lundi 7 juillet 2014

Vans Wraped tour 2014!

Ils fêtaient les 20 ans. 

Bim dans la tronche la vieille. 
J'ai passé la journée entourée de gamins âgés tout au plus de 20 ans, qui n'étaient donc PAS NÉS, ou à peine quand ce mouvement a commencé. 
Rebim.
Les groupes que j'ai vu/réellement écouté/apprécié sont des groupes que j'ai découvert pfiouuuu... à l'époque.... avant Myspace (c'est pour dire). 2002? 2003? Rerebim dans les dents.

De ma petite France, ça a toujours LE festival rêvé. Alors le toucher de si près, j'étais comme o-bli-gée d'y aller. La veille, j'ai regardé la programmation. Je compte. Je recompte pour être sûre. Il y a bien 84 groupes qui jouent. 
En une journée.
Sur 9 scènes.
Ok.
J'arrive vers 13h, sur l'ile. (C'est déjà plus sympa qu'un hippodrome...)
Il y a beaucoup de monde. Je le sens moyen. 
En fait, il y a tellement de scènes et de stands (chaque groupe a un stand pour y vendre ses trucs, + d'autres vendeurs de conneries) qu'il ne reste donc plus beaucoup de place pour circuler. Et trop peu "d'espace détente" histoire de s'asseoir un peu. Journée éprouvante donc.

Le public est donc jeune (c'est tellement leur cible, que les parents peuvent entrer en tant "qu'accompagnateur", et ont une zone spécialement réservée pour patienter à l'ombre et passer le temps) (et filer du fric pour que Kéveun et Jessica puissent s'acheter des chandails du meilleur goût).
Je constate encore que l'adolescence reste une phase très ingrate au niveau du physique. Quand les gars commençaient à être regardables, je me posais la question s'il avait 25 ans ou moins. Aucun fantasme à l'horizon. Les seuls vrais hommes étant soit les groupes, soit les roadies, qui ont pas l'air d'être les plus futés de la planète. Donc bon.

Autre bon moment, la mode cette année au micro short. Je sais pas à quel niveau c'est rendu sur le continent européen, peut-être y a-t-il différents niveaux de pudeur selon les région, mais ici, non, la pudeur on s'en crisse complet.
Sauf qu'il y a un moment, quand tu es dans un pays paradis du soda, des burgers et que les 90% des filles qui osent les shorts...... ne devraient surtout pas se le permettre, ça en devient franchement dégueu et plus du tout sexy passé un certain poids...
Plus les heures passaient, plus tout le monde "devenait rouge coup de soleil". Un dégradé chatoyant.

A part ça niveau musique... bah j'ai enfin vu Anberlin. Je ne connaissais pas le 3/4 des groupes et n'ai pas fait de découverte particulière. J'ai quand même réussi à en rater quelques uns. Et il s'est mis à pleuvoir, mais bien comme il faut, la bonne grosse averse de 25 min, juste pendant le set de Finch, mes pti chouchous. La vraie lose. Mais je suis restée quand même sous la pluie, digne comme François Hollande un 14 juillet. 

J'ai fini avec The Story so Far (qui reste un putain de groupe live), t'en as plein les jambes, il est temps de rentrer mamie.
20h, je traverse le pont, pour rejoindre le métro, me retrouve sur Ste Hélène face à..... un autre festival! Les "Week ends du Monde". Il y a 5 scènes, musiques des tropiques! Il y a du monde partout, le public a pris 40 ans d'un coup. On décide de faire juste un tour pour voir...
Le truc est immense, il y a des stands avec de la bouffe de tous les pays. ça sent la grillade de partout. Joie.
Me retrouve face à une autre immense scène: le Jamaica day. ça raggae à donf, un vieux rasta qui chante, des stands de bouffe des caraïbes. C'est le paradis. La nuit tombe, on est dans l'herbe, on mange un poisson grillé. Manque juste la mer.

Il fait nuit, mais c'est pas fini on continue d'avancer. Une autre scène: "Les piknic électronique". Un DJ et des gens qui dansent. Ambiance boite de nuit. Malheureusement la musique était vraiment merdique, dommage.

On repart, on s'enfonce dans la forêt et? Une autre scène!!! Comme ça manquait un peu d'Asie, on découvre la scène cambodgienne. Une ptite madame chante à tue tête dans une langue très rigolote, sans doute des rythmes pop, on dirait du rock 60's. Et j'ai mangé des tacos au cactus pour accompagner cette folle ambiance.

22h, t'en as marre, mais c'est pas fini! Le feu d'artifice! La compétition internationale.

Bref, j'ai cru que jamais je ne pourrais partir.
L'enfer de la musique, de la fête et de la bonne humeur. 
Ce pays est trop dur à vivre.

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