lundi 18 avril 2005

[Let go.mp3]


Alors d'abord, j'étais en retard. C'était pas de ma faute, c'est à cause qu'il y avait pas de place (dingue! A croire que tout le quartier avait décidé de manger dans le même resto que nous!) Donc forcément, pour nous faire patienter, Aldo il nous a refilé des kirs. Et des cacahuètes.
Ensuite elle nous a saoûlés avec ses histoires d'achat de maison. En banlieue. Parce que Paris hein... Forcément l'immobilier, c'est un peu LE sujet du moment. Alors tout le monde a embrayé. Je me suis bien fait chier. J'aurais préféré rigoler un peu moi.
Avec tout ça, forcément mon rendèv de 14h30, bah j'en étais encore au café. Elles m'ont appelée sur le portable, genre ramène toi, ils sont déjà là les gens de la BNP Paribas... J'ouvre la porte (même pas l'ombre d'un Pedro, jamais là quand il faut lui), le sac dans une main, le vent dans mes cheveux, le portable collé à l'oreille, la business woman, trop la classe. Dans l'escalier je croise Gaby (le stagiaire) (qui a de très beaux yeux verts, mais bon, 19 ans ça reste un pti peu jeune...) qui me dit tout excité Vite vite ya ton rendévou!! Ils t'attendent!! Y a deux mecs et une femme. (j'ai bien aimé la précision du détail...) J'entre dans la boutique, Laurence qui me presse pour le rendez-vous. Rosita qui se fout de ma gueule parce que je suis en retard. Ma chef: Bah alooooors!!! Qu'est-ce que tu fabriquais???(truc de ouf, j'ai pris 1/2 heure pour aller déjeuner. Promis je recommencerai plus maitwesse...) Ils sont là! vite!!!
J'étais sur un nuage. Du plaisir. Une de ces effervescences!!!! Rien que pour moi!!! J'A-DOOOOOOOOOO-RE. Je me demande s'ils n'ont pas appelé Gonzalo pour savoir où j'étais... Alors que bon... Grâce à un debriefing affuté, on en a vite conclu qu'il était un peu merdique ce meeting. Comme d'hab' on a aucun pouvoir de quoi que ce soit en France. Des pions j'vous dis! Aucune négo de rien, puisque tout avait déjà été décidé de là-bas... Peu importe comment on le vit et les moyens merdiques qu'on nous donne pour bosser correctement, ya pas de budget. Donc on va bosser avec la BNP parce que Marilo a dit. Mais qu'on se retrouve avec trois glands qui avaient pas vraiment l'air de carburer au super...
(cette métaphore est pitoyable),
ça on s'en fout pas mal à Madrid. Le fric le fric le fric. Y a que ça. Et comme on en a pas... On se retrouve avec Paribas.
(la rime est tout aussi nulle).
En serrant la main à Jeannie (son vrai prénom) qui secoue son bras comme... un vieux truc flasque, j'ai bien sentie que j'étais pas sortie d'affaire. On quitte Marseille et Raymond pour ça. Je déteste les gens pas à poigne. Y avait Sébastien et ses dents. Il m'a un peu choquée. Y avait 1 bon cm entre chaque chicot. Et comme il avait plutôt tendance à sourire, je raconte pas le carnage. Le sourire nul en plus, genre on fait amis, genre je fais de l'humour. Sauf que c'est un humour pas drôle. Un humour de banquier ridicule. Range tes dents mec. On te demande juste d'être réactif et efficace. Mais tu serres bien la main alors je te tolère... Quant à Laurent... Avec son faux air de Ben Stiller... Franchement... Bieeeeeeeen... huuuummmmm... Tu sens que le mec y doit pas se poiler de rire tous les jours, mais j'ai bien aimé sa cravate. Un peu maigrelet je crains, les doigts tout osseux, genre les phalanges qui ressortent. ça faisait comme des boules. Mais de très beaux yeux. Ah ça, on a bien rigolé avec le Bûcheron, quand, d'après le portrait qu'a dressé E. de ce charmant ... Cash Global Manager (genre le mec en fait, il ouvre juste des comptes, comme à la poste), qu'il devait sûrement plier son *caleçon à carreaux* avant l'amour. Moi je pense pas. En même temps, faut pas se fier hein... Je l'ai appris à mes dépens...
Ensuite il a fallu enchainer avec le monsieur pour les téléphones portables. Pour la *flotte*. Elle a bien entendu essayé de s'esquiver, je vais vous laisser avec Léo.... Mon NON a fait le reste. Puisqu'elle est restée. J'ai le pouvoir. Vincent, par contre l'était très sympa. Normal c'est son métier, il veut vendre son truc. Sauf que j'ai fait un blocage sur ses lunettes, ses cheveux et ses dents. Il avait pas l'air clean. Et il avait des poils bizarres sur les doigts. Et une espèce de bague à l'annulaire gauche. Je trouve ça moche les mecs à bagouse. Si c'est son alliance... Pas trop de budget on dirait... Même à Tati Or on trouve mieux. Mais bon, l'était quand même sympa. On a parlé de vin pour terminer. Il avait l'air bien calé et je crois qu'on va finir par y aller dans sa cave là, pour les super dégustations. J'aime pas le vin. Mais lui apparement... Ajouté à la clope, c'est ptêtre pour ça qu'il avait les dents toutes jaunes, toutes montées les unes sur les autres, ce qui lui permet de conservé habilement des morceaux de son sandwich. A vomir. Mais en tout cas, on a bien rigolé! Il était sympa faut dire. Même si ses cheveux me posaient également souci. Cet espèce de gel dégueulasse. Et les pattes trop velues, ouh c'est bien laid. Pas grand chose pour lui le pauvre garçon. Mais on s'est marrés. Après 20 min sur le sujet central du rdv, et 2h sur une conv' de bistrot, on a fini par dire que les informaticiens c'était quand même un milieu de débiles. Moi sympa j'essayais de défendre, non faut pas généraliser. T'en connais toi des informaticiens sympas???... ça m'est arrivé oué... Mais bon, faut pas généraliser, ça dépend de quel genre d'informaticien on parle... Je me suis arrêtée là, d'une parce que je n'ai pas compris pourquoi je m'embarquais dans un tel débat, deux on était là pour parler money! En tous cas, on s'est bien marrés.

Le Bûcheron (qui me colle cette photo (exactement) sur mon ordi le matin au réveil...), il m'appelle Léo. Encore plus que quand il m'appelait déjà trop. Je fais un grave blocage. C'est bon mec t'es pas mon frère. Je ne sais pas comment lui dire. Et surtout, il a dû, s'il on se fie à la rumeur d'antan, se faire larguer, parce que je trouve qu'il redégage des ondes d'hétérosexuel viril. Auch' le mec. Bon c'est pas Magnum non plus, mais... Il me cherche. Forcément maintenant que j'ai lâché l'affaire... Tous les mêmes.

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