Je suis fatiguée
je suis malade
il fait 40 deg jusqu’à dimanche
un parfait cocktail pour essorer quelqu'un qui est déjà vide.

comme chaque retour de vacances, la montagne de stress qui m’attend dans mon bureau était présente cette fois encore.
avec les doutes, la remise en question sur tout le projet, ma place, mon influence/utilité, le plaisir que je ne trouve pas.
viennent ensuite les questions : arrêter? oui avec plaisir mais pour quoi? pour aller où? tout recommencer? clairement non.

il faut toujours partir pour réaliser que tu es bien chez toi.
il faut voyager, voir l’eur​ope, son horrible densité qui rend tout désagréable, pour apprécier rentrer dans ton vaste pays où tu es outrée par quelqu'un qui fait pas la file, ou qui a osé ne pas dire bonjour. Quand pendant 2 semaines on t’a juste craché à la gueule pcq ta présence utilisait le 1m2 de quelqu'un, et qu'on te le faisait clairement ressentir.
la bas c’est juste une question de survie, d'abord soi, surtout avant les autres.
une autre mentalité. Que j'ai complètement perdue.

Une autre conception du vivre ensemble mettons...
Non je n'ai pas regardé la cérémonie des JO

Non je ne regarde pas les compétitions des JO
Pas la tête à ca. La tête à rien surtout. 

Passion prendre le train.

Je suis sur une plage
c’est sûr que c’est plus respirable que la ville
y’a quand même trop de monde
on comprend la densité européenne, l’incivilité, le rien à foutre de l’autre
paraît que l’eau est froide
jai envie de rentrer chez moi.
vol retour demain, j’ai hâte.

Aujourd’hui j’ai marché dans un parc
géant
accablé de chaleur
sans personne
tout jauni et tout sec
mais plein de statues, de fontaines, de villas de maîtres que c’était très beau
remballe ton trianon sale copieuse de marie antoinette
il a fait extrêmement chaud
comme j'ai pour objectif de ne pas mourir dans l'immédiat, la promenade s'est résumée à juste marcher d’arbre en arbre, pour attraper l’ombre.
ça épuise tout le monde. les gens dans les rues ont la gueule à terre. on est tous gluants, les vetements sont trempés, c’est degueu.
on est entrés au détour d’une rue dans la basilica je sais pas quoi, une merveille.
et puis c’est tout.
j’aimerais juste comprendre l’urbanisme ici. Pourquoi toutes ces places sans un arbre?
sans ombre
sans banc
juste des pavés bien noirs qui cuisent au soleil et qui emmagasinent la chaleur.

Par chance il fait seulement 30 degrés avec quelques gouttes de pluie, ce qui rafraîchit (façon de parler) l’atmosphère et qui a rendu le marathon de ce matin un peu supportable. Un peu seulement.
jetés dans la gueule du loup tels je ne sais quelle mouche innocente prisonnière de la toile d’araignée
l’enfer sur terre
au milieu de ces touristes du monde entier.
Aaaaaaaah. (Ici un cri de détresse)
je ne sais même pas ce que j’ai vu comme monument.
toute la ville est en travaux c’est le bordel pour les voitures, c’est le bordel pour les piétons.
plutôt déçue par la place st Pierre, pas de quoi en faire tout un fromage « c’est plus petit qu’à la télé non? »
j’ai détesté le centre historique.
Ça sert à quoi de s’infliger ça hein ? C’est bon on a tous vu des racines et des Ailes spéciale Rome, on s’est tous tapé Stéphane Bern avec les « secrets cachés du Vatican » chez mamie après le résumé du Tour de France en 1994, on a déjà tout vu et en mieux, alors pourquoi souffrir???
Pourquoi suivre ces groupes d’asiatiques qui comprennent rien à l’histoire antique, aux chretiens etc? Moi non plus j’ai rien piné aux histoires de Grand véhicule et petit véhicule au Cambodge, moi non plus j’ai rien compris aux cultes célébrés à Angkor, donc je comprends tout à fait leur désarroi devant des vieilles colonnes brisées, et ces histoires de gladiateurs.

L’enfant rentre dans chaque église qu’il croise. Au moins il est servi. Elles sont toutes plus belles les unes que les autres avouons le.
Sauf qu’il souffle sur les petites bougies…
Tous ces vœux à jamais envolés et perdus pour l’éternité.

