Ça va mieux.
Hier je me suis déclarée décédée. Aujourd'hui j'aperçois le bout du tunnel.

Je sais pas s'il réalise vraiment ce que j'accepte pour lui. On partageait pas grand chose à Paris, à part les dimanche chez la belle soeur, et les repas de famille. On ne se connaissait pas plus que ça. 
Mais lààà... j'accepte de rentrer 4 jours à Paris, pour lui. J'accepte d'aller à un mariage, parce que c'est le sien. Et je joue le jeu en venant à sa soirée d'anniversaire dé-gui-sée... Je ne me reconnais plus.

Samedi matin, me voilà partie dans une friperie style Emmaus pour trouver 3 merdes qui pourraient faire l'affaire. Je mets donc ce joli gilet en jean, que je recouvre de badges et pin's, je me maquille comme il faut pour être en 1984, et c'est parti.
C'était plutôt cool, jusqu'à ce que je découvre le relou de la soirée qui passe son temps à faire des shots avec tout et n'importe quoi, à mélanger des mélanges que ton corps n'est pas forcément prêt à accueillir.

Je quitte à 6h du mat', il fait froid, ça fait du bien. Le jour se lève, c'est beau. En fait non, on voit rien, parce qu'on est train de marcher comme des connards sous une tempête de neige.
Oui " TEM-PÊTE ". Le vent gelé dans la face, ça tombe depuis je ne sais combien de temps, ya 15cm au sol, j'essaye de marcher droit parce qu'on ne voit plus la limite trottoir/route. Nan mais c'est quoi ce pays???

Je m'effondre dans mon lit à 06h30 pour en ressortir à 21h30...

Présentement je ne pense pas être encore prête pour un tennis, mais ça va un peu mieux merci.

Ayé!
On a des voisins!
Ils sont en train d'emménager! (c'est pas comme si je les espionnais hein...) Ça fait un bruit monstrueux. J'appréhende pas mal vu que la cloison qui sépare les 2 apparts n'est rien d'autre qu'une pauvre plaque de plâtre... (C'est un peu comme vivre en coloc sans avoir à partager la même salle de bain quoi).

Je les ai croisés pour la première fois, hier soir dans l'escalier. Je rentrais de mon cours d'anglais, puis de ma bière en anglais avec Rob (qui m'a informée avoir bossé chez PornHub... ce qui permet de faire la conversation pendant un moment), puis j'enchaine avec un warm welcoming avec eux, mes nouveaux voisins... anglophones!

Yeah! Fuckin'Friday!

Nan mais naaaan!!!
Se lever et voir ENCORE 10 cm de neige fraiche...
Putain de printemps.

(en gros ya que 2 saisons ici)

Comme je passe mon permis, je dois minscrire à la SAAQ (Société de l'Assurance Automobile du Quebec). A ne pas confondre avec la SAQ qui vend l'alcool. (Comme quoi ils peuvent être un peu blagueurs aussi).

1 voyage à la SAAQ, et c'est un beau retour vers les plaisirs de l'administration française et l'interminable attente aux feus Assedic.

T'as rdv à 13h20 mais tu passes à 14h05.

Tu es d'abord reçu dans une pré salle d'attente, avec au max une trentaine de personne déjà présentes. Rien de bien surprenant. 

Il y a que des étrangers. Comme moi finalement. Mais plus d'Afrique du Nord et du Moyen Orient. Avec en sonneries de portable des musiques d'appel à la prière du muezzin... Délicieux. Comme si moi j'avais la bonne du curé... 
Cette douce période d'attente étant mise en ambiance par un fond sonore musical des plus pointus, Call me maybe et autre "tube" de Pink et des publicités pour des côtes levées pas chères.
A ce moment là j'essaye de lire, et me dit que ça ne va pas durer.

Vient l'heure du rdv, je suis alors gentiment autorisée à aller voir la dame de l'accueil pour qu'elle me donne un numéro. "Vous patientez et surveillez le G16" J'entre dans une seconde salle d'attente, 5 fois plus grande, avec donc, 5 fois plus de gens. 

Ah.

D'accord.

