dimanche 8 août 2010


C'était complet.
Au mois d'août j'avais peur de me retrouver avec les 3 paumés qui partent pas en vacances....
Que nenni, j'ai jamais vu un public aussi mignon. Merci la vie!

J'étais motivée. Les gars ils passent une fois tous les 30 ans, je voulais être devant. Je suis venue tôt.
Il a donc fallu se taper la première partie. Je le savais que ce "groupe français" allait me casser la tête. J'ai pris sur moi de faire la queue dehors pendant 20 min déjà pour pas être au fond, alors j'ai doublement pris sur moi d'avoir à subir cette musique. Première chanson, sympa, je me dis que je juge toujours trop vite, que c'est pas si mal finalement... Et puis en fait non, c'était très chiant. Comme quoi mon avis trop rapide a du bon des fois.
Et puis quand le mec se met à critiquer le public (je cite) oué les gars vous chiez dans la colle ya pas d'ambiance ici, c'est Paris nianiania..., alors ça... mec si tu réfléchis 2 secondes, tu te dis pas que c'est ton groupe pourri qui nous fait mourir d'ennui surtout?
Je supporte pas les mecs qui pètent plus haut que leur cul. J'espère que tu l'as bien apprécié la scène du Nouveau Casino complet parce que tu risques pas de revoir ça dans ta minable et courte carrière. (oué il m'a énervée)
(heureusement que le guitariste était vraiment mignon, bien que trop jeune, au moins il a réjouis mes nerfs optiques) (à défaut des auditifs)

Là déjà on était serrés. Pour moi en tous cas. J'ai l'habitude d'avoir un petit périmètre vital, rapport que je reste au fond, mais cette fois, je me suis conditionnée parce qu'après... ce fut PIRE.
(attention mode fan de base)
Le messie est revenu parmi nous. C'est bon je l'ai vu hier.
C'était marrant de voir qu'il sortait des vannes, comme sur une scène de stand up new yorkais, personne ne riait, outre le fait qu'on comprenait à moitié, tout le monde écoutait simplement la bonne parole, avec la crainte qu'il meurt sur place sans qu'on ait pu écouter quoique ce soit. Bouche bée qu'on était, il est là, devant nous, en vrai.

Glassjaw c'est historique. Tu les as connu au bon moment ou t'as rien vu, c'est tout.
C'était d'ailleurs ça, un public de connaisseurs, "vieux", (25-35 ans), lookés comme pas possible, ceux qui veulent garder la part d'adolescence hardcore en continuant à porter la casquette à l'envers.
C'est historique quand tu te souviens que tu étais déjà à la Boule Noire le 20 septembre 2002.

C'est en assistant à ce genre de concert que tu réalises que c'est simple la musique. Des musiciens qui tuent, un chanteur qui vit le truc que t'en pleurerais tellement c'est beau quand il chantecrie (si tu arrives à faire le vide et ne pas tenir compte de la faune transpirante qui dégouline sur toi, que t'as même pas la place de respirer ou lever les bras pour applaudir) (oui j'ai sauté partout (sur 5cm2) et oui j'ai chanté), c'est pas grand chose et pourtant c'est tellement beau. Emouvant.
Daryl est tout maigrichon. Daryl semble tout fragile. Daryl est beau.
Daryl envoie 50 fois plus que le connard de la 1ere partie.

C'est après ce genre de concert que tu te conseilles vivement de ne plus perdre ton temps et ton argent en allant voir des pti groupes à la mode qui valent peau d'balle sur scène, parce que Glassjaw ou Mars Volta il en sort pas un tous les mois.
Et les quelques nouveaux titres joués annoncent un sacré bon prochain album.

L'été c'est toujours la disette niveau concert (compte tenu de mon dégoût pour les festivals).
Et bien là, ce fut un plaisir intense de retrouver du son, un concert juste énorme (ENORME), encore plus quand on sait qu'on les reverra pas de sitôt.
Même s'il aurait pu dire au revoir quand même...

Je suis contente ça va.

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