On est partis se réfugier aux « cataconG » de Santa je sais pas quoi.
le jardin est beau, calme. Ce fut une belle trêve.
Jusqu’à l’arrivée de la famille bidochon venue s’asseoir sur mon banc (le seul à l’ombre je peux comprendre) quand la mère s’est assise dans un soupir à faire réveiller les habitants, que dis je un râle de fin de vie, et que le père a dit « bon… sandwichs? » je suis partie.
des français
oh non non non.
j’ai trouvé un coin d’herbes moelleuse et dodue.
À l’ombre des cyprès
Par-fait.
Arrêtez de me casser les c. le monde.
C’est pas pour moi tout ça.
je suis trop sensible aux bruits et perturbations extérieures.
bien sûr que c’est insupportable pour tous mais ces gens en groupe ont l’air d’accepter cette fatalité, ils ont l’air de mieux le vivre.
on dirait que je ne sais pas juste me promener.
si je marche c’est pour aller quelque part de précis, ou pour voir quelque chose.
je n’aime pas marcher le nez au vent.
et dans le centre touristique de rome tu ne peux pas marcher où tu veux comme tu veux. t’es embarqué dans une foule. Comme aspirée dans les entrailles de L’enfer.

Heureusement que l’appart est dans un bon petit quartier calme csp++
Un havre de paix avec une cour pleine de plantes, c’est magnifique.
Un très beau parc à 3 min où tout le monde vient promener son petit chien (de toute taille). Je pourrais y passer ma journée. D’ailleurs les chiens sont acceptés partout, trains, métro, restaurants! J’en vois partout. Même à l’église!! (je suis entrée par la grande porte, un petit bichon blanc a remonté l'allée en trottinant, est venu droit sur moi, à mes pieds, pour que je lui gratouille le ventre. Un signe du très haut sûrement.) 

(pour découvrir que finalement Zoé, était le chien du curé, croisé 1h après au restaurant)

Ça m’a redonné foi en cette ville.

Bon bon bon…
je le fais pas souvent mais là… ok… je dois avouer… que je change d’avis… Rome c’est pas mal.
dingue le nombre de bâtiments historiques à regarder au mètre carré.
( y en a qui ont eu la présence d’esprit de s’acoquiner avec les bonnes personnes pour éviter de se faire bombarder la tronche a une certaine époque on dirait…)
je serais même pas étonnée de voir débarquer julius césar dans son pti char.
un mélange de décor de film, mais vrai, et des gens qui vivent dedans, tout a fait normalement.
c’est irrespirable, mais c’est très beau.
on est à Rome et on mange Sicilien. Surtout ne jamais faire comme tout le monde.
le airbnb est parfait (et neuf ce qui ne gâche rien)

demain 1ere journée de gros touristass… on croise les doigts pour ma patience.
À partir de quelle heure je vais avoir envie de tuer des groupes d’américains qui comprennent rien?

Je suis dans un train à Campiglia M.na
(non, je ne sais pas ce que ça veut dire)
je suis dans une place à 4, seule, avec 2 mémés et un gars en face de moi qui prend trop de place avec ses pieds.
mes 2 compagneros sont derrière.
quand j’ai vu que nos places étaient séparées, je ne me suis pas fait prier pour m’installer seule. 2h tranquille en silence, même mastercard peut pas le payer.

Contra​irement à l’aller, le train est plein.
mais plein d’italiens.
la nuance est importante rapport au niveau sonore.
ça me manque bcp les trains dans mon pays. Vive l’Europe (et son climat) pour ça.
Arrêtez de râler sur la sncf et internet, c’est vraiment au top. 
par contre les gens ont aucune gêne à se frotter sur toi pour passer, pile ou face, pas de jaloux, c’est assez gênant. Au Canada jamais tu verrais ça… je préfère donc pas avoir de train finalement.

Au petit dej à l’hôtel j’ai eu un beau fou rire, lorsque qu’1 gamin a voulu décoincer les chocapic collés dans le distributeur… Résultat tout s’est vidé partout. Telle une cascade, un flot ininterrompu, tel un tsunami de céréales. Schlaaaaaaaa.....
Par-tout.
c’était magique. 

La famille est partie 4 min après, sans rien manger finalement. Sont partis le ventre vide et plein de honte.

Je riais tellement, je n'arrivais pas à m'arrêter, je n'arrivais pas à le cacher. J’espère n’avoir vexé personne... 

