j'ai mes papiers. J'ai reçu la validation de ma demande.
La tolérance, du latin tolerare (supporter), est la vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément. C'est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. - Voilà exactement comme moi...
mercredi 27 avril 2016
mardi 26 avril 2016
vendredi 22 avril 2016
jeudi 21 avril 2016
lundi 18 avril 2016
mercredi 13 avril 2016
Je me sens pas bien.
Je focalise certes, mais j'ai peur.
Je stalke, je m'en veux.
Je mets ma playlist préférée, je suis de plus en plus sensible avec l’âge.
Je me retiens depuis tout à l'heure.
Je suis coincée. Depuis des mois, des années.
Je crois que je regrette des trucs, je crois que ma vie était mieux avant.
Je crois que je vais pleurer.
Je focalise certes, mais j'ai peur.
Je stalke, je m'en veux.
Je mets ma playlist préférée, je suis de plus en plus sensible avec l’âge.
Je me retiens depuis tout à l'heure.
Je suis coincée. Depuis des mois, des années.
Je crois que je regrette des trucs, je crois que ma vie était mieux avant.
Je crois que je vais pleurer.
Le problème de travailler dans un bureau à majorité gay c'est que je n'ai pas d'amoureux secret. Et je crois bien que ça me manque.L'avantage c'est qu'on peut fantasmer sur les mêmes gars.
J'avais bien un hétéro beau comme un camion dans l'équipe, mais il a pas tenu, il est parti (ya 1 an tout de même) Faute de pouvoir actualiser, je me suis retrouvé à rêver cette nuit de mon ancien amoureux secret.
Un rêve, j'y peux rien, je contrôle pas.
Je m'en souviens parfaitement. Troublant.
On se retrouve, on se dit bonjour, on est contents, on monte dans un ascenseur pour sortir de je ne sais pas où.
Je me fait presque insulter par un gars qui fait le ménage, et à qui j'exprime mon refus de me faire parler sur ce ton, je prends même son badge avec son numéro d'employé en lui disant que je vais appeler son boss. (ce qui a l'air de sacrément l'impressionner. On me cherche pas moi).
On sort de l'ascenseur, on traverse une maison (que mon bureau est actuellement en train de concevoir, donc ce n'est pas "possible"). On arrive dehors, dans un jardin, on tourne pour trouver le banc parfait qui accueillera nos chaleureuses retrouvailles. On s'assoit, même pas 2 min, que des gens qu'on connait respectivement arrivent. On se met donc à parler respectivement avec nos connaissances respectives. (qui s'avère pour moi être mes collègues québécois). J'apprends que le souper avec le bureau (que j'ai abandonné) n'est pas terminé et que je dois y retourner.
Je quitte donc dans la précipitation mon rdv tant espéré avec mon viel amoureux secret.
Je me retrouve soudain, dans la rue, à Paris. La nuit. Je cherche un bus pour rejoindre le restaurant. Il pleut. Je monte dans le premier qui passe. Je ne suis pas dans le bon sens ou trop loin je ne sais plus, je dois finir a pieds. J'essaye d'envoyer un message en lui disant que je regrettais amèrement qu'on ait pas pu parler, que je veux le revoir et qu'il me manque. Je reçois une réponse. Mais pas celle espérée. C'est un gars de Victoriaville qui me dit qu'il fait du skate et qu'il peut pas me voir maintenant. Échec total.
La conclusion/analyse de ce rêve m'attriste profondément. Même pas capable de me créer des histoires agréables, qui me donnerait du plaisir.
L'idée de départ était des retrouvailles chaleureuses, j'arrive tout de même à m'auto briser ce moment fugace de bonheur. Un comble. Une histoire de destin nous sépare. L'histoire de ma vie en somme. Perdre, les uns après les autres, le peu de gens sur cette terre qui ont une valeur à mes yeux.
L'idée de départ était des retrouvailles chaleureuses, j'arrive tout de même à m'auto briser ce moment fugace de bonheur. Un comble. Une histoire de destin nous sépare. L'histoire de ma vie en somme. Perdre, les uns après les autres, le peu de gens sur cette terre qui ont une valeur à mes yeux.
P'tin chui en retard.
dimanche 10 avril 2016
Coincée à Nice je vais être cet été.