Ma demande est somme toute très simple: créer un dossier à mon nom. 13 chiffres, dont 6 correspondent à ma date de naissance, et 4 zéro. En gros l'opération prend 10 min à tout casser. Mais non, je tombe sur 1 type qui continue à discuter avec sa collègue. Ok. Me raconte ensuite sa vie, que je ne comprends pas trop... Hey mec!?? je m'en fou!! ça fait 40min que j'attends! Ya encore 200 personnes derrière sur les fauteuils donc on s'en fout de ton chihuahua et de ton "gros chat qui s'appelle Garfield"...

Il a fini de tapoter son clavier avec 2 doigts pour enregistrer mon nom, puis m'envoie vers une autre dame pour prendre la photo. Je me pointe, la voit elle aussi en pleine discussion avec sa collègue. Putain.... J'essaye de m'infiltrer entre 2 respirations en disant BON-JOUR!, à quoi elle répond d'un petit revers de la main "chuchut"...
WHAAAAT???

Moralité: les fonctionnaires sont des grosses merdes dans le monde entier.

Salut ça va?
Ici aussi le 22 mars c'est le " Printemps ".

Faut que je révise mon anglais là...
Mais je me sens obligée de te raconter mes 2 meetings avec 2 anglophones.
Je les ai trouvés sur un site qui a pour but l'échange linguistique, pour que je puisse parler anglais, et que eux puissent travailler leur français. Sauf que...

Le 1er, Rob, ne fut pas désagréable (ne soyons pas trop méchante), plutôt ouvert, mais super mal à l'aise. Même avec une bière. Il parle un peu français ce qui aide, mais pas mal coinssos. Alors dans ce cas, tu parles de plein de choses différentes, sans trop de lien, juste enchainer les questions pour éviter les blancs gênants. 

Et puis il y a eu Ian. Un canadien de Vancouver qui lui ne parlait pas un mot de français, donc dans ce cas là ça n'a pas vraiment d'intérêt, il y a zéro échange. Lui il n'était pas juste gêné, pas un peu mal à l'aise, c'était pire. Quand il me parlait il ne me regardait pas, il bégayait un peu, et avait du blanc à la commissure des lèvres. Ce fut long... trèèès long. Après 25 min j'étais déjà en train de regarder ma montre et lui dire que je devais partir... "truc à faire"... et puis surtout, j'étais tellement en train de ramer pour essayer de maintenir un minimun de conversation, que j'avais déjà épuisé pas mal de sujet. Vu qu'il répondait à mes question par oui ou non, sans jamais développer... Il ne m'a pas posé une question en retour. Pas un instant il demande comment ça se passe ailleurs que chez lui? Mon dieu quoi.

Je crois que je vais essayer de faire un 3e test, mais il sera déterminent, si je tombe encore sur un autiste dans le même genre je laisse tomber!

Sinon hier je suis allée au stade Olympique voir un match de foot soccer! L'Impact de Montreal qu'ils s'appellent... Et on peut dire qu'ils n'ont malheureusement que le nom de vraiment percutant... C'était d'un chiant! Ils sont lents, ils sont mous, on dirait l'amicale des artisans boulangers...
Il y avait 27 103 spectateurs, comme quoi, mais l'ambiance était plutôt froide, ça chantait pas, ils font pas la ola, ils font que manger des hot dog ou du pop corn. Quoique non, en bon québécois, ils suivent toujours bien les règles et se mettent à supporter uniquement quand on leur dit, et que l'écran géant indique "faites du bruit"... 

Bref, ennui.

En plus on a perdu.

(encore... j'espère que je ne porte pas la poisse...)

Il y a tout de même de vrais supporters... les "Ultras"... Ils sont 8 d'accord, mais hyper chauds... Prends ça dans les dents Virage nord du Vélodrome!

La prochaine fois, je veux aller avec eux!

Quand je dis que mes journées sont plutôt occupées, et que j'ai pas du tout envie de travailler... je passe mon permis de conduire! (enfin hein...)

Je remarque encore une fois que ma faculté à toujours choisir de faire les choses qui ne nécessitent aucun effort, gagne toujours à la fin. Un peu comme Starsky et Hutch. Faut être un peu con voire maso pour apprendre à conduire à Paris de nos jours hein... Perso je préfère avec une voiture automatique, sur des routes larges comme la Bretagne, et surtout interminablement en ligne droite. Je me rappelle alors mon moi à 7 ans, dans cette école proposant activités du mercredi, lorsque l'on me demanda quel instrument de musique je voulais apprendre, je répondis le plus logiquement du monde: "le piano parce qu'au moins on reste assis". Ma carrière fut lancée.

