La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
mercredi 29 juin 2011
Dimanche soir, je regardais "La route". Juste avant de tomber dans une profonde dépression grâce à cette magnifique oeuvre cinématographique pleine d'espoir, je me suis pris un coude dans l'oeil.
Mais genre bien. La pointe de l'os de l'autre, PILE dans l'oeil.
Passé la petite minute de panique (quand même hein), j'ai fini avec des glaçons pendant plus d'1h sur la tronche.
C'est bon j'ai rien!
Le lendemain j'avais l'oeil un peu gonflé tout de même, mal un peu aussi, mais j'avais surtout évité le cocard multicolore. (les conditions parfaites de suspicions de violence conjugale...)
Mais c'était pas assez pour moi. Je suis un cran au dessus.
Le lendemain, lundi soir, j'ai donc passé 2h30 aux urgences. Voyage dans le camion de pompiers compris.
La totale.
Parce que j'étais tout simplement coincée sur mon canapé....
Parait que j'ai une anse de seau. ça veut dire un ménisque pourri en gros. Depuis ma prime jeunesse, mon genou se coince si je le pli trop. ça fait mal, mais je force un peu, et clac, ça se remet.
Sauf que pas cette fois. Devant ma télé, en mangeant des cookies au quinoa.
Bon bon bon.
Pas de panique.
MAIS J'AI TROP MAL SA MERE!!!!!!!!!!!!!!!!!!
3 pompiers jeunes et musclés sont arrivés dans mon salon. J'étais pliée en deux, le genou bloqué.
J'avais un peu honte, il est vrai, mais tellement mal, que des fois tu te poses plus la question. Jamais douillé comme ça.
Moi je pensais que les pompiers ils connaissaient les premiers secours, et qu'ils allaient m'aider à tirer sur mon genou. Sauf qu'en fait pas du tout; "Ah non, on n'a pas le droit de manipuler madame, on va devoir vous emmener.
- Ah mais non, faut juste tirer!
- oui, mais non madame, on peut pas".
Le caporal chef il rigolait un peu quand même.
Ils m'ont portée sur la chaise de souffrance, je me suis agrippé à ce que je pouvais (bras, pec, cuisse) (j'ai pas l'habitude de toucher du vrai muscle dur comme ça) (j'ai tenté après tout...)(et puis c'est moi la victime pleine de douleur j'ai le droit!!!)
Dans le camion, c'est le stagiaire qui a pris mes constantes, sa machine elle bipait dans tous les sens, c'était cocasse, je sais pas s'il avait vraiment lu le mode d'emploi du bazar. Mais t'inquiète, ma saturation est ok mec.
Arrivée aux urgences, on m'a posée dans un couloir.
Premier check avec une infirmière pas antipathique mais plutôt désagréable. Genre pas méchante mais qu'il faut avoir dans la poche, sinon elle "t'oublie" légèrement dans le couloir toute la nuit. Alors j'ai beaucoup souri, et même ri à ses blagues. On ne sait jamais, c'est elle qui a le pouvoir après tout.
Ensuite elle m'a gentiment posée en salle d'attente, juste à côté d'un mec bourré, d'un vieux en slip, et de 2 clochards. Les 4 dalton dormaient à points fermés et ronflaient comme des porcs. Au début j'ai rigolé à cause du concerto, mais au bout de 20 min, quand j'ai vu l'un des clochard se gratter comme un fou ses pieds dégueulasses... La situation était juste immonde.
Je suis donc restée là, prostrée dans le coin opposé du brancard, pour éviter de choper des puces. Avec le genou toujours plié soit dit en passant.
Ensuite on m'a oublié environ 1h supplémentaire dans un "box".
Au moins c'était propre (du moins j'espère). Et dans ces moments là, tu tombes dans un espèce de mélange de sentiment de solitude intense, ou tu sens que le personnel t'ignore royalement, très "service public français", alors qu'ils sont 15 à passer et repasser dans les couloirs en trainant non plus leurs sabots (c'était l'ancienne génération), mais leurs immondes crocks en plastiques. Tout ça sans un regard.
Donc sentiment de solitude, d'abandon, de fatigue (il doit être environ minuit), t'en as marre et t'as toujours mal, tu commences à t'énerver aussi parce que, quand ya très peu de patients comme ce soir là, si tu te demandes ce qu'ils branlent à part marcher à 2 à l'heure dans les couloirs. (attention citation historique: "Sarkozy c'est l'efficacité... avec 2 grands S... en forme d'éclairs..."). Tout ça et en même temps tu pourrais tous les embrasser quand ils s'occupent de toi, soudain tu ne leur en veux plus.
