La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
lundi 7 février 2011
Même si tu vas dire que j'exagère, que la beauté de ma fraicheur n'a d'égal que ma pétillance... je vieillis chaque jour un peu plus, et ce que j'ai vécu samedi n'est pas fait pour arranger ma phase dépressive actuelle.
Telle une fofolle j'ai voulu faire les soldes. (Déjà je suis sortie dehors avant 11h (10h53), rien que ça c'est giga)
Arrivée dans le magasin y avait 3 trucs moches qui pendaient lamentablement à -50% sur un portant... Forcément c'est pas en venant 3 mois après la bataille que j'allais trouver quelques fripes.
Bref, n'ayant pas trouvé ce que je voulais, je décidâme d'aller dans le plus grand de leur magasin, pour voir. (je fais comme à la télé je cite pas de marque). Or je ne sais pas si c'est de bosser dans un environnement de vieux, ou mon âge avancé mais j'ai eu comme un sentiment d'effroi en constatant que les nouvelles collections n'étaient pas du tout faites pour moi. Alors que je trouvais toujours lors de chacune de mes visite (3/an) quelques *basics* (en langage du milieu), là... rien.
Monde de merde.
Par dessus le marché, j'étais entourée de clientes entre 16 et 22 ans, toutes blondes et étrangères ( uk, hollande et autres contrées scandinaves éleveuses de ce genre de pouliches d'1m80), en bandes de 6, qui parlaient et riaient très fort, plus que ravies de remplir leurs shopping bag avec frénésie.
Moi? Rien.
A peine remarquais-je un gilet (pour descendre les poubelles)
(- Écoutez : de l'extérieur c'est déjà magnifique ! Ooooh... Aaaah une serpillère! C'est formidable Thérèse, je suis ravi écoutez...
- non Pierre c'est un gilet…
- Ah bien sûr, c'est un gilet! Il y a des trous plus grands pour les bras! Je suis ravi Thérèse!)
(cette référence cinématographique que les enfants ne peuvent pas connaitre).
La tendance actuelle est faite de vieux rose, de blanc, de jupette, de chemisier à froufrous, de coquelicots dans les prés un épi de blé aux lèvres.
J'avais juste l'impression d'être dans le dressing de Gossip Girl (objectif atteint donc pour les designers/copieurs de la marque n'est-ce pas), qui tu l'imagines n'est pas trop mon dresscode.
J'ai donc rebroussé chemin, me faire souffrir plus longtemps n'était pas spécialement nécessaire.
Après j'ai mangé un cheesecake je crois.
Ayant dans mon entourage un compatriote de 1980 qui a décidé de reprendre des études (et pas des petites) (le gros MALADE!!!!!!!), nous nous retrouvâmes en soirée à "Odéon". La joie m'emplit l'espace d'un instant, excitée de retrouver le quartier dit "étudiant"... le quartier latin... place des grands hommes (Patrick Bruel 1989).
Or, après un trajet entourée de 5 petites connasses que tout le bus avait envie de gifler, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le samedi soir, ce quartier jadis plein de savoir, c'est d'abord une cour de récré géante (putain d'merde!). Les étudiants d'aujourd'hui ne sont rien d'autres que des petites pisseuses de 16 ans habillées en PUTE et des petits branleurs en pantalon de velours jaune moutarde.
A minuit le métro est blindé, proche de l'émeute, ah non ils sont juste bourrés et ne savent absolument pas se tenir, c'est tellement cool de crier, d'emmerder tout le monde, et de faire croire qu'on fait la fête parce qu'on a bu une zubrowska/red bull...
Triste jeunesse.
Ya des jours où on se trouve un peu planplan dans nos sorties entre faux adultes.
Mais quand on voit ça... bah je suis bien contente de jamais sortir du 11e finalement.
Voilà. C'était l'histoire de Mamie Rabat joie.
A la semaine prochaine, je vous raconterais comment les personnes âgées malpolies devraient être euthanasiées.
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