Le surpassement de soi n'a jamais vraiment été dans la liste de mes innombrables vertus.

Ici donc c'est un peu différent. La formation ne peut pas se faire en moins de 13 mois. C'est donc pas mal long. Le but étant de t'obliger à conduire pendant les 4 saisons. Ce qui ici n'est pas un faux sujet. Apprendre à conduire au printemps et passer son permis en été, est plutôt insuffisant quand tu dois conduire dans un pays avec 4 mois de neige.
Le tout est découpé en 4 phases. Y a pas la notion comme en France de 1. code puis 2. conduite puis 3. examen. C'est plutôt dans un esprit contrôle continu.

Pour l'instant je suis dans la phase 1, qui consiste à assister à 4 cours théoriques (j'en ai fait 2), particulièrement pas intéressants, où le type (un marocain dans mon cas, qui parle assez mal le français avec un accent à couper au couteau, mais utilise des expressions québécoises ce qui rend la scène d'autant plus cocasse) t'explique en gros, que pour conduire il faut bien faire attention à ce que ton véhicule soit en bon état pour rouler, il faut mettre la ceinture de sécurité, ne pas conduire bourré ou défoncé, être maitre de son véhicule et ne pas être influencé par les copains, tenir compte des autres usagers de la route, et rester courtois. Bref tout ça ne tombant absolument pas sous le sens...

Après ces quelques heures de morale donc, tu passes une petite évaluation (30 questions, QCM), qui te permet d'obtenir ton "permis d'apprenti conducteur". Ce qui signifie que tu es en train d'apprendre à conduire, mais surtout que tu peux conduire sur la route! Avec quelqu'un certes, mais quand même! Tu peux donc prendre des cours de conduite après avoir déjà fait 4h d'autoroute le week end...

Viennent ensuite les phases 2 et 3, après lesquelles tu passe un examen théorique (type code), puis la phase 4 où tu passes enfin ton permis (en évitant d'insulter les autres conducteurs ou les piétons qui traversent, et sans oublier de mettre ton clignotant).

J'ai hâte.

Ayé. Je suis allée voir une game du Canadien, c'était ben ben l'fun tsé! *

* (je me suis rendue à un match de hockey sur glace, voir l'équipe de Montréal, et ce fut pleinement divertissant).

Ici c'est un peu difficile d'éviter le hockey, donc je savais un peu à quoi m'attendre, regardant régulièrement les matchs à la télé (ils jouent tout de même 3 fois par semaine hein, pas comme ces fifs de footballeurs...). Mais là, mais làààààà!!!!!


Prend ça dans les dents France! C'est juste le début.
A côté de ça, l'OM avec son Van Halen, le Stade Français et ses poufs en rose, et autre Parc des prince du Qatar... Une belle bande de ringards...

c'est pas juste un match, c'est un véritable SHOW! De la musique à donf (hard rock), une ambiance de feu. Tout le monde passe sur l'écran géant, les pti gamins qui font coucou, ça pue le hot dog, la pizza pepperoni et le pop corn partout, c'est super écoeurant, en un mot c'est GEANT!

J'étais tout en haut (avec les pauvres) mais tu vois super bien. (C'est juste un peu plus grand que Bercy pour donner une idée). Le rêve ultime étant bien entendu d'être invité dans la "loge Desjardins" (=la loge BNP à Roland Garros, champagne et bouffe à volonté), ou alors carrément au premier rang.

Après faut dire ce qui est, c'est pas mal long. ça dure 3 fois 20 min, + 2 pauses de 15 min + les arrêts de jeu. C'est long, mais intense. Quand le Canadien marque ça tremble de partout. Tout le monde se lève tel un seul homme dans une communion de joie intense... Manque de bol, hier, on arrivait à 2-2, j'avais peur de me taper les prolongations, quand 3 min avant la fin... Baaam on s'en est pris un des "Blue jackets de Colombus".

On a perdu. 

Mais c'est pas grave j'ai déjà envie d'y retourner!!!


Et l'orgue c'est pas une légende...