(joke je m’en fous en fait.) (j’en aurais bien mangé moi des chocapic c'est dommage.)
(je suis à Grosseto.)
j’ai pas envie d’aller à Rome. J’y suis allée en 3e avec ma classe de latin. c’est bon c’est vu. je ne pense pas que le colisée ou le... (machin là avec les ruines) (mais siiii...le mont palpatine là…) aient beaucoup changé depuis.
avec le recul c’était un sacré beau trip ce voyage de 3e.
et c’est depuis ce temps là que je déteste les italiens d'ailleurs.
c'est durant ce voyage aussi que j’ai découvert que j’étais peut être amoureuse de Laurent. Pcq on riait bcp ensemble. Il m’a dit quelque chose à laquelle je pense toujours très régulièrement depuis, dans le car, quelque part entre le Vésuve et je ne sais où, il m’a demandé si j’allais bien, « pcq les gens qui rient tout le temps, sont tristes au fond ».
J’ai mis qq années à digérer l’info mais spa faux.

Je traverse la Toscane là, c’est plutôt joli (mais je crois que c’est déjà un peu connu comme région)
l’enfant a perdu une dent hier.
il est tombé de son lit à 4h du matin. BAAAM. 

Mais c'était pas aussi drôle que les chocapic.

En plein milieu de la mer Thyréneenne je suis.
je conseille le Mega Victoria
nettement plus chic et confo que le bateau de l’aller.
un petit mouvement de houle désagréable se fait tout de même sentir histoire que ça ne soit pas trop parfait
pas le mal de mer, pas la gerbe, juste un déséquilibre qui te fait se sentir vaseux.



12h55
c’est cool le bateau de luxe mais pas pour la version piétons. On est sortis les derniers.
Mais genre les derniers des derniers.
Est ce que c'est parce qu'on s'est décidés un peu dernier moment de manger au resto chic, celui avec les nappes blanches, et que le serveur nous a fait la conversation non stop sur le football et Madrid vs Barcelone, et Mbappé etc... (perso j'écoutais pas hein)

Dernière soirée.
activités touristiques culture le matin, le père qui engueule son fils d’avoir vomi dans la voiture (pauv ti chat) l'après-midi.
Resto de gens civilisés le soir.
le père qui engueule son fils de faire des conneries (qui pourrait lui en vouloir ? c’est les vacances bordel)
(je dis ça sur un ton détendu pcq je n’ai pas assisté à la scène. Pas folle j’étais rentrée avant… me faisait trop chier à attendre la familia qui marche à 2 à l’heure, à me faire bouffer par les moustiques, alors ciao les bambino’s)
on n’est pas bien là à tous vouloir s’entretuer?
mamie​ ne sort plus pcq elle est fatiguée, elle a tout donné les 4 derniers jours.
on a le cousin aussi, ado un peu neuneu mais très gentil.
moi j’en ai plein le cul du vide, d’avoir aucune stimulation intellectuelle, on-se-fait-chi-er.
le père qui n’en peut plus de sa mère, de cette ville et du vide abyssal aussi.
moi qui sent la peau de tout mon corps chauffer (I feel like un petit poulet rôti)
bref vivement qu’on se barre d’ici.
allez courage plus que 24h et c’est fini.

Ça y est ils sont ressortis et ils m’ont oubliée.
J’aurais bien mangé une glace mais ça voudrait dire se taper le discours raciste d’une autre vieille personne, alors non merci.

Je vais jouer à L.A. Noire sur la vieille Xbox que JE lui ai offert il y a 15 ans. 

#retrogaming 

J’atteins ma limite là.
Ça fait 7 jours, aucun répit, aucun moment de tranquillité et de solitude.
Je sature.
Père et fils sont partis mais… BM reste à la maison et ne fait que cavaler, clac clac clac avec ses petites sandales.

Hier fut non pas, paradisiaque, pcq on a dit un dernier au revoir à l’arrière grand mère, qui, à 99 ans est clairement rendue au bout du chemin. Aux portes de la Grande Prairie là. Quand tu ne vois plus, t’entends plus, tu manges plus, les journée​s doivent être sacrément longues. Mais je l’ai vu se brosser les cheveux et insister 22 fois pour faire un chèque au petit. Comme des petits flash de lucidité.
Bref c’est pas beau de vieillir.

