La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
mercredi 24 mars 2010
A force de toujours vouloir être sur le coup, de ne surtout pas rater un concert, d'être au taquet dès l'ouverture des ventes, à force d'avoir peur de ne rien avoir dans l'agenda pour les 6 mois à venir, bah tu te retrouve à aller voir
Phoenix à l'Olympia - 22/03/2010
En vrai c'était surtout pour la 1ere partie, mais qui buzz tellement depuis, qu'ils ont déjà 2 autres dates rien qu'à eux (auxquelles j'ai eu envie d'assister après revente de ces présentes places...)
Donc pour mémoire, Two door cinema club c'était la bonne petite surprise du fechtibol des inrocks de novembre.
Ecoute tranquille les mois suivants de leur mignon EP.
Puis il y a 2 semaines, sortie du vrai album officiel. Et là? C'est le drame.
Peur mêlée d'effroi et de déception... Mon dieu mais c'est nul en fait! Leur album est tout mou.
Chiant.
Mais que se passe-t-il? Mais? Comment est-ce possible? C'était bien eux pourtant à la Cigale?... Ceux qui m'ont fait remuer du genou.
Alors savoir que j'allais devoir me taper Phoenix pour ça... Je leur en voulais. Et pas qu'un peu.
Plus j'approchais de la salle, plus je voyais le public (aka le style), plus je voyais la foule (aka la quantité)... Moins j'avais envie.
Il m'a même dit: allez on s'en fout après tout, ya pleins de gars qui cherchent des places, on se fait une marge dessus et avec on se fait un bon resto! :)
Finalement on est allés au daily monop.
Et on a écouté gentiment les "2 door" (haaaan... ça fait "tudors"...)
Et là...
Ah quand même! Il se trouve donc que c'est franchement un groupe de live, 10 fois mieux, qui propose des versions différentes sur scène et pas juste une simple écoute d'album. Et ça fait bien plaisir.
C'est péchu, c'est joyeux, ça fait du bien. Rien à voir avec le cd.
Ils sont tout gentils, tout polis, leurs mamans doivent être fieres.
Ensuite c'est à ce moment là que l'Olympia (salle prestige) "t'offre" (sic) généreusement "20 min de pause".
Après 30 min et donc 10 de rab gratuit, Phoenix se pointe devant une salle déjà complètement acquise. Chose que je n'aime pas du tout. Y a l'intro, de la fumée, de la lumière de je ne sais plus quelle couleur et tout le monde est en transe.
Mais ils ont encore rien joué bordel!!!?!
Je réalise alors à cet instant que je ne connais rien d'eux, juste les 3 mêmes titres qui servent d'habillage sonore aux reportages m6, et une ou deux BO de film. C'est tout.
Léger.
Bon il se trouve que (heureusement pour moi peut-être), ces "juste 3 chansons" restent les meilleures du répertoire. Le reste est bien chiant.
Je n'écoute pas Phoenix, je ne connais pas, je ne peux pas en dire grand chose donc.
A part qu'ils ont un sacré budget ampoules, faut le savoir. Peut-être qu'au Japon ils aiment bien les stroboscopes, mais perso j'aime moyen frôler la crise d'épilepsie tu vois. Ah du multicolore, du multiformes, hou didon ça y allait dans tous les sens.
Après l'éternelle bonne petite blague sur Cergy (je suis fidèle à mes vannes), mais non eux ça marche pas parce que c'est Versailles et le RER C, on s'est demandés s'ils rentraient chez leurs parents après le concert "tiens michel je t'ai fait des macaroni comme tu aimes...", bien obligée d'admettre à un moment qu'ils sont quand même pas mauvais.
Alors bon, ils ne révolutionnent pas la musique avec un grand M, mais force est de constater que tout tombe toujours pile poil, leur musique est super efficace, chaque mélodie accroche et tu danses. (oui comme lova)
C'etait pas aussi jouissif que mes petits amis les Campesinos mais j'avoue, c'était pas mal joyeux. Ils ont un très bon son et un vrai truc pour les mélodies.
Même si reconnais le Michel, c'est quand même toujours pareil. Ils ont trouvé leur format: couplet, refrain, refrain, refrain, couplet, refrain, refrain, refrain, refrain, refrain, refrain, refrain, refrain, refrain, et cut final.
Merci hein.
(It's never been like that - It's never been like that - It's never been like that - It's never been like that - It's never been like that - It's never been like that - Oooooh) (je mens pas...)
C'est après avoir marché bien comme il faut sur la jambe de quelqu'un (on n'a pas idée de s'asseoir par terre dans le passage et dans le noir!?!), que je me suis barrée. Avant le rappel, c'est un peu ma spécialité. C'était bien oui, c'est bon je l'ai dit, mais pas palpitant non plus. Et puis je voulais voir surtout si y avait pas les trop bons gâteaux qui trainaient derrière la poubelle comme la dernière fois.
Non.
Rien.
En tous cas, maintenant que j'ai écouté un peu plus que "juste 3 chansons", va falloir que je retrouve les titres et que j'ajoute ça à ma Playlist voyage.
Oui parce-que je suis en train de faire une PV aka "la musique qui te fait t'évader", ou encore "la musique qui te rappelle un peu chez toi quand t'es loin ailleurs", ou encore "la musique pour regarder la route / le paysage défiler".
Mais bon, ça sert à rien que je t'en parles puisque je te la montrerai pas ma PV.
Ah oui et c'est mon premier concert de *groupe français en tête d'affiche*. ça m'a fait quelque chose...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire