lundi 4 avril 2011


"...And you will know us by the trail of dead".
On dirait pas mais c'est un groupe.
Un nom de groupe parfait pour les dyslexiques.
Mon boulot me pompe tellement tout mon peu d'énergie la semaine, que j'atteins le vendredi en rampant sur le genoux. Profitant d'habiter à côté, je suis rentrée chez moi., faire une sieste de 20 min.
Et me suis forcée pour resortir.
J'aurais ptêtre pas du. En tous cas pas si tôt.
La montée jusqu'à la Maroquinerie fut un supplice. (Faudra que je demande à Lorant Deutsch pourquoi cette altitude.)
Arrivée à l'heure dite, la salle a déjà son petit monde. Evidement plus de place pour moi. (Et vive les poteaux!), et la première partie est déjà en train de jouer.
Un truc horrible.
Les compos pourraient être potables mais ça sonne affreusement amateur. Pas que je sois contre les jeunes qui débutent, mais pas quand je paye 30 euros, et que les "jeunes" en questions n'ont plus de cheveux parce qu'ils ne sont PAS jeunes.
Le guitariste est laid et ressemble à Didier Super. Vive le charisme de la rock star.
Tout tient dans la batterie qui de toute façon est mal réglée, trop forte, et couvre les autres.
Je ne connais même pas leur nom, le gars n'a rien dit, c'est pas grave, c'était à chier. Il avait soit une voix trop aigue, soit trop grave, toujours à côté de la plaque, c'était nul.

Ensuite, Rival School le retour.
Tu t'imagine bien que je ne me souvenais plus de comment ça sonnait, il en est passé de l'eau sous les ponts depuis 2008! Je me souvenais surtout que je n'en gardais pas un super souvenir. Je me suis dit que j'aurais à tenir un peu, c'était qu'une première partie.
Sauf que. Ce fut plus qu'une "simple" première partie. Ils ont joué super longtemps. Beaucoup trop longtemps. Un vrai supplice.
Rival School c'est de la daube infame. C'est du Calogero américain. Je valide.
C'est chiant au possible, le mec chante faux, mais FAAAUUUUXXX!!!
Et malgré ça, une nouvelle fois, la salle, pleine, est totalement à fond.
...
Je crois que je pourrais plus expliquer la théorie de la relativité (suite à ce passionnant reportage que j'ai vu hier sur France 5) (l'univers, les trous noirs, l'espace temps, c'est parfait au réveil le dimanche), que ce phénomène de fanatisme pour une musique aussi merdique. (je constate que la dernière fois, j'avais drôlement pesé mes mots).
Je peux te le dire, ça m'a laissée bien pantoise dans le noir avec ma pinte de bière dégueulasse. Ce qui est sûr c'est que je suis marquée au fer indélébile, plus jamais on ne m'y reprendra. Plus jamais eux!
Après ces minutes d'attente interminable, viennent enfin les petits gars du "groupe au nom imprononçable". Que j'ai découvert en '99.
Je n'ai pas été aussi transportée que je l'espérais (leur dernier album est nettement plus rock), mais ce fut quand même agréable de pouvoir assister - enfin- à un vrai concert de musiciens. Plutôt sympathique même de les voir s'échanger à tour de rôle leurs instruments sans aucun problème.

Forcément quand tu le vois débarquer sur scène



tu te demandes un peu où tu vas...
Avec sa coupe de playmobil autiste, il pourrait faire l'objet d'un "Faites entrer l'accusé", mais au final il est plutôt sympa quand il te parle dans le micro.
Depuis tout ce temps, ça m'a fait plaisir de voir ce que ça donnait 'trail of dead' (version courte), mais j'aurais mérité mieux avec ce que j'ai enduré pendant 1h30 avant...


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