Sur le chemin du retour on s’est arrêtés sur une plage mon dieu… eau transparente, coucher de soleil sur les montagnes, baignade du soir, personne, le paradis un peu. (Si je n’avais pas eu à lancer un ballon pendant 1h)

Sont partis.
je suis tranquille.
il fait trop chaud je vais pas m’infliger une sortie
je regarde le doc de céline dion (qui m’a été recommandé 27 fois en 48h par belle maman)
c’est pas hyper passionnant.
c’est très triste​.
quand elle est tout seule elle écoute maria callas.
moi pareil j’aime m’allonger regarder dans le vide, seule, sauf que c’est avec de la musique plus punchy. 
Après le défilé du 14 juillet sur tf1 on est ensuite allés à la plage (encore)
pour entendre BM dire que les couples gays avec des enfants c’est pas trèèèèès…. t’aime bien toi? 

elle me demande vraiment là? 

ben voyons!! je n’ai pas à aimer ou pas, bien sûr que je suis pour, la tolérance, l’ouverture tu connais??? Quittons vite ce débat et tout ira pour le mieux je crois
(j’ai pour objectif avant mon départ de l’abonner à plein de pages facebook de gauche histoire qu’elle reçoive un discours autre que des memes racistes qui la font rire en plus.)
pour ensuite regarder la finale de l’euro.
pour ensuite regarder le feu d’artifice.
une journée pleine d’émotions et de cohésion avec son prochain.
(pas du tout)

Je réalise que vivre et élever un enfant en vase clos, sans famille, juste nous 3, a une incidence.
j’ai bcp de mal à ne pas tout contrôler, et alors que je me force à le laisser qq instants avec sa mère grand, quand je vois le niveau... ça me désole tellement que… 

ben RIEN.

je peux rien faire.
je ferme ma gueule… je me chronomètre pour voir combien de temps je vais tenir mais putain le niveau quoi. elle appelle ses vieille​s copines toutes plus bêtes les unes que les autres, l’enfant fait le clown  et mamie le montre comme un trophée.

je constate qu’ils ont le même niveau intellectuel finalement. ca vole tres bas.
j’essaye de me rappeler si ça fait partie du processus, si moi aussi je m’amusais avec mémé? si je me faisait chier? je me rappelle jamais de rien… j’ai un pouvoir de mémoire sélective fascinant.

y a rien d’autre à faire dans ce trou t’façon. il fait trop chaud, alors on attend pour aller à la plage.
mais je réalise que je n’ai absolument pas l’habitude de ça. juste faire des trucs sans but, ou vide de sens.
pauvre enfant qui grandit dans une famille aux parents chiants qui lui font faire que des trucs d’intello…
je suis tellement chiante en vrai.

Je suis sur le bateau.
je suis dans une cabine de riche.
je suis ​sur un matelas moelleux (et sans doute plein de puces)
la moquette pue des pieds
et le plancher de la « salle de bain » a une double couleur très douteuse
bref se rendre en Corse est toujours une tannée.
on est crevés.
on a faim.
il y’a trop de gens.
je déteste.
Y a un moment va falloir assumer, j’ai des goûts de princesse et une bulle personnelle d’un diamètre bien trop important pour supporter les gens, tous les humains, et en particulier ceux qui s’allongent à même le sol, juste en haut de l’escalier…

J’ai envie d’un pti cocktail.
mais j’ai pas envie de voir les gens.
il fait trop chaud dans la cabine.
mais je crois que je préfère plutôt ca que subir l’incivilité.
ça, on s’en ait pris des coups de sacs dans les bras dans les gares, le métro, l’italie quoi.
je suis pas assez riche pour avoir mon propre bateau… un jour peut être je ferai l’aller retour de Mtl en jet privé.
et tant pis pour la planète. (on va tous crever t’façon s’il fait 35 degrés c’est insupportable)
pourquoi les gens viennent s’entasser au soleil pour l’éviter pcq il fait trop chaud ?

Les trains italiens sont très bien.
sauf quand ils arrivent avec 18 min de retard et que tu as 15 min pour changer de quai et sauter dans un  autre.
on l’a tenté, on a couru, pour le voir partir sous nos yeux meurtris.
n’ais crainte, on a pris le suivant. Tout est rentré dans l’ordre ensuite.
attendre au pied du bateau sur un parking géant en plein cagnard?

5 étoiles je recommande.
depuis le temps, faire une petite allée piéton avec un auvent pour de l’ombre ? non ? je lance l’idée comme ça, pas hyper compliqué je pense. je te sketche un truc vite fait Paolo si ca peut aider.