​Le fait saillant du jour: j'ai mis des chaussures normales. C'est peut-être rien pour vous mais ici ça veut dire beaucoup! Il n'a pas neigé depuis 1 semaine (UNE SEMAINE!!), les trottoirs sont donc relativement secs pour pouvoir mettre une paire de VRAIES chaussures (autre que ces énormes bottes de neige, immondes mais combien chaudes et confortables). Il fait encore -5 certes, donc on se les gèle encore pas mal, mais c'est bien l'arrivée du printemps!

Outre ces considérations météorologiques inintéressantes au possible, mais tellement vitales ici, grosse journée hier. 3 rdv, passé ma journée dans le métro.

Matin: entretien/test dans une boite de placement. 38/40 en français (je ne vois pas d'où sortent ces 2 "fautes"​), 25/40 en anglais (grosse déception), et 99% au 3e truc de saisie informatique bidon. Bref, 1h30 tout de même ces conneries merci bien. 

Ensuite tu passes (enfin) dans le bureau, entretien avec la fille qui dresse ton portrait psychologique, pour bien te cerner, ne taris pas d'éloges sur la qualité de ton profil, des tests excellents, mais elle ne trouve pas d'offre qui te correspond.
Ah.
(ou plutôt ouf dans mon for intérieur)

Parce que disons le, je suis vraiment partagée. Je dois bosser, il est vrai, pour gagner un peu d'argent quand même, pour montrer aussi que je m'intègre dans ce pays (rapport au renouvellement de futur visa), mais je n'ai, à ce jour, pas du tout envie de retrouver la vie de bureau et tout ce qui va avec.

A peine sortie, et un peu écoeurée par les discussions de bonnes femmes entendues à la machine à café, j'enchaine avec un autre entretien pour un boulot dans une boite d'édition. Poste proposé par une fille que je viens de rencontrer. Relations, réseau, amie d'ami, je deviens sociable, et me sens obligée de lui transmettre mon CV. Manque de bol, on m'appelle pour un entretien. Je me retrouve face à 3 personnes, dont le potentiel futur chef, qui me présente le job comme un truc pas forcément très "intéressant" (sic) (super mec tu donnes envie c'est bien!) et où je risque de ne pas avoir toutes les responsabilités que j'avais avant... ok... comment broder après ça?
(on m'a déjà fait le coup, j'avais dit pas grave je prends quand même, et me suis bien fait chier pendant 6 mois, alors là 1 an... comment dire j'hésite un peu)
Je ne me montre pas over motivée, parce que je ne le suis pas vraiment, que je ne suis pas morte de faim à accepter tout ce qui passe. Je ressors de là ni convaincue de ma prestation, ni spécialement emballée par l'opportunité.

J'enchaine enfin par mon cours d'anglais. Le en groupe. On est 4, 2 français, 2 québécois, c'est plutôt fun. 

Exercice du jour: improvisation, acting, gêne, blague, humour. Le tout en anglais. Easy.
L'autre français a un accent à couper au couteau, ce qui me fait bien marrer. Les 2 québécois ont par contre des supers accents US, mais manquent bizarrement de pratique, de vocabulaire. Comme quoi, ici, on peut aussi vivre uniquement en français (mais pas travailler, d'où le paradoxe...)

En fait, je suis en train de réaliser que je ne veux pas retravailler et avoir un planning imposé. Je veux gérer mon temps comme je veux. Je dois encore attendre, m'ennuyer vraiment pour avoir envie d'autre chose.

Malgré cela, je suis présentement en train de corriger mon CV, comme demandé.

Le tout en écoutant :

On ne se refait pas.

Evidemment... 
Il fallait que je commence à me réjouir, à dire à tout le monde "winter is leaving...", à me vanter que la température ne baissait plus en dessous de -8 degrés, pour que les éléments fassent tout l'inverse, et baaam qu'on se prenne une tempête dans la gueule! 
(tempête = chute de neige non stop pendant plus de 12h d'affilé = 20 cm le lendemain matin)
(seul et unique matin où j'ai rdv à 09h et suis donc o-bli-gée de sortir de chez moi...)
(mes autres rdv ne sont jamais avant 12h voire 14h... hey pas folle...). 
Le tout accompagné d'un joli -15 degrés (soit -23 en ressenti) 
(et le ressenti c'est le vent dans la face)
(une vraie partie de plaisir)
(du fun en barre).