Je suis donc restée plus de 2h le genou coincé, les ligaments tendus à fond. Bien le temps que tout ça refroidisse gentiment.
Attends voir?
Ah si j'ai toujours SUPER MAL PUTAIN!!!!!!!!!
Puis une madame docteur est arrivée. Alors? On a le genou coincé? (non il fait 36° dehors, je suis juste venue pour profiter de la clim). Elle a à peine regardé... La rotule est en place... c'est rien... c'est le ménisque... tendez l'autre jambe, ça va se remettre par mimétisme...
- ???? Par mimétisme??? tu te fous de ma gueule toi???
Elle a donc pris mon pied et tiré.
J'ai crié.
Très fort. Non mais vraiment, je me suis surprise moi même.
Elle s'est dit houlala, pas très coopérative celle là, elle m'a alors tendu un masque qui puait le plastique avec un soit-disant gaz dedans pour "détendre".
ça n'a rien détendu du tout. Elle a continué, juste avec un doigt, à pousser sur mon genou. Elle m'aurait ouvert le bide et sorti les entrailles à vif, je crois que j'aurais moins senti.
J'ai continué à crier. Pire qu'une truie. Alors un infirmier est m'a plaqué le masque sur la figure plus fermement (je voulais leur dire qu'il était pourri leur gaz, mais ils m'ont pas écoutée).
Et puis ça a fait clac. Et il m'a filé un sucre avec un truc "pour la douleur" qui m'a fait planer. je l'aurais eu avant par exemple ça aurait été plus judicieux mais bon....
En gros j'ai attendu 2h30, ( alors que j'aurais pu passer en premier!, y avait personne j'te dis, même pas de vraie urgence, même pas de mort imminente!), pour une remise en place de 5min.
Putain de bordel de merde comme j'ai eu mal.
C'est décidé je ne m'assoies plus sur ce canapé du démon.
Trop dangereux.
(Moralité: pfiou heureusement que c'était l'été et que j'étais épilée).
jeudi 16 juin 2011
Va voir "Dernier coup de ciseaux" mec! (mais ne regarde pas la vidéo, c'est super naze ça raconte tout)
(ils sont cons ces journalistes)
C'est drôle, bien écrit, très bien joué, interactif.
Du théatre 2.0.
C'est drôle aussi.
Et en plus tu peux te faire laver les cheveux.
Alors tu vas sur des sites trouver des places à tarif réduit (est-ce que des gens payent encore leurs places plein tarif???)
Au théâtre des Mathurin. (attention il ya plein de vieilles personnes)
Enjoy!
Au mois de mai il a fait chaud.
Pour preuve la secheresse et tous les soucis agricoles. (j'essaye de me sentir concernée mais en vrai pas du tout)
(ça se voit?)
J'ai pris sur moi pour outrepasser mon dégoût du pied nu, je me suis achetée des chaussures "qui laissent apparaitre les knaki balls".
(10 € chez les chinois. Soit j'aurai une maladie de peau, soit mes chaussures pètent en 48h)
Je crois que ça a été la meilleure idée de ma vie. Il pleut tous les jours depuis...
(= 2 semaines)
J'aimerais bien les mettre au moins une fois.
Avant le mois d'octobre.
lundi 13 juin 2011
Vu que j'ai maintenant des habitudes de mémé ("on fait tous les trucs de vieux et de famille à poussette...") (je t'emmerde merci), je n'ai pour une fois pas été responsable du départ précipité. On a tenu 1min17 à faire la queue.
On y va? qu'il a dit.
Ok, que j'ai répondu.
Dommage je voulais voir les fleurs, et les bonsaï.
Plan B, le parc d'à côté (whouHou!! jour de fête, c'était le dimanche concert et jets d'eau).
J'ai surtout passé l'après-m' à fuir, essayant de trouver des petits sentiers déserts, parce que les gens... Cassez-vous!!!!!!!!!!!!!! Il est pas assez grand ce putain de parc? Du silence bordel!!!!!!!!
Les concerts, rapport au monde en présence, j'ai pas trop écouté (même si Baden Baden en fond pendant que tu te ballades dans les bosquets, j'avoue que c'était sympathique. On se croyait dans un clip), et les jets d'eau... bah c'est de l'eau quoi. Je fais la même chose sous ma douche.
Mis à part qu'il faisait pas beau, qu'il pleuvait un peu même, tout le récit tient dans le retour. Epique.