Je suis dans le train - en retard - direction Florence.
ce qui me f​ait donc rater la correspondance.
je lui avais dit que 16 min pour changer de train c’était short.
On a un bateau à prendre aussi, et qui nous attendra pas. Donc on voyage à la cool, mais timing stress pour pimenter un peu.
la nuit à 34 deg à Rome fut très agréable aussi. (la clim de 1914 ne soufflait pas grand chose à part des acariens)
on est allés voir la piazza del popolo comme dans Monte Cristo. Par 38 degrés, j'avais du mal à m'interresser  à l’historique de la chose, et la perspective architecturale.

Il fait trop chaud
je suis déçue pcq a part l’afrique ou l’asie, rien n’est dépaysant. C’est chouettos l'italie ok, c’est joli oui, les grosses statues ok, le marbre partout ok, mais tout ce que j’ai vu me fait penser à Nizza o Bachtia. A date je ne suis pas « renversée » mettons.

Je suis à Roma!
youhou! j’ai mangé de la pizza.

le départ fut plus expéditif que prévu.
car le départ était prévu oui, mais pas réalisé qu’on se prendrait les restes de la dernière tempête du moment Beryl. pas de tornade ni de vent « juste » le déluge.
et la pluie qu’on se reçoit de plus en plus ici, ben on sait de moins en moins la gérer. c’est inondations et routes fermées.
celles là même qui mènent à l’aéroport.
parfait parfait.
moment bien choisi merci
donc au final des embouteillages monstres et un délai bien trop long pour se rendre à l’aéroport.

Pour finir par un + 1h de retard au décollage (ce qui valait bien la peine de se presser/stresser sur la route) mais qui nous aura permis d’avoir une navette, que dis-je un vieux sous-marin, un shuttle vestige qui nous mènera à l’avion.

il y a eu aussi une petite enfante adorable qui a pleuré les 3/4 du vol et à qui j’ai eu envie de coincer la tête dans la tablette plus d’une fois.
l’expérience fait que les premières heures tu compatis, pcq c’est évident qu’à 22h cette pauvre gamine est brûlée et ne tient pas en place pcq sur les nerfs, mais au fil du temps, quand tu vois zéro réaction de la mère, zéro « non » quand la gamine lui fout des claque ou jette des trucs par terre… la fatigue a ses limites, et je ne savais pas laquelle des 2 je jettais de l’avion si on m’en donnait l’occasion.

bref ce fut infernal.

mon enfant est trop grand maintenant (larmes dans les yeux) et s’endort dans une diagonale inconfortable pour tous.

donc tarrives à Roma légèrement fatiguée, 

Et Captain Jack te dit qu’il fait 38 degrés.

Let ma mauvaise humeur begin!

 Bilan législatif ?

ca vaaaaa, pas si catastrophique…

hier en allant au ciné, j’ai eu droit à un cours sur la chrétiennete, les curés, jesus à qui on a cloué une « croix étienne » sur le dos, tout ça parce qu’il disait qu’il était le fils de Dieu et qu’il y en a qui le croyait pas. Alors son père l’a rescussité.

 je savais même pas qu’il en savait autant. tout ça grâce à son ami (je sais plus qui dans sa classe qui lui donne des bons cours de catho apparement, ça va (Linda) L’Evangeliste? (tu l’as?)

Je pensais avoir un peu de repos , mais non il a fallu enchaîner sur l’explication que son père lui a fait sur Macron. toujours pas compris l’image du choix entre du pain et des pâtes pour illustrer le propos.

ensuite on est allés dans le quartier des spectacles, un samedi soir… festival de jazz… grave erreur… nouaaar de monde. Impossible de survivre donc demi tour, pour finir par manger un hot-dog à 21h30 tels de vrais clubbers au Aetdou.

il fait trop chaud. 

(Et on n’oublie pas à la fin du repas la « débarrassion » c’est important.)

On n’est pas bien là avec 88% d’humidité ?

Bien sûr que non! si j’avais des envies tropicales, je serais au Costa Rica à la piscine avec un cocktail, en écoutant de la musique douteuse.

Hier j’étais à l’Olympia.

20h00, arrivée pile à l’heure, timing parfait d’évitement de première partie,

(j’allais pas écouter une fille que je connais pas crier dans un micro), je m’engouffre dans le noir de la salle, constate que les gens sont déjà bien chauds, pour me rappeler que je suis au balcon… oh oh oh... 

Telle Marie-Antoinette je monte, pour me retrouver en plein milieu de la rangée.

Ah. Bof.

Ma place est directe, sous le ventilateur, j’ai donc froid. Pas "un peu frais", j'ai un courant d'air froid dans le cou, Mamie elle va finir avec un torticolis demain! 

