La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
jeudi 4 septembre 2008
N'empêche que si j'avais vraiment répondu à toutes les propositions de job que je reçois, j'te jure que j'en serais déjà à mon 8e boulot en 4 mois. Je cherche, mais je ne réponds pas. Ce qui est complètement con. C'est un peu comme LE mec de ta vie, on se dit toujours que le prochain sera peut-être mieux...
Et voilà! J'espère que je vais gagner.
Je sais pourquoi je déprime. C'est parce que je m'ennuie.
Je sais pourquoi je m'ennuie, c'est parce que la ville a changé. C'est bien la rentrée je confirme.
Le rythme s'est de nouveau accéléré, ya des milliers de voitures puantes partout, y a plein, trop de gens qui marchent sur mon trottoir. Forcément, avec cette configuration, j'ai beaucoup moins envie d'aller me promener. Le street fight is back, mais moi j'ai pas la motiv'. Contre des faibles (touristes étrangers) ou des perdus (vacanciers français) (provinciaux quoi) je veux bien, mais contre des vrais parisiens, plein d'énergie, tout requinqués de leurs vacances à la Baule... Oué non j'peux pas.
C'est tout un rythme de vie à readapter. Ne pas se trouver dans la rue aux heures de boulot pour pas se les taper dans le métro, acheter un truc dans un magasin le samedi t'oublies, éviter les heures de sorties d'école (12h, 16h30) parce que là forcément c'est presque un génocide que t'as envie de pratiquer. (le pti gamin tout à l'heure: ah et sinon on m'a volé ma règle... Déjà???) Pas forcément sur les enfants en plus, mais juste sur ces grappes de bonnes femmes inutiles (est-ce que ce serait plus cool si on inversait les rôles et que les pères traînaient un peu plus avec les cartables?), ces connasses qui se prennent pour les reines du quartier, que ça te gênerait de décaler ta poussette de merde d'1 cm histoire qu'on puisse passer toutes les 2 sur le trottoir sale truyasse? Pourquoi c'est à moi de me pousser? Pourquoi c'est à moi de me retrouver sur la route prête à me faire faucher par une voiture folle conduite par un jeune plein d'alcool et de cannabis, au téléphone?? La rue c'est pas qu'à toi bordel!
Nous constatons aisément que le sujet est particulièrement aigri et excédé en ce moment.
En effet, je ne suis pas beaucoup sortie cette semaine, je déteste tout le monde. Je me demande ce que j'y fous même dans ce monde, que j'accepte de moins en moins. C'est là mon grand problème, je le déteste souvent cet endroit, mais je suis incapable d'en partir. J'ai trop besoin d'avoir accès à tous les trucs de la capitale. Tu me vois vivre sans mes 2 concerts mensuels? J'ai réellement besoin d'aller ici et là sans que ça se voit. Dans la masse. Ce que j'aime n'est pas transportable d'une ville à l'autre. J'aime pas les gens parce qu'ils m'emmerdent. Alors que moi j'emmerde personne. Je vois pas pourquoi c'est pas réciproque.
Et puis ça n'a absolument pas fonctionné. A part croiser Amidou Diop et Khaled Ben Chokri, rien vu d'autre, peau d'zob, aucun george clooney à l'horizon. C'était qu'une arnaque son truc, j'le savais.
Rien d'autre à signaler
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