Ma proximité professionnelle faisant que je vais bosser tous les jours soit à pieds, soit en bus, le métro est devenu un moyen de locomotion assez pénible, que j'évite complètement.
Le métro ça m'oppresse.
Et ça pue.
Donc même si ce joli Domaine (n'est-ce pas) se situe à l'opposé de chez moi, je préfère prendre le bus pendant 1h et regarder le paysage plutôt que me taper les odeurs d'égout pendant 50min (à Miromesnil c'est devenu un enfer), dans un tunnel sale de 150 ans de crasse, à respirer un air saturé de pollution.
Le bus donc. Je me suis pris un vent monumental par la chauffeuse du bus que je voulais prendre. On s'est regardées avec les petites mémés à côté, interloquées. Elle nous a complètement snobé la connasse non?
Pas trop la journée de la win on dirait, 2e fois que j'ai du faire appel à mon plan B. Tant pis, je vais prendre l'autre. Le 52.
Si j'avais su...
Le 52 passe à Boulogne billancourt, porte d'Auteuil, le 16e. Un dimanche. C'est mort comme Fukushima. Ya rien qui dépasse.
Pas un bruit, que des têtes blanches, mes compagnons d'infortune.
Quand soudain, le chauffeur se met à attraper le bras d'une fille, une jeune, une gamine, une pti pimbèche du quartier, une petite bourge quoi. Il attrape son bras, assez violemment, et ne la lâche plus. Elle s'énerve, ne se laisse pas faire. Manque de bol, il est jeune, sportif, plutôt costaud. Je veux bien la croire quand elle dit "vous me faite mal". Un peu pitbull sur le coup, le mec il lâche pas, il devait bien la broyer. Elle se défend, lui fout une droite (!!!), il la tient toujours. Là c'est marrant comme tout de suite t'as envie de dire "la pauvre", mais après 1 seconde d'analyse, c'est quand même rare un chauffeur de bus violent avec des clients... Ne l'aurait-elle pas un peu mérité cette petite connasse?... Mais qu'a-t-elle pu faire, que personne n'a vu, pour le mettre dans cet état, un homme recruté pour sa patience. (je suis persuadé que c'est un critère de sélection à la ratp. On ne peut pas passer toutes ses journées dans les embouteillages parisiens, sans devenir fou, sans avoir une défaillance de base au niveau de la patience. Tout ces chauffeurs sont trop patients et calmes pour être normaux.)
Donc on en revient à LA scène. Il est coincé derrière sa porte/guichet, essaye dans une contorsion plutôt acrobatique, d'ouvrir, de s'extirper de derrière son volant, tout ça à un bras, puisqu'avec l'autre, ne l'oublions pas, il tient toujours la fille. Qui forcément, arrive à se dégager et se barre même en courant. Pfiout. Manque de bol, elle est pas tombée sur le gros Roger, qui peut kloxonner avec son bide, mais plutôt sur un sportif, le mec la suit, sort, cascade, la poursuis dehors, la rattrape évidement en 2 secondes, la choppe par le col. (elle a failli voler c'était rigolo).
Bien bien bien. Et sinon le bus il va repartir ou bien?
On a attendu 1/4 d'heure, pour savoir.
(Viens on y va... laisse tomber on repartira jamais... qu'il dit,
- non mais attends... je veux voir la suite moi...)
Pour savoir surtout le fin mot de l'histoire. Puis c'est la spirale, les flics arrivent, et tu comprends que ton bus ne repartira pas. Le chauffeur a l'air super déterminé. (il n'a toujours pas laché la meuf...)
Après écoute (d'une oreille discrète mais néanmoins drôlement attentive), il s'avère que cette petite pute est (version du chauffeur) montée dans le bus, sans oblitérer de titre de transport. Il lui a fait la remarque. Elle a cru bon de faire un sourire (de pimbèche) et de dire j'ai pas d'argent. Bah tu descends. Et là elle a dit non, en marmonnant une légère insulte de type "va te faire enculer" ou dans le genre... Manque de bol (c'était vraiment pas de chance pour elle ce jour là dis donc), il a légèrement entendu, n'a pas vraiment apprécié et l'a choppé par le bras. Puis elle a répliqué avec son coup de point, lui cassant ses lunettes. Et ça, tous les bigleux du monde vous le diront, on ne déconne pas avec les lunettes.
Bref tout ça pour dire que ça n'arrive pas qu'à Vitry ou dans je ne sais quelle cité de Lyon, même dans le 16e, même les petites bourges de merde se permettent d'insulter les chauffeurs de bus. MAIS OU VA-T-ON BORDEL???