Une nuit.
17h d'affilée pour être précise.Une nuit.
Faut donc trouver où dormir.
Un hôtel? (Hors de prix) Airbnb? B&b?..
Alors je regarde la carte de la ville. Je la lis sous tout les angles. J'essaye d'établir une stratégie. J'arrive par le port à l'est. Je repars par l'aéroport à l'ouest.
Et puis je zoom in. Je "marche" dans les rues. J'avance. Ah tiens... je reconnais. Et ça... Je pensais innocemment que ça me ferait rien. Mais en fait si, ça fait chier.
Ça me touche parce-que ça me met face à ma vie. Parce-que ça me met des souvenirs sous les yeux. Parce-que c'est le passé, et que j'ai plutôt l'habitude de le fuir. Parce-que cette ville ce sont des très bons souvenirs. Parce-que là-bas j'y ai été très heureuse, amoureuse et très triste aussi. C'est pas grave, aucune rancoeur, pour rien au monde je ne changerais quoique ce soit, c'est ma vie, ça m'a construite aussi. Mais y a tout de même un truc qui me gène. Je veux garder ça aussi beau que ça l'est dans ma tête. Avec des détails qui ont peut-être disparus, ou des images peut être embellies. Rester dans le flou et juste garder le meilleur.
J'ai peur de gâcher des trucs.
Il m'a dit t'inquiète, ça a du complément changer, ça doit plus être la ville que t'as connu à l'époque... Tu m'étonnes, 10 ans après (voire ++ je sais même plus), l'eau elle a du couler sous les ponts. Mais l'aéroport et les plus belles retrouvailles que j'ai pu y vivre, tout comme les larmes et la gorge serrée, les rues étroites du vieux nice, ou la promenade etc... j'ai pas envie de les revoir. Tout simplement.
Peut-être que je fuis trop. Je m'en fous.
Je vais descendre du bateau et m'enfermer jusqu'au vendredi 08h00 pour mon décollage.
(en vrai j'ai peur de pleurer)
(et je serai pas accompagnée de la bonne personne pour gérer ça)
Il faut que je réserve aussi Chicago.
Là ya moins de problème.
Je veux juste voir le Cook County Hospital du dr Ross.
Là ya moins de problème.
Je veux juste voir le Cook County Hospital du dr Ross.
vendredi 8 avril 2016
mercredi 6 avril 2016
Vendredi soir dernier j'étais au resto avec 15 autres personnes pour l'anniversaire de mon boss.
Anniv "surprise".
Que J'ai organisé.
La première fois de ma vie que je fais ça. Jamais de ma vie j'avais ressenti l'envie de le faire. Pour personne. Jamais eu envie de faire plaisir a quelqu'un comme ça. (comme quoi être gentil ça paye)
10 personnes qui m'ont remercié toute la soirée... Il a fait un discours en disant qu'on était une super belle équipe (ce qui est fucking vrai)
J'ai versé ma larme. Trop de gentillesse et d'amour dans un si petit espace c'était trop pour moi.
Sans parler de ses amis qui m'ont tous dit et redit et reredit que j'avais tout changé dans sa vie que je lui apportais beaucoup. Le pire, l'un d'entre eux qui me colle au creux de l'oreille en partant: "surtout le lâche pas!"
Waaah la pression...
Anniv "surprise".
Que J'ai organisé.
La première fois de ma vie que je fais ça. Jamais de ma vie j'avais ressenti l'envie de le faire. Pour personne. Jamais eu envie de faire plaisir a quelqu'un comme ça. (comme quoi être gentil ça paye)
10 personnes qui m'ont remercié toute la soirée... Il a fait un discours en disant qu'on était une super belle équipe (ce qui est fucking vrai)
J'ai versé ma larme. Trop de gentillesse et d'amour dans un si petit espace c'était trop pour moi.
Sans parler de ses amis qui m'ont tous dit et redit et reredit que j'avais tout changé dans sa vie que je lui apportais beaucoup. Le pire, l'un d'entre eux qui me colle au creux de l'oreille en partant: "surtout le lâche pas!"
Waaah la pression...
Très belle soirée (beaucoup trop de vin saouls comme des cochons qu'on a fini).