A ma droite, une fan, mais correcte (on aura elle et moi pas mal la même vibe)

A ma gauche, ben je sais pas trop, un gars qui ne bougera pas un cil. Sa copine a chanté, dansé tout ce qu’elle pouvait, lui... rien. Quelques applause par ci par là (4 au maximun en 1h30) quand il s'est laissé finalement prendre au jeu à la fin.

On est dans le même bateau mon pote, sois pas gêné !!! Go bouger ton popotin!

C'est mon 2e concert à vie au balcon. (le 1er étant Mars Volta à l'Olympia de Paris, marrant hein)

Je ne sais pas trop quoi en penser. C'est bizarre de devoir rester assis, et d’être limité dans ses mouvements. Mais on est vieux, le confort prime sur beaucoup de chose désormais. 
Mais la clim sur la tronche bordel j'ai pas tiré le gros lot.

Voici pour les conditions de base. Concernant le reste, ben c'etait vraiment bien.

Avec 20 ans d’expérience sous la semelle, le set ne peut être que bien rodé et fonctionne à la perfection. 

Et qu’est ce qu’ils font pas à la fin? Ils lancent des roses dans le public… Aaawww tellement mignons…

-1 pour le son. J'entendais pas sa voix. Chante-t-il mal en live?

 Ca se peut. 

Le son est-il mal réglé pour le balcon? 

ça se peut aussi.

évidemment j’avais oublié mes bouchons, et j'ai bien souffert. A cause des 2 qui me gueulaient juste derrière, right dans les tympans. Je crois que c'est ça le pire, les gens qui crient et qui sifflent plutôt que la musique. Même très forte. 

-1 pour le chanteur qu'on a connu il y a 20 ans avec des airs de serial killer, et qui porte aujourd'hui des NB de pépé sur scène. Come on Jimmy, c'est un gros non.

Pour le reste, bon mix d'anciens titres et de nouveauté. Relou un peu les jeunes filles en fleur qui chantaient tout, tout le temps. (qui elles aussi ont pris un coup dans les pâquerettes hein, on va pas le cacher Djessika avec ton eye-liner) (mais y avait quand même plus de jeunes, ça m'a rassurée sur la relève un peu) On les connait tous les paroles, laisse le faire, je suis venue écouter des professionnels, pas toi et ta voix cassée.

Par contre, bouger et danser comme on peut, sur une chaise trop basse ca à ses limites

à la fin j’avais un peu moins froid, mais j'ai compris le concept de ventilation vu la vague de chaleur en sortant, quand j'ai du me mélanger au peuple de fosse. 

Mes oreilles avaient besoin de répis. Le métro du retour n'en fut pas un. J'ai du rentrer sans écouteurs, ce qui est spécial pour moi. Marcher... dans la rue... les oreilles nues.... inconcevable.

Je crois que la 7e année est un tournant.

Je crois que c'est enfin la reprise, I’m back baby. 

Pour me remettre de tout ca, ce soir on va au festival de jazz, Place des Festivals.

Je me souhaite bonne chance pour la foule.

Ayé, j’ai re-voté.

pour un extrême en plus.

(mais je dirai pas lequel wink wink)

 oups j’ai encore oublié de travailler.

j’ai regardé des billets d’avion pour Bilbao. Le retour en vitesse pour assister au concert du 19 nov. est clairement impossible.

je suis TRÈS déçue. Faut vraiment que le voyage vaille la chandelle pour que je l’avale la pilulas.

alors comme une addict je m’achète des billets pour Osheaga cette année (vais pas manquer les smashing Vieux pumpkins). On a 6 shows sur la vingtaine programmés. (Je connais aucun autre nom surtout, je suis quand même pas mal fière d’avoir dans la liste des artistes de moins de 30 ans)

Bon vu le prix… je vais attendre d’être assurée d’avoir une météo clémente tout de même… Pas complètement dingo non plus Mamie concerts hein.

C’est qu’il faut le voir bouger la tête en répétant « zebestzébestzébestofyou »

je le façonne à mon oreille, oui j’avoue… et j’en profite tant que je peux. je sais très bien que dans 10 ans il ira complètement à l’opposé, juste pour cause de rébellion, de formation de sa propre identité. et j’en  souffrirai mais ce sera le passage obligé. Je sais je sais…

Car comme dit Skindred « force kebelem boom boom boom » 

(En vrai c’est «  just give me that boom boom boom » - mais à 7 ans l’anglais c’est encore approximatif)