La vie est contre moi.

Ce week end j'ai vu des chutes d'eau en glace.

Et je suis allée à Quebec.

Bon, j'avais entendu des trucs, y a toujours eu cette petite guéguerre entre Quebec et Montréal, mais faut dire ce qui est: Quebec c'est mignon c'est coquet, mais rien de plus qu'une petite ville de province. (d'ailleurs l'architecture y est pour quelque chose, ça fait très vieille France).

Sinon j'ai plein de choses à faire de mes journées. Je parle anglais, je rencontre des gens pour des "échanges de langues" (comprendre conversation et non pas sexuel) Donc toujours pas envie de "travailler", mais j'ai quand même réussi à dégoter une entrevue... La louze.
Et puis j'ai un peu laissé tombé le bénévolat, pas sûre d'avoir la fibre...

Et last but not least*, j'ai appris que je devais rentrer en France en juin, non pas par envie, ni vraiment grand plaisir, mais pour un mariage. Que je ne peux pas éviter cette fois. (pas le mien non)
L'avantage c'est que je pourrai enfin boire du bon vin...

J't'ai raconté que je me faisais chier comme un rat ici? Qu'après l'excuse du "je peux pas chercher correctement du travail...  j'ai pas mes affaires!" (rapport au déménagement qu'on a attendu des semaines), derrière lqauelle je ne pouvais plus me cacher maintenant que j'avais tout (argument totalement faux en plus, tes casseroles, tes assiettes, tes livres et ta raquette de tennis n'aident absolument pas à la recherche d'un emploi...)
J'ai donc réussi à en trouver une autre, d'excuse: "je ne me sens pas comfortable, et dois pratice my english more". Le bilinguisme anglais/français étant relativement commun ici. (même si faut dire ce qui est, le niveau des 2 langues est assez bas, ils parlent un mauvais français tout comme un mauvais anglais, mais ceci est un autre débat.) 
Donc après, et seulement après, une fois que je serai bilingue, je me remettrai à chercher un boulot. Si mes calculs sont bons, on arrivera à fin avril et ce sera le début du printemps. Parfait pour pouvoir aller se promener! 
(et ne pas chercher de boulot... merde encore raté)

Sauf que pour l'instant c'est toujours l'hiver, il fait toujours froid, et faut que j'occupe mes journées. Comme je vais pas non plus espionner mes nouveaux voisins/voisines (??) du dessous (ça y est, enfin!)
apparté: c'est bien de plus être tout seul dans un immeuble entier, mais tu réalise alors que les murs en plâtre c'est vraiment pourri, et t'entends TOUT, et bien que situé en dessous on les entends marcher (!?!!) J'ose même pas imaginer quand on aura quelqu'un juste à côté... je sais même pas si ça sera vivable ou non.

J'ai donc décidé... de faire du bénévolat! (c'est pas une blague putain!)
pour se faire, tu cherches sur un site qui recense un peu toutes les associations et là, s'ouvre à toi foule de bonnes actions à réaliser. Un large choix entre diverses populations à aider:
- les immigrés, principalement des femmes d'Asie ou d'Afrique. Mais bon c'est un peu trop facile...
- les enfants... bof bof. Même si j'ai un bon contact et qu'on m'a toujours dit que j'étais à l'aise avec ce genre d'individus, c'est plutôt à titre personnel que je fais un blocage. Avant 4/5 ans je n'y trouve aucun intérêt, vu l'absence d'interaction, et après 6 ans et demi ça se croit trop autonome et ça a perdu toute sa mignonité de petit animal un peu pataud. Donc je crois que je vais pas choisir ça.
- les personnes âgées, mais je ne pense pas avoir la patience (et ça me dégoute un peu)
- les malades, des cancéreux ou encore malades du sida, à accompagner à leurs consultations à l'hôpital... dans le genre gaité et joie de vivre on repassera. Je dis pas que je déprime à mort, mais bon je suis pas au top de l'harmonie et de la réalisation personnelle actuellement, donc si je pouvais éviter en plus de ça, de côtoyer la mort ça m'arrangerait. Question de moral.
- last nut not least: participer à des réunions de parole d'hommes condamnés pour agressions sexuelles... et les aider dans leur réinsertion... 
Okéééé.... 

"Nan vraiment on ne sait que choisir..."