Il m'a dit "ça te dit d'aller à Pleyel ce soir?"
J'ai dit oué.
Pour voir le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin.
J'ai dit ok d'la funk, c'est cool! :)
Sauf que l'orchestre national de Berlin, c'est pas vraiment "cool".
Ils ont ouvert avec du Anton Webern.
Heureusement qu'ils expliquent bien tout dans le programme. ça te donne des indices, comme qui dirait des clés de lecture pour aborder cette musique pas forcément... Et puis ça occupe pas mal, t'as le temps de le lire, le relire, le rerererelire. Parce que le Anton, il est pas très très facile d'accès faut quand même l'admettre...
Alors pour t'expliquer:
Comme là j'ai failli non pas m'endormir, parce que ça piquait un peu les oreilles, mais le truc assez bizarre pour être apprécié, ils ont enchainé sur du Richard Wagner, avec Nina Steimme qui s'est mise à chanter (dans sa belle robe blanche de mariage).
Merci ma Isa, je peux te dire que le "célébrissime accord dissonnant de la simple sixte augmentée appoggiaturée" m'a fait moi aussi pas mal épiloguer avec mes voisins, et que le trouble je le sens encore...
Nina (d'après la bio du programme) a pas l'air d'être une petite nouvelle. J'ai aussi pu le constater quand le type assis derrière moi, a passé 10 bonne minutes à crier des BRAVO!!!... BRAVO!!!! comme s'il félicitait sa mère... J'étais à deux doigts de m'agacer...
Une fois que tous les vieux, le public est revenu de l'entracte, (même si Pleyel se la joue décontracté, la moyenne d'âge reste assez élevée et t'as quand même l'impression de faire tâche dans cet espèce de rotary club...), ils se sont alors lancé dans le bouquet final de l'autre Richard... Strauss.
Et là... les derniers sursauts d'une vie qui s'échappe dans le parcours Lisztien, bah tu le sens passer mon con!
Oué moi non plus j'ai rien compris.
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