La suite on la devine (oui je suis partie, j'allais pas non plus y passer la soirée. 17h30, toujours pas mangé, je crevais la dalle), l'assurance de papa paiera les lunettes de monsieur, elle se fera peut-être un peu engueuler, mais rien de plus malheureusement. (alors que je te la foutrais au goulag moi, ça lui apprendra les bonnes manières).
Donc à cause de cette connasse j'ai mis 3 ans pour rentrer chez moi.
(je l'aurais bien roué de coups aussi, j'aime pas la violence gratuite)
samedi 11 juin 2011
Maintenant je connais un docteur en mathématique appliquée.
Je ne pourrais pas te répéter le sujet de sa soutenance. Parait que c'était pointu.
(ya une histoire d'image, de pixel, de zoom, de calculs...)
J'ai pas pu y assister, même si j'aurais bien voulu, mais j'ai un métier moi.
J'ai juste bu des margharitas. ("derrière la Clio")
(je connais 2 docteurs finalement)
(allez 2,5...)
(parce que chui sympa)
dimanche 5 juin 2011
Le dialogue c'est pas vraiment mon point fort, mais que ce soit moi qui lance les choses ça me surprendra toujours.
Bref une relation de 4 ans c'est pas comme si c'était facile à suivre.
C'est long 4 ans quand même, la même gueule à supporter sous le nez et tout ce qui s'en suit.
Pas de projet, donc pas trop d'entrain.
Putain je m'encroute c'est horrible.
Un bel été de merde, c'est moi qui te l'dis!
Et dire que j'ai vu un film tout joli, tout mignon, moderne, romantique, drôle, esthétique, argentin, tout ce qu'il faut. ça m'a détendue 2h mais pas plus, dommage.
Et que j'ai joué à LA Noire tout le week end. Je comprends pas tout, mais le jeu est tellement facile que ça avance tout seul.
Bref une relation de 4 ans c'est pas comme si c'était facile à suivre.
C'est long 4 ans quand même, la même gueule à supporter sous le nez et tout ce qui s'en suit.
Pas de projet, donc pas trop d'entrain.
Putain je m'encroute c'est horrible.
Un bel été de merde, c'est moi qui te l'dis!
Et dire que j'ai vu un film tout joli, tout mignon, moderne, romantique, drôle, esthétique, argentin, tout ce qu'il faut. ça m'a détendue 2h mais pas plus, dommage.
Et que j'ai joué à LA Noire tout le week end. Je comprends pas tout, mais le jeu est tellement facile que ça avance tout seul.
jeudi 2 juin 2011
Bilan du repérage, ne pas se gourer de station de métro, sinon tu peux marcher pendant un moment...
Le Parc de St cloud est immense. Mieux que Vincennes où fleurissent les tentes de sdf tous les 10m.
J'ai reperé ce que je voulais, reste à voir maintenant comment ils vont bloquer tous mes accès secrets.
Parce que j'ai bien galéré. C'est pas un petit jardin municipal, c'est un mi-parc, mi-forêt sauvage. Et ça monte sans arrêt. Je me demande toujours comment font tous ces gens que je croise, ils ont l'air heureux, en pleine promenade, ils marchent détendus, alors que moi je me retrouve toujours perdue, à crapahuter dans un mini chemin plein de ronces, avec un dénivelé à 80% au bas mot, à me tordre les chevilles sur les branches et les cailloux. 2h pour trouver un spot potable. Au bord de la crise d'asthme j'étais.
Pour le reste, la sécheresse aidant, c'est plus de la paille 'johnny' et toute sèche, plutôt que de l'herbe moelleuse. Evidemment après ma sieste, quand je me suis levée j'avais pas vu, je me suis roulée dans des orties...
mercredi 1 juin 2011
Prince au stade de france j'ai regardé mais finalement... 80 € pour rester assis sur un fauteuil en plastique ça me fait un peu chier.
Les Foo fighters qui ne passent qu'à Rock en Seine au mois d'Août ça par contre, ça me fait, mais alors TRES TRES chier.
Je n'ai pas du tout envie de renouveler l'experience de ce festival, et je n'ai pas DU TOUT envie de les rater.
C'est pourquoi j'ai mis au point une stratégie d'écoute alternative, qui consiste à faire d'abord un repérage du parc de St Cloud (qui s'avère être très vaste). Coup de chance, la musique n'est pas vraiment jouée en sourdine.
Il me faut maintenant trouver une place stratégique.
Non je ne fais pas le pont. (comme chaque année hein)
Sur 12, on sera 4 à aller bosser. Moi et les 4 chefs.
Je suis ravie.