J'ai eu des appels "privés" vendredi. Je réponds jamais.
Sans message. Je déteste ça.
Ce matin j'ai encore eu 2 appels privés. Toujours sans message. ça m'énèèèrve.
Comme tu peux rien faire de plus, enchainage avec le petit checkage de mails quotidien et... Bim un mailito de la collègue, Peux-tu nous appeler, on a besoin de toi. J'en étais sûre...
Et là, pleins de sentiments se bousculent.
1) je suis indispensable, preuve que sans moi tout coule... la classe
2) elles font chier bordel de merde, je suis en vacances!!! m'en fout j'appelle pas, elles peuvent crever...
3) ... quand même pour qu'elles m'appellent... mékékispass???
4) peut-être que l'Espagne a fermé la France, on arrête, on vend tout, aaaaaah...

J'ai appelé.
Et quand tu sais le pourquoi... Un mélange du 2 et du 1.
Quand on te dit ah oué tiens! Avec tout ce qu'on a à faire, on n'a pas pensé... Attend ma vieille, c'est pas moi que tu vas attendrir avec cet argument foireux. A côté de la puissance de mon soupir, Katrina c'était un rot de nouveau né. (ou de moi en petite forme) Déjà, j'étais pas hyper motivée pour retourner bosser, mais devant l'immensité de mon ennui actuel, le boulot c'est toujours ça pour occuper ces interminables journées de froid rude et vivifiant, qui te cisaille la peau des joues, alors je me suis ravisée. Et paf, retournement de situation. Je prends ça pour un message subliminal. T'as un peu envie de leur demander si c'est une blague. Faut que je respire à votre place aussi?
Même si ça fait du bien à l'égo, (mais c'est bon, le mien je m'en occupe assez), je ne suis pas prête d'oublier le conseil du Bucheron, ne surtout pas être indispensable.


Le concert de lorie c'est 40€ la place.
J'arrive pas à réaliser.
Pour ce prix là, elle montre son cul j'espère!