Jour 7
Promenade matinale le long de la côte (= se tordre les chevilles à escalader des rochers en tong), découverte d'autres plages vierges et sauvages (tous les hôtels sont fermés et abandonnés, ambiance étrange). Seuls au monde, c'est le pied. Mais en plein cagnard.
Puis après-midi ennui, fatigue, sieste. Je crois que je suis contente de rentrer.
Heureusement qu'il y a les surfeurs, ça fait des petits points à regarder à l'horizon parce que sinon...
Le soir je suis retournée au "bar des surfeurs", pour voir ce que donnait le "live music" écrit sur le panneau.
NUL. Encore un bar pour des américains. Boire rapidos une (mauvaise) margarita, subir l'espèce de cowboy qui chante, et les odeurs de frites grasses (je me sentais plus à une fête rodeo au fin fond du Texas plutôt qu'aux Caraïbes mais bon...), et vite partir quand il s'est mis à jouer "Wonderwall" avec un accent country. Horrible.
Rattraper sa soirée en retournant au marché aux poissons, chez mon nouvel ami de "chillin and grillin" et manger enfin un délicieux poisson grillé. Y a que ça de vrai finalement. Le tout avec l'album de Mariah Carey 1993 et le bestof Tina Turner en fond sonore, entouré des cloches du quartier. Me suis éclatée.