excessif)
Ma crainte, c'est de m'approprier totalement les locaux, et vivre assez mal leur retour.
C'est pas non plus une surprise si je dis que je suis égoïste.
* Cela vient simplement du fait qu'à notre époque, 'tuer' n'a pas tout à fait la même signification qu'au XVIe siècle, date de naissance de notre locution adverbiale.
En effet, le verbe 'tuer' a eu autrefois plusieurs significations, parfois en parallèle. Ainsi, vers 1150, si "tuer" signifiait bien "occire quelqu'un", comme maintenant, "soi tuer" voulait simplement dire "s'évanouir".
Au moment où cette expression est apparue, 'tuer' avait aussi le sens de 'frapper', la plupart du temps à la tête ; et, par extension, il voulait aussi dire 'fatiguer' ou 'exténuer'. Et là, on comprend bien qu'une personne qui chante trop fort à proximité fatigue.
Malgré son côté archaïque, cette expression est restée vivace alors que d'autres comme "à tue-chevaux" pour dire "très vite" ont disparu. Mais là, on peut aisément supposer que la disparition des déplacements avec des chevaux a provoqué son oubli. Alors qu'il existe encore des gens qui chantent très fort et de manière désagréable, au point qu'on soit parfois effleuré par l'idée de leur "tuer la tête" avant qu'ils ne tuent la nôtre.
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